Pauline Courtin
Nationalité | française |
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Activité principale |
Artiste lyrique Soprano |
Formation | Conservatoire national de région de MarseilleCNIPAL de MarseilleConservatorio Santa Cecilia de RomeConservatoire national supérieur de musique et de danse de ParisFaculté de droit et de science politique d'Aix-MarseilleUniversité Paris-Dauphine |
Maîtres |
Tibère Raffalli Mady Mesplé |
Conjoint | Christophe Barbier |
Pauline Courtin est une artiste lyrique française, soprano, originaire d'Aix-en-Provence[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Formation musicale
[modifier | modifier le code]Pauline Courtin découvre sa passion pour le chant lyrique après une rencontre marquante avec la soprano sud-coréenne Sumi Jo, moment clé qui la pousse à embrasser pleinement une carrière d'artiste lyrique. Elle commence alors ses études vocales au Conservatoire à rayonnement régional d'Aix-en-Provence, dans la classe du ténor Tibère Raffalli, où elle pose les bases de sa formation musicale[2].
Après un premier prix, obtenu à l'unanimité, au Conservatoire national de région de Marseille, elle se perfectionne au Conservatorio Santa Cecilia de Rome et au Centre national d'insertion professionnelle des artistes lyriques de Marseille où elle se lie d'amitié avec la soprano Mady Mesplé, qui deviendra son mentor[3].
Pauline Courtin est également diplômée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Parcours académique
[modifier | modifier le code]En parallèle de sa carrière musicale, Pauline Courtin a poursuivi des études supérieures en droit public, couronnées par une maîtrise. Elle a également obtenu un Master en management des organisations culturelles à l'Université Paris-Dauphine[4].
Carrière
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]C’est la cheffe d’orchestre Claire Gibault qui la fait débuter dans le répertoire mozartien, en l’engageant dans le rôle de Blondchen de Die Entführung aus dem Serail au Teatro Argentina de Rome et au Teatro del Giglio de Lucca[5], au côté de la Konztanze d’Elena Moșuc (en). Suivront ensuite Despina dans Cosi fan tutte à la Villa Médicis, au Festival de Feldkirch, à l'Opéra de Toulon et à l'Opéra de Saint-Etienne[6], Zerlina dans Don Giovanni au Festival de Saint-Céré, Barbarina au dans Le Nozze di figaro au Théâtre des Champs Elysées, au Barbican Center de Londres et à l'Opéra National de Paris, Papagena dans Die Zauberflöte à l'Opéra de Monte-Carlo.
Répertoire
[modifier | modifier le code]Son timbre cristallin et son aisance scénique en font une interprète idéale pour les rôles de soprano lyrique léger. Citons notamment: Le Feu, la Princesse et le Rossignol dans L'Enfant et les Sortilèges de Ravel au Théâtre du Châtelet, Iphis dans Jephta de Haendel à Rome, Soeur Constance dans Dialogues des Carmélites de Poulenc et Rési dans Valses de Vienne de Johann Strauss à l'Opéra d'Avignon, Eurydice dans Orphée aux Enfers d'Offenbach au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, Anna Reich dans Die Lustigen Weiber von Windsor de Otto Nicolai à La Stadthalle de Bayreuth, Ernestine dans Monsieur Choufleuri d'Offenbach à l’Opéra de Montpellier, Gabrielle dans La Vie Parisienne d'Offenbach à l'Opéra de Nice, Isabelle dans L'Irato de Méhul au Festival de Bonn, Amour dans Orphée de Gluck à l’Opéra de Reims et à l’Opéra de Saint-Etienne, Micaëla dans Carmen de Bizet à l'Opéra Royal de Versailles, Thérèse dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc à Bangkok, Gilda dans Rigoletto de Verdi à l'Opéra de Bordeaux[7],[8]...
Elle travaille sous la direction de chefs prestigieux : René Jacobs, Alain Guingal, Laurence Equilbey, Tiziano Severini, Claude Schnitzler, Jean-Claude Malgoire, Jean-Yves Ossonce, Yoel Levi, Alain Altinoglu, Philippe Auguin, Lothar Zagrosek, Sylvain Cambreling, Evelino Pido… et collabore avec des metteurs en scène tels que Daniele Abbado, Yves Beaunesne, Giorgio Barberio Corsetti, Patrice Caurier, Moshe Leiser, Jean-Louis Martinoty, Jean-Claude Auvray, Eric Génovèse, Laurent Pelly, Christoph Marthaler...
La musique contemporaine
[modifier | modifier le code]Ardente défenseuse de la musique contemporaine, elle chante aussi Lucy dans L'Héritière de Jean-Michel Damase à l'Opéra de Marseille, Gretel dans Hänsel et Gretel d'Engelbert Humperdinck à l'Opéra de Rome, Frau Signora Süssauer et Frau Knochen dans Die Drei Rätsel de Detlev Glanert à l'Opéra de Montpellier, Pollicino de Hanz Werner Henze au Teatro Vascello...
Elle créé plusieurs rôles dans des opéras de compositeurs actuels: Le Chat dans Le Luthier de Venise de Gualtiero Dazzi au Théâtre du Châtelet, Marie dans Les Oiseaux de passage de Fabio Vacchi au Teatro comunale de Bologne, La donna delle carte et il bambino morto dans Il Letto della storia de Fabio Vacchi, au Teatro del Maggio fiorentino, Musetta dans Mimi, Scènes de la vie de bohème de Frédéric Verrières au Théâtre National de Zagreb, Lydia dans Colomba de Jean-Claude Petit[9],[1].
Collaboration artistique avec Christophe Barbier
[modifier | modifier le code]Pauline Courtin est mariée à Christophe Barbier[10], journaliste, éditorialiste et artiste dramatique français. Ensemble, ils forment un duo créatif unique, alliant leurs passions pour la musique, le théâtre, et la littérature[11]. Leur collaboration artistique témoigne d’une complémentarité rare entre deux univers, et d’une volonté commune de faire vivre les grandes œuvres dans des formes nouvelles. Leur objectif est de rendre les grands textes et les œuvres des compositeurs majeurs accessibles à un public plus large, en cassant les barrières souvent perçues entre la musique classique et le grand public[12]. Après Choses vues et chantées d'après Victor Hugo, Mozart, mon amour[13], dans lequel Pauline Courtin interprète le rôle de Constance Mozart, a été donné entre avril 2023 et juillet 2024 au Théâtre de Poche Montparnasse[14] avant de partir en tournée à la Salle Gaveau, au Festival Les Trois Coups de Jarnac, aux Nocturnes de la Villa Ephrussi.
Dans les médias
[modifier | modifier le code]Le 29 novembre 2024, Pauline Courtin fait son apparition dans l'émission Les Grosses Têtes animée par Laurent Ruquier[15].
Discographie et vidéographie
[modifier | modifier le code]- Etienne-Nicolas Mehul, L'irato (en), L'arte del mondo, Werner Ehrhardt (dir.), MiljenkoTurk, Cyril Auvity, Alain Buet, Capriccio CD[16]
- Wolfgang Amadeus Mozart, Le Nozze di Figaro, Concerto Köhln, René Jacobs (dir.), Luca Pisaroni, Annette Dasch, Pietro Spagnoli, Rosemary Joshua, Angelika Kirchschlager; DVD BelAir Classiques
- Jacques Offenbach, Orphée aux enfers, Camerata de Salzbourg, Alain Altinoglu (dir.), Yves Beaunesne (ms.), Mathias Vidal, Julien Behr, Soula Parassidis; BelAir Média[17]
- La Boîte à Musique de Jean-François Zygel, saison 5, Giuseppe Verdi[18],[19]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ER, « Pauline Courtin : la carrière d'une soprano exceptionnelle », sur La Grande Musique, (consulté le )
- Michel Egéa, « Pauline Courtin, Le visage et la voix d'un ange brun », Gens du sud,
- Catherine Scholler, « Pauline Courtin, soprano jeune espoir », sur ResMusica, (consulté le )
- « Pauline Courtin et Anahit Serekian - Opéra passion », sur Journal Ventilo (consulté le )
- (it) « "Il Ratto dal seraglio" al Giglio », Il Tirreno,
- « Pauline Courtin | Opéra National de Bordeaux », sur www.opera-bordeaux.com (consulté le )
- « Rigoletto - Bordeaux - Genovèse - Altinoglu », sur www.forumopera.com (consulté le )
- « Pauline Courtin », sur Cie C.Barbier (consulté le )
- « Pauline Courtin », sur www.ouverture.net (consulté le )
- Purepeople, « Christophe Barbier avec sa femme Pauline Courtin lors de la Grande Conférence du collectif agirensemble à l'occasion de la présentation du livre de BHL », sur www.purepeople.com (consulté le )
- Prisma Média, « Christophe Barbier (BFMTV) en couple : qui est sa femme Pauline Courtin ? - Gala », sur Gala.fr, (consulté le )
- Le Figaro TV, « Bienvenue en Île de France présenté par Victoire Sikora - Mozart, mon amour au Théâtre de Poche », sur Le Figaro TV,
- ER, « Mozart Mon Amour : Barbier et Pauline Courtin en Harmonie », sur La Grande Musique, (consulté le )
- « Pour l’amour de Mozart », sur lejdd.fr, (consulté le )
- « "Les Grosses Têtes" : Olivier de Kersauson aide Adil Rami à laisser parler son cœur »
- Catherine Scholler, « Méhul : L’emporté », sur ResMusica, (consulté le )
- « Orphée aux Enfers | Operavision », sur operavision.eu (consulté le )
- Verdi - La boîte à musique de Jean-François Zygel - Télé-Loisirs, consulté le
- Le Zapping du PAF, « Giuseppe Verdi à l'honneur ce soir dans "La Boîte à musique de Jean-François Zygel" sur France 2 », sur Le Zapping du PAF (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :