Retiers
Retiers | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Roche aux Fées Communauté (siège) |
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Maire Mandat |
Thierry Restif 2020-2026 |
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Code postal | 35240 | ||||
Code commune | 35239 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Restérien | ||||
Population municipale |
4 540 hab. (2021 en évolution de +6,4 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 110 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 54′ 48″ nord, 1° 22′ 55″ ouest | ||||
Altitude | Min. 41 m Max. 120 m |
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Superficie | 41,38 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Retiers (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Guerche-de-Bretagne | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.retiers.fr | ||||
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Retiers ([ʁətje]) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 540 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située au sud-est du département d'Ille-et-Vilaine, à proximité de ceux de la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et de la Mayenne, la ville de Retiers se place dans l'espace géographique et historique des "portes de Bretagne" sur une ligne Fougères - Vitré - Châteaubriant.
Marcillé-Robert | Visseiche Arbrissel |
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Le Theil-de-Bretagne | N | Moussé Drouges Rannée (forêt de la Guerche) | ||
O Retiers E | ||||
S | ||||
Coësmes | Martigné-Ferchaud | Forges-la-Forêt |
Description
[modifier | modifier le code]Le finage de Retiers est limité au nord-est par l'Ardenne, un affluent de rive gauche de la Seiche avec laquelle il conflue dans l'étang de Marcillé-Robert ; le Ruisseau de Renaudet (dont le Ruisseau de Sainte-Croix et celui des Blairies sont des affluents) s'y jette également, la commune de Retiers étant même un peu limitrophe de l'extrême sud de cet étang de Marcillé-Robert.
Le relief de la commune est constitué d'un plateau incliné vers le nord : les altitudes les plus élevées sont au sud de la commune (109 mètres au hameau de Sainte-Croix, 120 mètres à Les Douves des Épinettes un parc éolien a été construit à proximité) et les plus basses au nord (l'étang de Marcillé-Robert est à 46 mètres d'altitude).
Le bourg de Retiers est excentré à l'ouest du territoire communal ; il est limitrophe de la partie nord de la commune du Theil-de-Bretagne, la zone d'activités de la Jaunaie débordant sur le territoire de cette commune et celle de Fromy (usine Lactalis, anciennement Bridel) en est également proche.
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées.
Deux forêts sont limitrophes de la commune : la forêt du Theil au sud-ouest et la forêt de la Guerche au sud-est.
Transports
[modifier | modifier le code]- La commune de Retiers est desservie par la RD 173 qui relie Rennes à Angers. En , cet axe a été mis à 2×2 voies entre Le Theil-de-Bretagne et Janzé, permettant ainsi de relier Retiers à Rennes en voie express[1]. Avec cette nouvelle voirie, des parkings de covoiturage ont été mis en place, notamment à côté de la zone industrielle Fromy où se trouve l'usine Bridel filière de Lactalis.
- La commune est reliée au réseau ferroviaire depuis 1881 grâce à la gare de Retiers située sur la ligne de Rennes à Châteaubriant, ligne 9 du réseau TER Bretagne.
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La gare de Retiers vue côté voies du chemin de fer.
-
La gare de Retiers.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Un point de suivi de la qualité des eaux de l'Ardenne est présent sur la commune[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 718,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Retiers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Retiers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,6 %), terres arables (37,3 %), prairies (10,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), forêts (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Reester en 868[16], Restler en 1198, Resters en 1201, Restiers en 1240, Resteria en 1294 et 1516, Resteriœ en 1571[17].
La situation géographique de Retiers est pour partie à l'origine de son nom : Retiers vient peut être des racines reg (roi) et ester (lieu), littéralement « là où se tient le roi », ou bien breton reter qui signifie Est (par opposition à Ouest). De fait, comme l'indiquent les chartes du cartulaire de Redon, le roi de Bretagne Salomon (IXe siècle) y a séjourné à plusieurs reprises dans une résidence idéalement située pour veiller à la sécurité et l'intégrité des territoires mayennais voisins fraîchement conquis.[réf. nécessaire]
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]L'allée couverte de La Roche-aux-Fées située à proximité laisse à penser que la région était habitée dès l'âge du bronze (vers -2000 ~ -2500).
La Pierre de Richebourg est un menhir situé dans la partie sud-est de la commune.
Moyen-Âge
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste Ogée écrit que « cette paroisse est très ancienne ; on prétend qu'elle existait du temps du roi Salomon, en 860. La paroisse de Retiers est citée au Xe siècle dans un acte du Cartulaire de Redon (sous l'expression in aulâ Rester). L'an 1190, Briand de Coësmes[Note 5] donna la moitié des dîmes de Retiers à l'abbaye de Savigny, située dans la Normandie. Briand de Coësmes possédait alors le manoir de la Chesnaudière qui, en 1420, appartenait à Jean de Coësmes, l'un de ses descendants. La terre et seigneurie de Coësmes devait, en 1294, un chevalier à l'armée du Duc de Bretagne »[18].
