Pour les autres classements, Wiggins s'adjuge celui par points, tandis que le BelgeFrederik Veuchelen (Vacansoleil-DCM) s'adjuge le maillot de meilleur grimpeur et l'AméricainTejay van Garderen (BMC Racing) celui de meilleur jeune. L'équipe néerlandaise Vacansoleil-DCM, vainqueur de trois étapes gagne le classement par équipes.
Après un contre-la-montre inaugural de 9,4 km et une étape de plaine propice aux bordures, le parcours propose 2 étapes pour puncheurs. Ensuite, les coureurs participeront à une étape de moyenne montagne, arrivant au sommet de la montée Laurent Jalabert à Mende. Puis, ce sera une étape pour les baroudeurs et une étape de moyenne montagne. Enfin, ce Paris-Nice se terminera par un contre-la-montre sur le Col d'Èze[1],[2],[3].
Cette étape est tracée dans les plaines de la Beauce, propices aux bordures. Les coureurs passeront notamment par la côte des Granges-le-Roi (11,5 km à 3,1 %), une ascension de 3e catégorie dont le sommet est placé au km 85, et un sprint intermédiaire (km 140). L'arrivée est jugée à Orléans, après 185,5 km de course depuis Mantes-la-Jolie, à travers les Yvelines, l'Essonne, l'Eure-et-Loir et le Loiret.
Alors que Nick Nuyens (Saxo Bank) est non-partant, le vent n'incite pas à l'attaque, et ce malgré le rythme modéré du peloton (30 km/h). Il faut ainsi attendre le km 60 pour voir la première attaque. Olivier Kaisen (Lotto-Belisol) s'échappe. Il atteint rapidement 1 min 30 s d'avance sur peloton, tandis qu'Ivan Basso (Liquigas-Cannondale) chute au km 72 mais reprend sa place au sein du peloton, puis jusqu'à 2 min 50 s, au pied de la côte des Granges-le-Roi. Le Belge passe logiquement en tête au sommet. Dans le peloton, Thomas De Gendt (Vacansoleil-DCM) conforte son maillot à pois en devançant Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quick Step) pour la 2e place.
Petit à petit, le reste du peloton va constituer 2 groupes. Le groupe maillot jaune est composé d'environ 80 coureurs et derrière on retrouve un groupe de 70 unités, avec notamment Jean-Christophe Péraud (AG2R La Mondiale), Janez Brajkovič (Astana), Thor Hushovd (BMC Racing), Rein Taaramäe (Cofidis), Igor Antón (Euskaltel-Euskadi), Richie Porte et Kanstantsin Siutsou (Sky), Thomas De Gendt (Vacansoleil-DCM), Basso et Andy Schleck. Le groupe de tête va augmenter son avance, le groupe maillot jaune, mené par les équipes Saur-Sojasun de Jérôme Coppel lui aussi piégé, ayant 1 min 45 s de retard au sprint intermédiaire, remporté par Wiggins devant Valverde et Monfort. À 25 km de l'arrivée, elle est passée à 2 min 17 s.
À 4 km de l'arrivée, Westra attaque, mais Chavanel ramène le groupe. Le champion de France effectue d'ailleurs un gros travail dans les derniers kilomètres. Peu après la flamme rouge, Vanmarcke attaque, Ravard va le chercher, mais Maes ramène le groupe. Degenkolb lance le sprint à 300 m de la ligne, mais Boonen, parfaitement lancé par Maes, s'impose à Orléans. Il devance Rojas et Degenkolb. Wiggins s'empare du maillot jaune, avec 6 s d'avance sur Leipheimer et 7 sur le vainqueur du jour, qui s'empare du maillot vert. Le groupe maillot jaune termine à 2 min 29 s, le groupe Taaramäe à 10 min 58 s. Le classement général est ainsi chamboulé, et les prétendants à la victoire finale réduit à une dizaine de coureurs[11].
Après environ 80 km de plat, le parcours est vallonné par une multitude de petites côtes, dont seule une montée de 3e catégorie, la côte de Bourganeuf (1,2 km à 4 %), dont le sommet est au km 167,5, est répertoriée. Après le sprint intermédiaire (km 186), les coureurs aborderont la montée vers le lac de Vassivière (5,2 km à 3,9 %), classée en 3e catégorie, au sommet de laquelle sera jugée l'arrivée, après 194 km de course depuis Vierzon, à travers le Cher, l'Indre, la Creuse et la Haute-Vienne.
