Santa Luzia (Cap-Vert)
Santa Luzia | ||
Carte topographique de Santa Luzia. | ||
Géographie | ||
---|---|---|
Pays | Cap-Vert | |
Archipel | Cap-Vert | |
Localisation | Océan Atlantique | |
Coordonnées | 16° 45′ 41″ N, 24° 44′ 38″ O | |
Superficie | 35 km2 | |
Point culminant | Topona (397 m) | |
Géologie | Île volcanique | |
Administration | ||
Démographie | ||
Population | Aucun habitant | |
Autres informations | ||
Fuseau horaire | UTC-1 | |
Géolocalisation sur la carte : Cap-Vert
| ||
Îles au Cap-Vert | ||
modifier |
Santa Luzia est une des îles de Barlavento situées au nord de l'archipel du Cap-Vert. Elle se trouve au sud-est de l'île de São Vicente – dont elle est séparée par le canal de Santa Luzia[1] – et à l'ouest des îlots de Branco et Raso, et surtout de l'île de São Nicolau. Dépourvue d'arbres et d'eau, elle est aujourd'hui inhabitée.
Relief
[modifier | modifier le code]L'île est plus élevée au nord-est et au centre. Elle culmine au monte Topona (397 m), au centre de l'île. Au nord, le principal sommet est le monte Agua Dolce (315 m). La partie orientale de l'île est basse, à l'exception du monte Creoulo (85 m) à son extrémité[1].
L'île a le statut de réserve naturelle grâce à la diversité de sa faune et de sa flore – dont quelques espèces endémiques[2].
Peuplement
[modifier | modifier le code]L'île n'a jamais été colonisée durablement[3]. Quelques ruines témoignent de la présence temporaire de bergers. Au début du XIXe siècle, la famille Dias de São Nicolau y possédait de nombreuses mules, mais la sévère sécheresse des années 1831-1833 eut raison du cheptel. Quelques années plus tard, un régisseur, quelques bergers avec des chevaux, des juments et des ânes y furent envoyés[3]. On récoltait aussi du coton et de l'orseille à Santa Luzia et les eaux étaient considérées comme très poissonneuses.
Aujourd'hui, l'île est déserte, mais des pêcheurs en provenance de São Vicente s'y rendent de temps en temps.
Menace écologique
[modifier | modifier le code]Les courants marins déposent près de 250 tonnes de déchets chaque année sur les plages de l'île[4]. Cette pollution survient alors que l'île, classée réserve naturelle, ne dispose pas de solution de traitement de ces déchets. La majorité des déchets échoués sur les plages sont issus de l'industrie de la pêche.
Notes
[modifier | modifier le code]- (pt) « Ilha de Santa Luzia », in NGA Sailing Directions-Enroute: 2008 West Coast of Europe and Northwest Africa, Griffes, National Geospatial-Intelligence Agency, ProStar Publications, 2009 (11e éd.), p. 182 (ISBN 9781577858850) [1]
- (pt) « Ilha de Santa Luzia », Áreas protegidas, Cabo Verde [2] « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- (fr) Armand d'Avezac et Eugène de Froberville, Îles de l'Afrique. L'univers : Histoire et description de tous les peuples, Firmin-Didot, Paris, 1848, p. 214
- Reporterre, « Au Cap-Vert, une île submergée par les déchets du monde entier », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Richard A. Lobban Jr et Paul Khalil Saucier, « Santa Luzia », Historical dictionary of the Republic of Cape Verde, Scarecrow Press, Lanham, Maryland ; Toronto ; Plymouth, 2007, p. 204 (ISBN 978-0-8108-4906-8)
- (fr) Michel Lesourd (dir.), « Santa Luzia », in Le Cap-Vert, les Éd. du Jaguar, Paris, 2006, p. 215 (ISBN 978-2-86950-408-0)
- (fr) Sabrina Requedaz et Laurent Delucchi, « Santa Luzia, l'île déserte », in Cap-Vert, Éditions Olizane, Genève, 2011 (6e éd.), p. 303-305 (ISBN 978-2-88086-394-4)