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Rose Lavelle

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Rose Lavelle
Image illustrative de l’article Rose Lavelle
Rose Lavelle en 2021.
Situation actuelle
Équipe NJ/NY Gotham
Numéro 16
Biographie
Nom Rosemary Kathleen Lavelle
Nationalité Américaine
Naissance (29 ans)
Cincinnati (États-Unis)
Taille 1,62 m (5 4)[1]
Poste Milieu de terrain
Pied fort Gauche
Parcours junior
Années Club
Sycamore United
Cincinnati United
2013-2016 Wisconsin Badgers 084 (22)
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2014 Dayton Dutch Lions
2015 Seattle Sounders
2016 Dayton Dutch Lions
2017 Boston Breakers 010 0(2)
2018-2020 Washington Spirit 021 0(2)
2020-2021 Manchester City 026 0(5)
2021-2023 Seattle Reign 045 0(8)
2024- NJ/NY Gotham 012 0(5)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
2017- États-Unis 104 (24)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour :

Rose Lavelle, née le à Cincinnati, est une joueuse internationale américaine de soccer évoluant au poste de milieu de terrain. Elle est championne du monde 2019 avec l'équipe des États-Unis, elle a notamment marqué le deuxième but lors de la finale à Lyon face aux Pays-Bas (2-0)[2].

Rose Lavelle, suivant les pas de sa sœur ainée qui joue au soccer[3], va acquérir très tôt les premiers gestes techniques. Elle va même se faire remarquer pour son habileté technique assez rapidement. De plus, un éducateur sportif d'origine anglaise, Neil Bradford, repérera chez elle son potentiel technique et jouera un rôle essentiel dans l'éclosion de son talent balle au pied [4],[5]. Cependant, son ascension dans la hiérarchie des jeunes talents va être ralentie par de nombreuses blessures, accompagnées par le doute sur une éventuelle carrière professionnelle.

Elle va obtenir un diplôme de sociologie sans sacrifier son avenir sportif pour autant[6]. Lavelle est repêchée en première position lors de la draft 2017 de la NWSL par les Breakers de Boston[7].

Jill Ellis, sélectionneuse de l'équipe féminine des États-Unis, alertée par le propre entraîneur de l'équipe de Rose Lavelle, va provoquer un entretien décisif avec elle concernant son avènement au plus haut niveau[7]. Elle va alors se concentrer sur l'ensemble des facteurs qui conditionnent la réussite d'un sportif de haut niveau : diététique, préparation mentale, préparation physique, spécifiques techniques et tactiques[7]. Elle débute en équipe nationale contre l'équipe d'Angleterre en mars 2017. La carrière internationale de Rose Lavelle va prendre son envol sous la ferme et brillante autorité de Jill Ellis ancienne joueuse professionnelle d'origine anglaise[8].

Elle fait partie des vingt-trois joueuses retenues pour disputer la Coupe du monde 2019 en France dont son équipe est sortie vainqueur [9].

Au sein d'une équipe sûre de son potentiel, elle va éclore au milieu de terrain en position souvent offensive, entourée de Julie Herz, Sam Mewis. Sa capacité à éliminer son adversaire dans de petits périmètres, sa vivacité, sa frappe de balle de gauchère, sa vison du jeu font d'elle une joueuse à part qui se distingue par sa créativité.

Elle fait forte impression derrière les deux stars de l'équipe qui sont Alex Morgan et Megan Rapinoe[10]. Elle marque le deuxième but américain qui sécurise la victoire en finale contre les Pays-Bas à Lyon en 2019: une intervention décisive de Cristal Dunn, sur une amorce suédoise, va permettre à Sam Mewis de décaler Rose Lavelle qui après une longue course, va frapper du gauche victorieusement malgré la présence des plusieurs joueuses bataves. Cette Coupe du Monde 2019 lui aura permis de se révéler au monde entier et de promouvoir le soccer féminin.

Le , elle rejoint Manchester City et s'engage en faveur de l'OL Reign en 2021[11].

En 2023, elle fait partie des 23 joueuses sélectionnées par Vlatko Andonovski pour participer à la coupe du monde qui a lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août[12]

Distinctions personnelles

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Références

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  1. (en) Liste complète des équipes à la Coupe du monde 2019, sur www.fifadata.com
  2. Marie Mahé, « Coupe du Monde féminine : Les Etats-Unis s'imposent 2-0 contre les Pays-Bas et conservent leur titre », sur Eurosport, (consulté le )
  3. (en-GB) « Defining Moments Rose Lavelle », sur site officiel de Manchester City (consulté le )
  4. (en-GB) « The late English coach who helped USA's Lavelle 'fall in love with the game' », BBC Sport,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-GB) Molly McElwee, « Manchester City's new signing Rose Lavelle pays tribute to former coach Neil Bradford », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) « Winter 2020 Commencement Speaker: Sociology Alumna Rose Lavelle », sur Department of Sociology, (consulté le )
  7. a b et c (en-US) Rachel Bachman, « The U.S. Women’s Scoring Attack Is Stalled. It Needs More Rose Lavelle. », The Wall Street Journal, New York, Dow Jones and Company,‎ (ISSN 0099-9660, 2574-9579, 0193-2241 et 1092-0935, OCLC 4299067, BNF 34471950, lire en ligne, consulté le ).Voir et modifier les données sur Wikidata
  8. « Lavelle est la bête », sur SOFOOT.com, (consulté le )
  9. « Les Etats-Unis dévoilent leur liste façon générique de série TV », sur Eurosport.fr, (consulté le )
  10. (en) « Lavelle: The mentality of this team is so special », sur www.fifa.com (consulté le )
  11. (en) « USWNT duo Megan Rapinoe, Rose Lavelle re-sign with OL Reign », sur espn.com, .
  12. (en) « USA Women's World Cup 2023 squad: Final team announced », sur FourFourTwo (consulté le )
  13. « Rose Lavelle rejoint Manchester City », sur SOFOOT.com (consulté le )
  14. (en-US) Pat Brennan, « Rose Lavelle voted one of the 11 best players in the world at FIFA awards show », sur The Enquirer (consulté le )

Liens externes

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