Au km 140, quelques coureurs, dont Pierre Cazaux (Euskaltel-Euskadi) et David Moncoutié (Cofidis), chutent. Une fois ces coureurs revenus, le peloton va enclencher la poursuite, réduisant l'avance des hommes de tête à 3 min 15 s à 40 km de l'arrivée. Au pied de la côte de Bourganeuf, où le retard du peloton est de 2 min 55 s, les Movistar accélèrent. L'écart n'est plus que de 2 min 10 s au sommet, où Curvers devance Engoulvent et Mørkøv, et de 1 min 10 s à 20 km de la ligne. À 14 km du but, Engoulvent attaque. Si ses ex-compagnons sont repris 4 km plus loin, il passe avec 7 s d'avance sur le peloton, réglé par Geraint Thomas (Sky) et José Iván Gutiérrez (Movistar), au sprint intermédiaire. Il est finalement revu 1 km plus loin.
À 4 km de l'arrivée, Sergueï Lagoutine (Vacansoleil-DCM) attaque. Il parvient à prendre une douzaine de secondes d'avance, mais est repris sous la flamme rouge, tandis que Carlos Barredo (Rabobank) est un temps intercalé. La victoire va donc se jouer au sprint, dans un peloton d'une soixantaine de coureurs. Alejandro Valverde (Movistar) lance le sprint à 500 m de la ligne et devance Simon Gerrans (GreenEDGE), mal placé au moment de l'accélération de l'espagnol, et Gianni Meersman (Lotto-Belisol). Tom Boonen (Omega Pharma-Quick Step), 3e au départ de l'étape, termine 136e à 4 min 44 s et Geraint Thomas, 9e le matin même, 128e à 3 min 17 s. D'autres coureurs présents dans le groupe de tête la vieille ont lâché, n'étant plus que 13, se tenant en moins de 55 s, à pouvoir remporter ce Paris-Nice. Autre changement : Valverde, qui s'empare également du maillot vert, remonte à la 6e place du classement général grâce aux 10 s de bonification, à 20 s de Bradley Wiggins (Sky).
Après des débuts plats, mis à part une courte descente après une grosse dizaine de kilomètres, les coureurs escaladent la côte de Fangas (7,7 km à 4,9 %), classée en 2e catégorie. Une fois le sommet (km 60) franchi, le parcours emprunte un peu de plat, puis deux ascensions non répertoriées. Au sommet de la deuxième se trouve la zone de ravitaillement (km 77,5), avant une longue descente. Ensuite, la route monte, via notamment la côte de Blanquie (3 km à 5,9 %) et la côte de Quotidiane (1,6 km 6,9 %), respectivement classées en 3e et 2e catégorie et dont les sommets sont aux km 100,5 et 108. S'ensuit une petite dizaine de kilomètres de plat, puis une assez longue descente et une trentaine de kilomètres légèrement vallonnés, en passant par le sprint intermédiaire (km 142). Les coureurs grimpent alors la côte d'Aubert le Crès (4,1 km à 2,8 %), une ascension de 3e catégorie dont le sommet est au km 163,5, puis passent par du plat et un final en montée, avec le sommet de la côte de Bourran (0,5 km à 7,9 %), classée en 3e catégorie, à 2 km de l'arrivée, jugée à Rodez, après 178 km de course depuis Brive-la-Gaillarde, à travers la Corrèze, le Lot, le Cantal et l'Aveyron.
La formation Rabobank prend alors les commandes du peloton, contrôlant l'écart autour de 3 min 30 s. Maté va alors passer en tête des 3 premières ascensions du jour, à chaque fois devant De Clerq. Péraud complète le podium les 2 premières fois, Howard la 3e. Peu après le sommet de la côte de Quotidiane, où l'écart avec le peloton est de 2 min 30 s, l'équipe Lampre-ISD vient participer à la poursuite. Les échappés n'ont plus que 1 min 55 s d'avance à 50 km de l'arrivée et 1 min 20 s au sprint intermédiaire, remporté par Howard devant De Clercq et Fédrigo. Maté va lâcher prise, puis être repris par le peloton à 24 km de l'arrivée. À 21 km du but, plusieurs coureurs, dont Blel Kadri (AG2R La Mondiale) et David Arroyo (Movistar), chutent, puis les hommes de tête sont revus 1 km plus loin.
Dans la côte d'Aubert le Crès, le peloton, mené par les Omega Pharma-Quick Step, se réduit à une soixantaine d'unités. Ivan Basso (Liquigas-Cannondale), Thor Hushovd (BMC Racing) et Tom Boonen (Omega Pharma-Quick Step), notamment, sont ainsi lâchés. À 1 km du sommet, Thomas De Gendt (Vacansoleil-DCM), le maillot à pois, s'extirpe du peloton et passe en tête au sommet, quelques secondes devant David Arroyo (Movistar) et son coéquipier Frederik Veuchelen. Il poursuit son effort, parvient à prendre 20 s d'avance, mais le peloton, mené par la formation Movistar, le reprend à 8 km de l'arrivée. Quelques hectomètres plus loin, Simon Gerrans (GreenEDGE) chute. Dans la côte de Bourran, Andreas Klöden (RadioShack-Nissan) attaque, mais est repris à 500 m de la ligne, tandis que la formation Lampre-ISD a pris les commandes du peloton sous la flamme rouge. Grega Bole (Lampre-ISD) va alors lancer le sprint, mais c'est Gianni Meersman (Lotto-Belisol) qui s'impose, en devançant le Slovène et Lieuwe Westra (Vacansoleil-DCM), qui remonte en prenant la 6e place du classement général grâce à ses 4 s de bonifications.
Le début est plutôt vallonné, avec notamment le col d'Aujols (1,7 km à 5,4 %). Après le sommet (km 15,5), le parcours emprunte une brève descente, une grosse vingtaine de kilomètres de plat, une longue descente et (35 km de plat. Ensuite, il passe par la côte de la Malène (4,2 km à 7,9 %), classée en 1re catégorie et dont le sommet est placé au km 96, et 3 côtes, dont seule la dernière, la côte du Calya (1,9 km à 5 %), classée en 3e catégorie, est répertoriée. Après ce dernier sommet (km 111,5), une descente de (12,5 km et (16,5 km de plat sont programmés. S'ensuit la côte de l'Estrade (6,1 km à 8,1 %), une ascension de 1re catégorie dont le sommet est au km 146,5, une assez longue descente et du plat. Les coureurs enchainent alors la côte de Chabrits (1,9 km à 5,9 %), classée en 2e catégorie et avec un sommet situé au km 170,5, le sprint intermédiaire (km 175) et la montée de la Croix-Neuve (3 km à 10,1 %), à Mende. L'arrivée est jugée au sommet de cette ascension de 1re catégorie, après 178,5 km de course depuis Onet-le-Château, à travers l'Aveyron et la Lozère.
Après la côte du Calya, où les hommes de tête passent dans le même ordre au sommet que lors des 2 premières ascensions, l'équipe Movistar enclenche la poursuite. À une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée, Blel Kadri (AG2R La Mondiale) chute lourdement et abandonne, ainsi que son compatriote Sandy Casar (FDJ-BigMat). Peu après, la formation BMC Racing va participer à la poursuite. Dans la côte de l'Estrade, que les échappés abordent avec 2 min 20 s d'avance, Seeldrayers attaque, suivi de Laurens ten Dam (Rabobank). Au sommet, les hommes de tête, qui passent à nouveau dans le même ordre, possèdent 1 min 20 s sur Seeldrayers et ten Dam, et 1 min 40 s sur le peloton, qui est réglé par De Gendt et a perdu de nombreux coureurs, notamment Simon Gerrans (GreenEDGE). Peu avant le sommet de la côte de Chabris, le duo de poursuivant rejoint les hommes de tête. Le peloton est à quelques secondes, puis Veucheulen se détache pour aller prendre la 1re place au sommet. Tandis que ses compagnons sont repris, il poursuit son effort et parvient à maintenir un écart de quelques secondes. Il est finalement rejoint au pied de la montée finale.
Le rythme très soutenu imprimé par Rigoberto Urán puis Richie Porte (Sky) va écrémer le peloton. Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quick Step) est notamment lâché. Sous la flamme rouge, Arnold Jeannesson (FDJ-BigMat) attaque, mais le maillot jaune Bradley Wiggins (Sky) ramène le groupe, tandis que Tejay van Garderen (BMC Racing) et Maxime Monfort (RadioShack-Nissan) cèdent du terrain. Wiggins relance, mais Lieuwe Westra (Vacansoleil-DCM) accélère à 600 m de la ligne. Il prend rapidement du terrain et s'impose avec 6 s d'avance sur Alejandro Valverde (Movistar) et Wiggins. Au classement général, Bradley Wiggins conserve son maillot jaune, 6 s devant le vainqueur du jour et 10 s devant Levi Leipheimer (Omega Pharma-Quick Step). Parmi les classements annexes, un seul changement notable est à signaler, à savoir la prise de pouvoir de Veuchelen au classement du meilleur grimpeur.
