Serécourt
Serécourt | |
Mairie. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Les Vosges Côté Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Jean-Claude Tridon 2020-2026 |
Code postal | 88320 |
Code commune | 88455 |
Démographie | |
Gentilé | Serécourtois, Serécourtoises |
Population municipale |
99 hab. (2021 ) |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 19″ nord, 5° 50′ 39″ est |
Altitude | 370 m Min. 280 m Max. 478 m |
Superficie | 13,7 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Serécourt est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le territoire vallonné, arrosé par la Sâle, affluent droit de la Saône, culmine à 478 m au mont Heuillon.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située pour partie dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par Duron Rupt, le ruisseau des Aulnées, le ruisseau de Deuilly, le ruisseau de la Chèvre, le ruisseau de l'Etang de Chalandray et le ruisseau des Epinottes[1],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Serécourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (28,6 %), forêts (26,7 %), terres arables (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones urbanisées (3,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La région était fréquentée jadis car une voie romaine longeait le territoire communal par l'ouest.
Le château, au sud-est du village, est cité pour la première fois en 1124. Assiégé, pris et démantelé deux fois par le duc de Bar dans le courant du XIVe siècle, il ne fut définitivement détruit qu’au cours de la guerre de Trente Ans par les troupes du duc de Lorraine Charles IV afin de ne pas être occupé par les troupes franco-suédoises.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 3] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[15].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 3].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 99 habitants[Note 4], en évolution de −5,71 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Exploitations agricoles : élevage de vaches laitières.
- Exploitation de visons[20].
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces ambulants : boucher - boulanger[21].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Du château en ruine, seules subsistent de belles caves voutées[22],[23]. On distingue encore une très grande basse-cour, protégée par une forte levée de terre, et des fossés secs, le tout précédant le château à proprement parler, lui-même protégé par un fossé taillé dans le roc.
- L'église Sainte-Pétronille-et-Saint-Mansuy[24] du XVIe siècle, construite à flanc de coteau, est fortifiée (donjon, beffroi, tour de guet, archères et bretèches) et inscrite au titre des monuments historiques par l'arrêté du [25].
- La maison Barthélémy[26], ferme sans doute construite au XVIe siècle d'après son architecture, est un cas unique du patrimoine rural selon l'enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine : Vôge méridionale)[27]. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du et restaurée en 1995[28].
- Monument aux morts[29],[30].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Ménestrel (1748-1794), né à Serécourt, chanoine du Chapitre de Remiremont. Déporté aux pontons de Rochefort sur le Washington. Le , Jean-Paul II le proclame bienheureux avec 63 autres déportés[31].
- Victor Menestrel, Ancien franc-tireur des Vosges[32].
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Burelé d'or et de sable de huit pièces.
Commentaires : ce sont les armes de la famille Deuilly, d'ancienne chevalerie, dont le château se trouvait sur la localité. Ce blason est à rapprocher de celui de Morizécourt.
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Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Plan de Serécourt sur Mapquest
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
- Archives communales de Serécourt (1404-1927)
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Serécourt p. 1135
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La ligne de partage des eaux entre le le bassin versant de la Meuse et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Serécourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Serécourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Serécourt et Lignéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Serécourt ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales des Vosges (d'après l'état-civil)
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Élevage de visons
- Commune de Serécourt
- Le château de Serécourt
- Les vestiges du château de Deuilly
- Eglise médiévale Saint-Mansuy à Serécourt
- « Eglise », notice no PA00107302, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ferme renaissance à Serécourt
- « Ferme », notice no IA88000974, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison Barthélémy », notice no PA00125546, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Serocourt : un monument aux morts comme neuf grâce aux riverains
- Guerre 1914 - 1918. Fonds du ministère des Pensions : livre d'or des Morts pour la France - Département des Vosges (1919-1935)
- Biographie de Menestrel sur Eglise catholique des Vosges
- « Biographie de Victor Menestrel », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).