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Parti des automobilistes

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Parti des automobilistes
(de) Auto-Partei
Image illustrative de l’article Parti des automobilistes
Logotype officiel.
Présentation
Président Jürg Scherrer
Fondation 1985
Siège CP 332
4622 Egerkingen
Idéologie Nationalisme, extrême droite, populisme
Couleurs Rouge
Site web http://www.auto-partei.ch

Le Parti des automobilistes est un parti politique suisse fondé en 1985 à Zurich[1]. Il porta successivement le nom de Parti des automobilistes (1985-1994) en réaction à la vague politique écologiste d'alors, puis de Parti suisse de la liberté (1994-2009) avant de reprendre son nom d'origine le , lors de son assemblée générale[2].

Entré au Conseil national en 1987, le parti comptera jusqu'à 8 députés lors de la législature 1991-1995.

Créé en réponse aux succès de la gauche et des écologistes, le parti s'appelle d'abord le « Parti des automobilistes ». Ses idées politiques sont très proches de l'UDC[3], bien que le parti s'engage très rapidement sur des thèmes d'extrême-droite. En 1992, il s'oppose avec l'UDC à l'entrée de la Suisse au sein de l'EEE. En 1994, la section zurichoise désire lancer une discussion sur « la peine de mort pour les dealers »[4]. Pour les élections de 1995, le parti reprend sa charge contre les étrangers avec le slogan « Das Boot Säuft Ab! » (Le bateau coule!) en référence à « Das Boot Ist Voll! » (La barque est pleine!).

En 2007, le parti a lancé avec les Démocrates suisses l'initiative « Pour la liberté d'expression - non aux muselières ! », dont le but est d'abolir la norme pénale contre le racisme[5]. Faute de signatures, elle est abandonnée[6].

Déclin du PSL et montée simultanée de l'UDC

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Après avoir obtenu plusieurs mandats communaux, cantonaux et même nationaux (8 mandats entre 1991-1995 et 7 entre 1995-1999), le parti se voit quasiment absorbé par l'UDC lors des élections fédérales de 1999, où des ex-membres importants de la présidence et même des sections cantonales entières rejoignent l'UDC[7]. Son ancien président Roland Borer (président du PSL de 1994-1998) devient également membre et élu de l'UDC en 1999, tout comme Ulrich Giezendanner qui se fait réélire sous les couleurs de l'UDC.

  • Lors des élections cantonales de Zurich de 1999, les 3 mandats du PSL sont récupérés par l'UDC[8]. À Saint-Gall, la moitié des élus PSL avaient rejoint l'UDC lors d'un transfert[9] et la section cantonale décida sa dissolution en .
  • En 2000, tous les sièges du PSL sont perdus à Schaffhouse et Bâle-Ville au profit d'une augmentation sensible des sièges de l'UDC.
  • En 2001, les membres élus à Soleure sous l'étiquette PSL rejoignent tous l'UDC[10]. Les résultats du PSL passent de 7,1 % (1997) à 0 % (2001) alors que l'UDC passe de 4,7 % (1997) à 13,8 % en 2001[11].
  • En 2002, à Berne, le PSL perd ses 2 sièges, alors qu'il en avait gagné 4 en 1998 (deux membres avaient rejoint l'UDC)[10].
  • En 2003, lors des élections fédérales, le PSL n'est plus enregistré au sein du Registre des partis tenus par la Chancellerie fédérale[12].
  • En 2005, le PSL perd son dernier mandat lors des élections en Argovie.
  • En 2006, le PSL gagne à nouveau un siège au parlement bernois, qu'il perdra lors des élections cantonales de 2010 en ne présentant aucun candidat.
  • En 2009, le conseiller municipal PSL René Schlauri (exécutif) de Bienne quitte le parti et rejoint l'UDC. Les membres du PSL créent un nouveau parti, Les Confédérés.
  • En 2012, le Parti des automobilistes ne détient plus aucun mandat cantonal et un seul mandat communal dans toute la Suisse, avec Werner Pauli, élu au législatif de la ville de Berne[13] sur une liste des indépendants de droite[14]. Lors des élections communales bernoises, il ne se présente plus, ni aucun autre candidat du parti[14].

En 2010, on comptait quatre partis cantonaux dans les canton d'Argovie, de Berne, de Lucerne et Zurich[15].

À la suite du retour de l'ancien nom, de nouvelles sections ont vu le jour. En 2012, le parti existait dans les cantons d'Argovie, de Bâle-Campagne, Berne, Lucerne, Soleure, de Thurgovie, et de Zurich.

Le parti ne présente aucune liste pour les élections fédérales de 2023.

Notes et références

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  1. Hans Hirter (trad. Olivier Meuwly), « Parti de la liberté » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. (de) « Die Lobby für freie Mobilität - auto-partei.ch - Freiheits-Partei FPS », sur freiheits-partei.ch via Wikiwix (consulté le ).
  3. Politische Ziele der Freiheits-Partei / Auto-Partei Kt. ZH - Freiheits-Partei FPS
  4. http://www.anneepolitique.ch/docu/HP-FP.pdf , p. 6
  5. Abolition de la norme pénale contre le racisme, 20 minutes, 7 août 2007
  6. « Initiative populaire fédérale «Pour la liberté d’expression – non aux muselières!» », Publications des départements et des offices de la Confédération,‎ (lire en ligne)
  7. «The radical right in Switzerland: continuity and change - 1945-2000», Damir Skenderovic, Berghahn Book, p. 108
  8. « Kanton Zürich - Wahlen 1999 », sur zh.ch via Wikiwix (consulté le ).
  9. http://www.anneepolitique.ch/docu/HP-FP.pdf , p. 10
  10. a et b http://www.anneepolitique.ch/docu/HP-FP.pdf , p. 11
  11. http://www.so.ch/fileadmin/internet/sk/skrde/xls/abstimmungen/2001/parteienstaerken_bis_2001.xls
  12. « Registre des partis », sur admin.ch via Wikiwix (consulté le ).
  13. (de) « Auto-partei.ch - Mandatsträger der auto-partei.ch », sur auto-partei.ch via Wikiwix (consulté le ).
  14. a et b hae, rah et wrs, « 460 Kandidaten für 80 Stadtratssitze », Berner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (de) « Auto-partei.ch », sur auto-partei.ch (consulté le ).

Liens externes

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