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Parti démocrate-chrétien (Bolivie)

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Parti démocrate-chrétien
(es) Partido Demócrata Cristiano
Image illustrative de l’article Parti démocrate-chrétien (Bolivie)
Logotype officiel.
Présentation
Président Jorge Suárez Vargas
Fondation
Siège La Paz, Bolivie
Positionnement Droite à extrême droite
Idéologie Démocratie chrétienne
Fondamentalisme chrétien
Conservatisme
Populisme de droite
Anti-communisme
Affiliation nationale Nous croyons (depuis 2020)
Affiliation internationale Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique
Adhérents 59 408 (2013)
Couleurs Rouge
Site web pdcbolivia.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Le Parti démocrate-chrétien (en espagnol : Partido Demócrata Cristiano) est un parti politique bolivien, fondé en 1954, membre de l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique.

Le parti est fondé le sous l'appellation de Parti social chrétien (PSC), mais n'adopte sa dénomination actuelle que lors d'un congrès en novembre 1964. Ses fondements intellectuels étaient alors basés sur la doctrine sociale de l'Église catholique et le parti était présenté comme une troisième voie, entre le capitalisme et le socialisme.

Au fil du temps, le parti n'accède jamais directement au pouvoir, mais supporte des gouvernements ou fait partie de coalitions qui sont alors portés au pouvoir, tels que le gouvernement de René Barrientos en 1967, le gouvernement d'Hernán Siles Zuazo en 1982 ou en association avec l'Action démocratique nationaliste d'Hugo Banzer en 1997.

Pour l'élection présidentielle de 2019, le parti présente la candidature du pasteur évangélique Chi Hyun Chung[1]. Celui-ci, parfois comparé au président brésilien Jair Bolsonaro, se définit comme « un capitaliste chrétien » et considère Evo Morales comme « un centriste dirigeant un système communiste ». Il défend des positions très conservatrices, perçues comme misogynes et homophobes. Il se prononce en faveur d'un couvre-feu pour tous les mineurs, estime qu'une « femme doit être éduquée de manière à ce qu'elle se comporte comme telle » et que les homosexuels doivent recevoir des soins psychiatriques pour retrouver « leur identité sexuelle innée »[2]. Il obtient la troisième place avec 8,78 % des voix.

Notes et références

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  1. (es) Sierra, « “Chi puede”, el pastor coreano que se transformó en el candidato sorpresa en Bolivia », sur Infobae (consulté le )
  2. « Élections boliviennes : face à Evo Morales, une opposition déchirée », sur France 24, (consulté le )