Cette seigneurie passa aux mains de la famille du Hallai [Hallay][19] (en Landéan) qui habita d'abord le château de la Motte, puis le manoir de la Borderie, et possédait aussi le droit de haute justice de Retiers. En 1330 Guillaume du Hallay[Note 6] possédait à Retiers les manoirs de la Borderie et du Bois-Mâché. Plusieurs membres de cette famille furent capitaines de Laval ou de Fougères. En 1445 Pierre II du Hallay, seigneur du Hallay et de Retiers, après avoir combattu à La Guerche, participa au siège de Fougères en 1449 où il mourut[19]. Le château du Hallai fut forcé, pillé et brûlé, en 1590 par les partisans du duc de Mercœur car c'était une place forte protestante pendant les Guerres de religion[20].
En 1430 le manoir de la Petite-Onglée appartenait à Guillaume Bagar. Dans le même temps Jean Le Bigot possédait la maison noble de la Bigotière, qui disposait du droit de moyenne justice[20].
Pour la jouissances des landes de Retiers, les habitants de la paroisse devaient tous les sept ans « un dîner profittable à tout desservy » au baron de Vitré qui pouvait, en plus de sa suite, « conduire et mener avec luy au dict dîner tous gens d'estat quil luy plasoit » ; un tel dîner eut lieu par exemple en 1399[21].
Retiers faisait alors partie de la châtellenie du Désert.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]La tradition locale rapporte qu'en 1597 les habitants de Marcillé-Robert marchèrent en armes contre les huguenots réfugiés au château de la Borderie (en Retiers) et qu'ils les en expulsèrent par le fer et la flamme[22].
Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle la famille du Hallay habite le manoir de la Borderie en Retiers : par exemple Emmanuel du Hallay, chevalier seigneur du Hallay, de la Borderie et de Kergouanton, marquis du Hallay, y est né le et y est décédé le (il fut inhumé dans le chœur de l'église paroissiale).
Plusieurs manoirs, disparus depuis, se trouvaient dans la paroisse : celui du Bois-Macé était la propriété de la famille du Hallay ; celui de la Chenaudière, qui disposait du droit de haute justice, fut successivement la propriété des familles de Coësmes, la Motte, Martin et du Hallay ; celui de la Gilnais disposait d'une chapelle privée. Plusieurs chapelles existant alors ont aussi disparu : la chapelle de la Motte (disparue au XVIIIe siècle), celle de Saint-Mathurin (elle se trouvait dans le bourg), celle de Sainte-Anne (située entre les villages de Launay et la Corbière ; détruite vers 1830)[23].
Deux membres de la famille Legeard furent au XVIIIe siècle notaires et procureurs fiscaux à Retiers : Jean-Baptiste Léonard Legeard, sieur de La Diriays, (1717-1749), auquel succéda dans les deux fonctions son fils Jean-François Marie Emmanuel Legeard (1744-1796).
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Retiers en 1778 :
« Retiers ; à 6 lieues et demie au Sud-Est de Rennes, son évêché et son ressort et à 2 lieues un tiers de La Guerche, sa subdélégation ; on y compte 2 290 communiants[Note 7] : la cure est à l'alternative. (...) Le territoire de Retiers, couvert d'arbres et de buissons, est arrosé au nord par la rivière de Seiche. Il produit du foin et du cidre ; on y voit des landes[20] »
Révolution française
[modifier | modifier le code]L'assemblée électorale des paroissiens en préparation des États généraux se tint le sous la double présidence de François Nouvel[Note 8], sénéchal, et de Jean Després, ce dernier procureur fiscal de la paroisse, en présence de 37 paroissiens ; quatre députés (François Ory de la Prouvrye, Pierre Garnier de la Jarsais[Note 9], François Boueste[Note 10] et Pierre Guyot[Note 11]) furent élus pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée et un cahier de doléances fut rédigé[24].
La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[25].
Le dernier seigneur de Retiers fut Emmanuel-Agathe du Hallay[Note 12], marquis du Hallay, comte du Montmoron (en Romazy) ; émigré, le manoir de La Borderie lui fut confisqué et revendu à Pierre Garnier de la Jarsais, maire, pour 510 000 livres en assignats.
René Clément, né le au bourg de Retiers, fut vicaire à Brielles de 1784 à 1791 ; insermenté, il fut arrêté le , condamné à mort par le tribunal criminel de Rennes trois jours plus tard, et exécuté le jour même[26].
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Retiers en 1843 :
« Rhetiers : Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe. (...) Principaux villages : Haut et Bas-Gonvray, le Plessis-au-Gras, la Guillaumerie, la Rebergerie, le Haut et le Bas-Bouillon, les Riperies, Roman, le Gravier, la Rebechère, Richebourg, la Rivière-au-Morin, la Forge-Cochère, les Bleries, la Retaudière, les Ogodières, la Biardière, la Chambre, la Gérard aïs, Renaudet, Fumeson. Chapelle Sainte-Anne. Maisons notables : château de la Bigotière, Mezin, la Chenaudière, la Borderie. Superficie totale 4 138 hectares 39 ares dont (...) terres labourables 2 594 ha, prés et pâturages 467 ha, bois 146 ha, vergers et jardins 109 ha, landes et incultes 663 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 11 (à vent, de la Bigotière, de la Fontenelle, des Douves, des 4 Vents ; à eau, de la Tour, Vieux-Moulin, de la Bigotière). (...) Il y a marché tous les lundis et foire le premier lundi de juin. La foire se tenait jadis aux carrières de Sainte-Croix[Note 13]. À la suite d'une rixe grave qui y eut lieu, le duc de la Trémouille la supprima et la transféra à Béré (faubourg de Châteaubriant). Géologie : schiste argileux, à la séparation du quartzite et du schiste. On parle le français [en fait le gallo][27]. »
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Belle Époque
[modifier | modifier le code]Selon le journal La Dépêche bretonne, dans un article publié en 1905 à l'occasion d'un comice agricole tenu à Retiers, « le canton de Retiers est l'un des plus riches du département, le comice est toujours important. (...) Les sujets exposés étaient cette année encore plus nombreux que d'habitude. Les juments suitées, poulains et pouliches ont fait l'admiration de tous les visiteurs. Dans la race bovine, à côté des magnifiques vaches laitières et des génisse de formes irréprochables, on remarquait spécialement la quantité et la qualité des taureaux (race Durham-Mancelle). La race porcine a paru considérablement améliorée et se rapprocher de plus en plus de la race craonnaise. Les produits agricoles, malgré la sécheresse de cette année, ont été nombreux et très remarqués »[28].
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Retiers : le Boulevard de la Gare au début du XXe siècle (carte postale).
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 129 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 7 sont décédés en Belgique, dont 6 dès l'année 1914 ; un (Émile Barbron) est décédé de maladie en Grèce le (donc après l'armistice) dans le cadre de l'expédition de Salonique ; deux sont morts de maladie alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne (Louis Sancier et Pierre Reussard, ce dernier est aussi décédé près l'armistice ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux trois (Jules Bréhier, Isidore Martin et Jean Noël) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Amand Hautbois de la Médaille militaire, Augustin Bécherel, Pierre Favrot et Jules Mahé de la Croix de guerre ; Léon Le Hérissé, lieutenant au 155e régiment d'infanterie, a été fait chevalier de la Légion d'honneur[29].
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La cavalcade de Retiers était organisée chaque année (déjà aussi avant la Première Guerre mondiale) ; cette fête était alors réputée[30].
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La cavalcade de Retiers en 1909 (carte postale).
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La mairie de Retiers au début du XXe siècle (carte postale).
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Retiers : l'église et les halles au début du XXe siècle (carte postale).
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Retiers : la Place du Centre au début du XXe siècle (carte postale).
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Retiers : vue d'ensemble du bourg vers 1920 (carte postale).
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Retiers : la route de Janzé au début du XXe siècle (carte postale).
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Retiers : l'église et la rue de Marcillé vers 1925 (carte postale).
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Retiers : l'hôtel Piton et la route de Martigné vers 1925 (carte postale).
La production de pommes était importante : par exemple au cours du mois d'octobre 1937 plus de 300 wagons chargés de pommes furent chargés en gare de Retiers, sans compter les chargements effectués par camions à destination des distilleries de la région[31].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le journal résistant Le Pays Gallo écrit en septembre 1944 : « À Retiers nos courageux camarades se sont également distingués. Le , au cours d'un engagement avec l'ennemi, sur la route du Piré au Ballon[Note 14], trois prisonniers allemands sont faits. Cet exploit est renouvelé le 10 août, où neuf Boches, dont deux sergents, sont capturés et désarmés »[32].
Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Bouchard, soldat au 146e régiment d'artillerie lourde hippomobile, tué à l'ennemi le à Connantray-Vaurefroy (Marne) et Robert Régnier[33], résistant, arrêté à La Gravelle, déporté par le train de Langeais au camp de concentration de Neuengamme, disparu le en gare de Lunebourg lors d'un bombardement[29].
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]L'implantation des établissements Bridel (situés précédemment à Martigné-Ferchaud) vers 1960 a beaucoup contribué à l'essor de la ville. Rachetés par le groupe Besnier en 1990, ils sont désormais membres de Lactalis, y compris l'usine de Retiers.
