Saint-Georges (Cantal)
Saint-Georges | |||||
Vue panoramique de Saint-Georges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Monloubou 2020-2026 |
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Code postal | 15100 | ||||
Code commune | 15188 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 183 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 10″ nord, 3° 07′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 740 m Max. 1 001 m |
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Superficie | 33,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Flour (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintgeorges15.fr/ | ||||
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Saint-Georges est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Georges, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
La commune est située dans le sud-est du Cantal, à proximité de Saint-Flour, de part et d'autre de l'Ander. L'A75 la traverse du nord au sud.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée du nord au sud par l'Ander, rivière qui se jette dans la Truyère. Elle est grossie des eaux du ruisseau de Viadeyres en rive gauche.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central » et « Sud-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Flour à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 800,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Georges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Grandval, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 609, alors qu'il était de 579 en 2014 et de 533 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 83,3 % étaient des résidences principales, 11,2 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Georges en 2020 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,2 %) inférieure à celle du département (20,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 85,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,9 % en 2014), contre 70,6 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Georges[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 83,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 11,2 | 20,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,5 | 11,7 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Dans le passé, la ville a porté l'ancien nom de Broussadol (ou Brossadel)[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]En 1010, une église est donné par Jean de Turlande au chevalier Alboin de Brossadel. Ce dernier la donne au monastère de Saint-Flour. La famille de Brossadel est une importante famille de la noblesse auvergnate[14]. Le chateau de Brossadel fût un lieu de résidence de Robert de Turlande.
Guerre de Cent Ans
[modifier | modifier le code]La commune est particulièrement affectée par la période de la guerre de Cent Ans. Elle est située sur la route reliant la ville de Saint-Flour à la sénéchaussée de Beaucaire. La maîtrise de ces lieux est donc stratégique.
En 1359, des archers picards au service de Robert III d'Artois prennent le chateau de Brossadel. La ville est ensuite reprise mais elle provoquera la ruine de la famille Brossadel.
En 1382, la révolte des Tuchins atteint la région de Saint-Flour. Le sieur Borgha, meneur de la révolte tente une première prise du chateau de Brossadel en 1382. Celui-ci est alors défendu par les archers de la ville de Saint-Flour.
En 1384, les Tuchins désormais alliés aux Anglais effectuent une nouvelle tentative et réussissent la prise du 15 au par Jean de Dienne. Cette dernière date marque une contre-offensive des sanflorains qui reprennent et détruisent le château. La famille Brossadel cherche alors à obtenir réparation pour la destruction du chateau mais une ordonnance de Jean de Berry prononce l'amnistie des sanflorains et la fin des poursuites[14].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]La période des guerres de religion dans la seconde moitié du XVIe s connait des développements dans la région de Saint-Georges.
Tout d'abord en 1578, le château de Varillettes est pris le par le capitaine Merle pour les protestants.
En 1591, le château de Saint-Michel est pris par le seigneur de Lastic pour les forces de la Ligue. Il est repris par Annet de Fontanges en 1593.
Le château de Saint-Michel sera parfois utilisé ensuite pour améliorer la perception de la dîme.
En 1700, le village du Pirou accueille une école.
Epoque contemporaine
[modifier | modifier le code]Les fusillés du pont de Soubizergues, le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 1 183 habitants[Note 3], en évolution de +2,16 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30 %) est inférieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 602 hommes pour 581 femmes, soit un taux de 50,89 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,9 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
[modifier | modifier le code]- Zone d'activités de Crozatier (à proximité de la sortie 29 de l'autoroute A75) : entreprises liées au transport routier (garages automobiles et poids-lourds, stations-service, centres de contrôle automobile, entreprises de transports) ; centre commercial ; hôtel, restaurant.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La commune comprend trois monuments historiques :
- le château de Varillettes (inscrit en 1982)[21] ;
- le dolmen de Mons (classé en 1980)[22] ;
- les tumuli de Chausse (inscrits en 2010)[23].
- Église Saint-Étienne et Saint-Georges
- Chapelle du hameau du Pirou.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Saint-Georges » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Georges - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Georges - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Saint-Georges (15188). », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Georges et Saint-Flour », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Flour », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Monographie des communes du Cantal. Saint-Georges (lire en ligne)
- Déribier du Chatelet, Dictionnaire Statistique du Cantal
- Révoqué par le Gouvernement de Vichy : Journal officiel de la République française - 22 mars 1941.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Notice no PA00093638, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093640, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture