Paul Estermann
Discipline | Saut d'obstacles (CSO) |
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Nationalité | Suisse |
Naissance | Lucerne |
Taille | 1,80 m (5′ 11″) |
Poids | 77 kg (169 lb) |
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Paul Estermann, né le à Lucerne, est un cavalier suisse de saut d'obstacles. Il a participé aux Jeux olympiques d'été de 2012, terminant 4e avec l'équipe suisse, ce qui lui a valu d'être élu cavalier suisse de l'année.
Depuis 2017, Estermann est mis en cause pour des maltraitances et des violences sur sa jument Castlefield Eclipse. Il est condamné en appel à quatre ans de suspension de compétition à partir de 2023.
Carrière et Palmarès
[modifier | modifier le code]Paul Estermann s'est entraîné au centre équestre de Ruedi Stussi à Sihlbrugg ; il dirige ensuite le Reitsportcenter Estermann, un centre d'entraînement pour cavaliers et chevaux situé à Hildisrieden, en Suisse, depuis 2001[1]
Il est élu cavalier suisse de l'année en 2012[1]. Il remporte en effet cette même année un diplôme olympique aux Jeux olympiques d'été de 2012, en terminant à la quatrième place du saut d'obstacles par équipes avec Steve Guerdat, Pius Schwizer et Werner Muff. Il termine 17e en individuel[2].
Paul Estermann concourt également en Suisse, où il remporte la 7e place lors du tournoi CSI de Bâle le sur le dos de Maloubet du Temple, monture confiée par Mr. Arturo Fasana. La veille, Paul Estermann est également le seul Suisse à figurer parmi les 10 barragistes : il termine 9e avec, cette fois-ci, la jument Castlefield Eclipse[3].
Condamnation pour violences sur ses chevaux
[modifier | modifier le code]Il est accusé au printemps 2017 d'avoir commis des violences contre deux de ses chevaux, Castlefield Eclipse et Lord Pepsi. Condamné une première fois en appel, il demande l'acquittement lors du second appel. Le jugement a lieu en [4],[5].
Il est confirmé coupable des faits qui lui sont reprochés par le tribunal cantonal de Lucerne en fin d'année 2022[6]. Il est suspendu de toute compétition par la commission des sanctions de la fédération équestre suisse (COSAN) pour 7 ans, à compter d'avril 2023[7]. D'après le résumé qu'en fourni le média Bluewin, le cavalier « n’a fait preuve ni de discernement ni de remords pour ses actes »[8]. De plus, il a « volontairement infligé des blessures moyennement graves à un cheval en lui provoquant de fortes douleurs »[9]. La COSAN en a conclu que son comportement envers ses chevaux est « absolument inacceptable », qualifiant Estermann d'« égoïste et agressif »[8]. Sa peine est finalement réduite à quatre ans de suspension après appel[10].
Lien externe
[modifier | modifier le code](en) Fiche sur sports-reference.com
Références
[modifier | modifier le code]- « Paul Estermann », Fédération équestre internationale (consulté le ).
- (en) « Switzerland Equestrianism at the 2012 London Summer Games », Sports Reference LLC (consulté le ).
- « CSI de Bâle », Actualités équestres romandes (consulté le ).
- (en) « Paul Estermann à nouveau devant la justice », sur grandprix.info (consulté le ).
- Agence télégraphique suisse, « Canton de Lucerne – Paul Estermann puni pour avoir maltraité ses chevaux », sur 24 heures, (consulté le ).
- Marie Lacombe, « Paul Estermann définitivement condamné pour cruauté envers les animaux », sur Info Jumping, (consulté le ).
- « Hippisme: Paul Estermann interdit de compétition pour 7 ans », sur RTSSport.ch, (consulté le ).
- « Estermann interdit de concourir pendant sept ans », sur Bluewin (consulté le ).
- « Sept ans de suspension pour le cavalier de saut Paul Estermann », sur www.cavalier-romand.ch, Le Cavalier Romand, (consulté le ).
- Adèle Vaupré, « Cruauté animale : Quatre ans de suspension en appel pour Paul Estermann », sur Cheval Magazine, (consulté le ).