Prise de Pontorson (1799)
Date | |
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Lieu | Pontorson |
Issue | Victoire des chouans |
République française | Chouans |
Inconnu | • Joseph Picot de Limoëlan |
~ 50 à 100 hommes[1] | 140 à 250 hommes[2],[1] |
~ 50 à 100 prisonniers (relâchés)[1] | 1 mort[2] 1 blessé[2] |
Batailles
- La Chène
- 1re Argentré
- Pont de Cantache
- Paintourteau
- Les Iffs
- Louvigné-du-Désert
- La Poterie
- 1er Rocher de La Piochais
- Saint-Jean-sur-Vilaine
- Ducey
- La Ribassais
- La Bataillère
- 1er La Croix-Avranchin
- Laignelet
- 1er Saint-James
- Carnet
- La Bazouge-du-Désert
- Blanche-Lande
- 1er Fleurigné
- Pocé
- 2eLa Gravelle
- Dourdain
- 1er Saint M'Hervé
- Saint-Marc-le-Blanc
- Tremblay
- Fougères
- La Vieuville
- Bois-Rouland
- Boucéel
- 2e Saint-James
- Mecé
- Pont de Quincampoix
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Lande d'Izé
- Romagné
- 1er La Pellerine
- 2d Saint M'Hervé
- Bréal
- Bais
- Cornillé
- Romazy-Rimou
- La Maison-Neuve
- Juvigné
- Piré
- La Valette
- Saint-Hilaire-des-Landes
- 2e La Pellerine
- Valennes
- Toucheneau
- 1er Saint-Aubin-du-Cormier
Coordonnées | 48° 33′ 15″ nord, 1° 30′ 21″ ouest | |
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La prise de Pontorson se déroule le pendant la Chouannerie.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le [2],[3],[1], à trois heures du matin[1], une troupe de 140[3],[2] à 250[1] chouans commandés par Joseph Picot de Limoëlan[2], commandant de la division de Fougères, entre dans la ville de Pontorson[2],[3],[1]. La garnison, composée de la gendarmerie, de la garde nationale et des hommes de la colonne mobile[1], n'oppose aucune résistance[2],[3],[1].
Un seul des habitants, Hédou, pharmacien et agent municipal, tente de résister[2],[3]. Il devait mener le jour même les conscrits de Pontorson à Saint-Lô[2],[3]. Alors que les chouans se portent à sa pharmacie, il les accueille de deux coups de fusil, qui leur tue un homme et en blesse un autre[2],[3]. Il franchit ensuite une porte dérobée et parvient à s'enfuir à travers champs[2],[3]. En représailles, les chouans saccagent et pillent sa demeure[2],[3].
Craignant que les coups de fusil n'avertissent les cantonnements voisins, les chouans se retirent en emmenant avec eux les jeunes conscrits[2],[3]. Les gendarmes, gardes nationaux et hommes de la colonne mobile sont quant à eux désarmés, puis laissés libres[2],[3],[1]. À 6 heures, après avoir saisi 112 fusils, les chouans quittent la ville et se retirent du côté d'Antrain sans être inquiétés[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jourdan, t. II, 1907, p. 203.
- Le Bouteiller 1988, p. 678.
- Lemas 1894, p. 307.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p.
- Félix Jourdan, La Chouannerie dans l'Avranchin, t. II, Imprimerie de L'Avranchin, , 271 p. (lire en ligne).
- Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne).