Senate Seeiso
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La princesse Senate Mary Mohato Seeiso, née le , est l'aînée des enfants du roi Letsie III du Lesotho et de son épouse la Reine 'Masenate Mohato Seeiso. Un débat s'est ouvert à son propos, durant quelques années, concernant les règles de succession sur le trône.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]La princesse Senate Seeiso est née à Maseru, capitale du Lesotho, le , fille aînée du roi Letsie III du Lesotho et de son épouse 'Masenate Mohato Seeiso[1]. Elle est baptisée au sein de l'église catholique, avec comme prénom Marie, le [2].
Pendant plusieurs années, le couple royal n'ayant pas d'enfant mâle, il a été envisagé par plusieurs personnalités du royaume qu'elle soit désignée pour succéder au roi actuel, son père. Au Lesotho, le roi a uniquement des pouvoirs honorifiques et cérémoniels. C'est le Premier ministre qui détient réellement le pouvoir dans cette monarchie constitutionnelle, politiquement instable. Le roi est néanmoins respecté. Il descend d'une lignée reconnue, fondée par Moshoeshoe Ier au XIXe siècle, et qui a su résister à la fois aux invasions zoulou et européennes, même si un protectorat britannique a été imposé de 1868 à 1966. Les règles de succession sur le trône lésothien, issues de la coutume et des traditions Basotho, excluent a priori l'accès des femmes. Une évolution a été envisagée, elle aurait permis à Senate Seeiso de devenir monarque, et aurait été, selon les défenseurs d'un tel changement, un signe fort pour une meilleure égalité des sexes. L'exemple au Royaume-Uni de la reine Elizabeth, fille aînée d'un roi, était également un élément favorable pour une telle évolution[3],[4]. Mais aucun changement n'a eu lieu, la naissance d'un frère, mâle (le Prince Lerotholi Seeiso), en 2007, permettant au roi actuel de transmettre le trône à un de ses enfants sans modifier les règles de désignation du roi. Pour autant le débat s'est prolongé[5].
La princesse Senate dirige la Non-Governmental Organization Coalition on the Rights of the Child qui s'emploie à surveiller l'application de la Convention relative aux droits de l'enfant au Lesotho[6],[7].
L'ascendance
[modifier | modifier le code]16. Nathaniel Lerotholi, chef suprême du Basutoland | ||||||||||||||||
8. Simon Seeiso, chef suprême du Basutoland | ||||||||||||||||
17. Sebueng | ||||||||||||||||
4. Moshoeshoe II du Lesotho | ||||||||||||||||
9. 'Mabereng | ||||||||||||||||
2. Letsie III du Lesotho | ||||||||||||||||
20. Mojela Letsie, chef du Tsakholo | ||||||||||||||||
10. Lerotholi Mojela, chef du Tsakholo | ||||||||||||||||
5. 'Mamohato | ||||||||||||||||
1. Princess Senate Seeiso of Lesotho | ||||||||||||||||
6. Thekiso Mots'oeneng | ||||||||||||||||
3. 'Masenate Mohato Seeiso | ||||||||||||||||
7. 'Makarabo | ||||||||||||||||
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Scott Rosenberg et Richard F. Weisfelder, Historical Dictionary of Lesotho, Scarecrow Press, (lire en ligne), p. 266
- (en) « Genealogy », sur iinet.net.au
- (en) « Calls for female inheritance to Lesotho's throne », sur afrol.com
- (en) Max Fisher, « Which of the world’s monarchies allow female royal succession », The Washington Post, (lire en ligne)
- (en) « Are we really empowering women? », Lesotho Times, (lire en ligne)
- (en) Princess Senate Launches Non-Governmental Organization Coalition (NGOC) on the Rights of the Child
- (en) National Coalition of Lesotho