Rue Adolphe-Yvon
Apparence
16e arrt Rue Adolphe-Yvon
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
Début | 6, place Tattegrain | ||
Fin | 65, boulevard Lannes | ||
Morphologie | |||
Longueur | 130 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 28 juillet 1896 | ||
Ancien nom | Rue de la Tour (partie) | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0064 | ||
DGI | 0071 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Adolphe-Yvon est une rue du 16e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans un quartier où les voies sont souvent baptisées d'après des noms d'artistes, longue de 130 mètres, elle commence 6, place Tattegrain (à hauteur du 22 avenue Henri-Martin) et finit 65, boulevard Lannes[1]. Elle est en sens unique.
Le quartier est desservi par la ligne C du RER à la gare de l'avenue Henri Martin.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte depuis 1896 le nom du peintre français Adolphe Yvon (1817-1893), qui y vécut[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue est formée par un arrêté du sur la partie occidentale de la rue de la Tour, et en est donc détachée[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 4 : ambassade du Cambodge en France.
- Au croisement avec le boulevard Lannes (no 59-65) : immeuble construit entre 1951 et 1960 par l'architecte Jean Ginsberg.
Bâtiments démolis
[modifier | modifier le code]- No 6 (anciennement : no 148, rue de la Tour) : ancien hôtel particulier, dit hôtel Stern, construit en 1866 pour la romancière et sculptrice Claude Vignon, qui réalise un bas-relief pour sa décoration. L'édifice est abimé lors du siège de Paris (1870-1871). Sa propriétaire le garde jusqu'à sa mort, en 1888[1]. Le site est ensuite longtemps la propriété du prince Georges de Grèce[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, on trouve à cette adresse un hôpital auxiliaire de 20 lits. Il ouvre le 5 mars 1915 et ferme en avril 1915[3].
- No 7 : école Villiers[4].
- No 12 : ancien hôtel particulier ou vécut le romancier Xavier de Montépin de 1882 à sa mort, en 1902[1].
- Nos 14, 16 et 18 : immeuble contemporain (1960) pour la construction duquel a été dégagée l'emprise des bâtiments suivants :
- No 14 : ancienne école d'art Académie Adolphe-Yvon, inaugurée le dimanche [5] où, dès cette même année, le critique d'art Louis Vauxcelles donne des cours d'histoire de l'art[6].
- No 16 (anciennement : no 156, rue de la Tour) : ancienne demeure du peintre Adolphe Yvon, à partir de 1868 et jusqu'à sa mort, survenue en 1893[1],[7].
- No 18 : ancienne demeure parisienne du milliardaire américain James Hazen Hyde (1876-1959), installé en France à partir de 1905 et jusqu'en 1940-1941, qui est également propriétaire d'un pavillon situé 7, rue de l'Ermitage à Versailles[8]. Pendant la Première Guerre mondiale, il met son hôtel particulier de Passy à la disposition de la Croix-Rouge américaine pour l'installation d'un hôpital[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Adolphe-Yvon », p. 67.
- Le Petit Provençal du 27 avril 1935, sur retronews.fr.
- François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, tome II, Ysec Editions, 2008.
- « Cartes postales anciennes de la rue Adolphe-Yvon », sur parisancien.
- Gil Blas du 1er novembre 1912, sur retronews.fr.
- Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature du 14 décembre 1912, p. 4 (voir en ligne).
- Archives de Paris, État-civil numérisé du XVIe arrondissement, registre des décès de l'année 1893, acte N°1070.
- Hyde (James-Hazen), notice biographique, In : Qui êtes vous ? Annuaire des contemporains, Paris, Ehret, G. Ruffy successeur, 1924, p. 392 (voir en ligne).
- Guide to the James Hazen Hyde Papiers : 1874-1940, 1953 MS 319, New-York Historical Society Museum Library (voir en ligne).