Le XXIe siècle
[modifier | modifier le code]La suppression du canton de Retiers
[modifier | modifier le code]Le canton de Retiers a été supprimé lors de la réforme administrative de 2015 et Retiers fait désormais partie du canton de La Guerche-de-Bretagne.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
De gueules fretté de dix pièces d’hermine.
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2021, la commune comptait 4 540 habitants[Note 26], en évolution de +6,4 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]- zone industrielle de Fromy
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La pierre de Richebourg, menhir en quartzite de forme prismatique (hauteur 3,15 m)[45].
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La pierre de Richebourg.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, reconstruite au XVIIe siècle. On peut y voir trois retables à colonnes torses et à tableaux de cette époque, classés monuments historiques. Le retable du maître-autel possède trois tableaux dont deux illustrant la Pentecôte. Le troisième représente le Christ remettant les clefs du Paradis à Saint-Pierre.
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L'église paroissiale Saint-Pierre.
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L'église paroissiale Saint-Pierre, côté sud.
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Vitrail.
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Vitrail.
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Vitrail.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Retiers est jumelée avec :
Manifestations
[modifier | modifier le code]- Foliklores (surnommé la Folie de l'Anjou bleu) est un festival bisannuel international de musiques et de danses en Pays segréen et à Retiers.
- La Fête des Lumières (animations autour des lumières et marché des artisans avec nocturne des commerçant) week-end vers le .
- : repas et spectacle sur le parc suivi du feu d'artifice sur le stade puis soirée dansante sur le parc.
- Forum des associations début septembre.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Édouard Mahé, né à Rennes le , mort à Retiers en 1992, peintre issu de l'École régionale des beaux-arts de Rennes, puis des de celle des beaux-arts de Paris.
- Henri Mahé (Paris, - New York, ), élevé à Retiers dans sa jeunesse par Aurélie Juveau, sa grand-mère paternelle, est le cousin du précédent.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Céline Blanchard, Retiers et Martigné-Ferchaud : deux chefs-lieux de canton pendant la Révolution, 1788-1800, Rennes, 2002, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 824).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Retiers, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Briand de Coësmes, né vers 1160 à Coësmes, décédé vers 1201, seigneur de Coësmes, de Villepot, de Brossay, de Noyal et du Refuge.
- Guillaume II du Hallay, époux de Jeanne de Montbourcher.
- Personnes en âge de communier.
- François Nouvel, né vers 1738 à Campénéac, décédé le à Retiers.
- Pierre Garnier de la Jarsais, maître des forges de Martigné, né le à Retiers, décédé le à Retiers (tué dans son jardin d'une balle dans la tête lors de la Chouannerie de 1832).
- François Boueste, laboureur, né le à Retiers, décédé le à la Guillaumerie en Retiers.
- Pierre Guyot, propriétaire, né le à Retiers, décédé le à Essé
- Emmanuel-Agathe du Hallay, né en 1739 à Romazy, décédé en 1826 à Paris.
- Anciennes carrières de schiste rose situées dans la vallée du Ruisseau de Sainte-Croix.
- Hameau de Piré-sur-Seiche situé au carrefour de la D 777 et de la D 463.
- Marie Joseph Jaunay, né à Marcillé-Robert, marié le 3 thermidor an II () à Retiers avec Emmanuelle Vallin.
- Probablement Jean-Marie Bulourde, né le à Arbrissel, décédé le à Retiers ou Julien Bulourde, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
- Jean Hanet, né le à Coësmes, décédé le à Retiers.
- Victorien Roulleaux, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
- Victorien François Rouleaux, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
- Henri Turoche, né le à Retiers.
- Alexis Lange, marié le à Retiers avec Marie Beuscher.
- Lucien Harel, né vers 1839, décédé en octobre 1910 à Retiers.
- Alphonse Richard, décédé en septembre 1932.
- Émile Lecrec, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
- Joseph Egu, né le à Sainte-Colombe décédé le à Retiers.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Axe Bretagne-Anjou : 5,3 km supplémentaires à 2 x 2 voies sur le site du Conseil général d'Ille-et-Vilaine.
- « Qualit'eau 35 no 30 p.5 - bulletin du réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Retiers et Arbrissel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arbrissel » (commune d'Arbrissel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Arbrissel » (commune d'Arbrissel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Retiers », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Retiers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Aurélien de Courson, Cartulaire de l'Abbaye de Redon en Bretagne, Paris, Impr. impériale, , XII-CCCXCV-760 (lire en ligne), p. 19.
- Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Vol. 5, Rennes-Paris, Fougeray-Haton, , 804 p. (lire en ligne), p. 666 et A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 675.
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