Le début d'étape est légèrement vallonné, avec notamment la côte de Buisson (1,9 km à 4,5 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est au km 15,5. Après la côte du Pas du Ventoux (5,1 km à 5,6 %), une ascension de 2e catégorie dont le sommet est au km 40,5, et la descente qui va avec, la route monte pendant une quarantaine de kilomètres, passant entre autres par la côte d'Aurel (4,3 km à 4,3 %), classée en 3e catégorie et au sommet placé au km 66,5. Puis, le parcours emprunte une longue descente, un peu de plat, la côte de Mourres (2,8 km à 4,8 %), une montée de 3e catégorie au sommet situé au km 120,5, (20 km globalement plats et une descente de (16 km. Les coureurs sont alors à l'entrée du circuit final, (3 km avant le sprint intermédiaire, situé sur la ligne d'arrivée. La boucle finale est légèrement vallonnée, passant notamment par la côte des Marquises (1,3 km à 6,8 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est situé au km 166. L'arrivée est jugée à Sisteron, après 178,5 km de course depuis Suze-la-Rousse, à travers la Drôme, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence.
Les premiers kilomètres sont très rapides, ce qui provoque l'explosion du peloton. Après 5 km de course, on retrouve 26 coureurs dans le groupe de tête, dont Bradley Wiggins (Sky), Lieuwe Westra (Vacansoleil-DCM) et Levi Leipheimer (Omega Pharma-Quick Step), les trois premiers du classement général, ainsi que le maillot blanc Tejay van Garderen (BMC Racing), 6e au départ de l'étape. Les six autres membres du Top 10 sont absents de ce groupe. Frederik Veuchelen (Vacansoleil-DCM) est en revanche présent, et en profite pour passer en tête au sommet de la côte de Buisson. Tandis que le peloton va se reformer derrière les hommes de tête, l'écart entre le groupe maillot jaune, mené par les Sky, et le peloton, mené par les Movistar, va monter jusqu'à 1 min. Au km 36, Jens Voigt (RadioShack-Nissan) et Veuchelen s'echappent, alors que le peloton refait son retard sur le groupe maillot jaune et que la jonction s'opère peu avant le sommet de la côte du Pas du Ventoux. Simon Geschke (Project 1t4i) rejoint le duo de tête dans la descente, puis Mikaël Cherel (AG2R La Mondiale), Luis León Sánchez (Rabobank), déjà intercalé dans la côte du Pas du Ventoux en compagnie Michael Albasini (GreenEDGE), et Anthony Geslin (FDJ-BigMat) font de même au km 52, imités peu après par Daniel Navarro (Saxo Bank). Les 7 hommes de tête creusent rapidement l'écart, ayant 4 min 15 s au sommet de la côte d’Aurel, où Veuchelen passe en tête, en devançant Voigt et Cherel.
Puis, l'équipe Sky stabilise l'écart autour de 4 min. Tandis ce temps-là, Bauke Mollema (Rabobank) et Ivan Basso (Liquigas-Cannondale) abandonnent, et Veuchelen passe en tête de la côte de Mourres devant Geschke et Voigt. Les Cofidis se joignent aux Sky pour assurer la poursuite, et l'écart se réduit à 2 min 25 s. Les Liquigas-Cannondale tentent une bordure en vain. Plusieurs équipes assument la poursuite, et l'écart a chuté à 1 min 10 s au moment d'aborder le circuit final.
La formation Omega Pharma-Quick Step va alors prendre les commandes du peloton. Dans la côte des Marquise, Sánchez fait exploser l'échappée. Son attaque fait d'abord craquer Veuchelen, puis au sommet il n'est plus accompagné que par Voigt et Chérel. Ce dernier est lâché à 9 km de l'arrivée, puis est repris par Geslin, Geschke et Navarro, tandis que Veuchelen est repris et lâché par le peloton. Le duo de tête parvient à maintenir une avance d'1 min 5 s, une marge suffisante pour se disputer la victoire d'étape. A 300 m de la ligne, Voigt lance le sprint, mais Sanchez s'impose de peu. Heinrich Haussler (Garmin-Barracuda) règle le sprint du peloton, qui a repris le quatuor de poursuivant dans le dernier kilomètre, à 14 s. Aucun changement significatif au classement général est à signaler.
Après 40 km plutôt plats, la route emprunte de longs faux plats montants, avant d'enchaîner deux cols de 2e catégorie, le col des Lèques (6,6 km à 5 %) et le col de Luens (6,9 km à 4,7 %), dont les sommets respectifs sont aux km 73,5 et 91. Puis, le parcours descend brièvement et monte, cette montée s'achevant par la côte de Peyroules (1,1 km à 6,1 %), classée en 3e catégorie. Une fois le sommet (km 99) franchit, les coureurs passent par une vingtaine de kilomètres de plat, une longue descente et une montée non-répertoriée vers le sprint intermédiaire (km 150). Après un peu de plat, le col de Vence (9,7 km à 6,6 %), classé en 1re catégorie, est programmé. Le sommet (km 165) passé, s'ensuit une très courte descente, une assez courte ascension non-répertoriée, une très longue descente et du plat. L'arrivée est jugée à Nice, après 219,5 km de course depuis Sisteron, à travers les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes.
Pour la dernière étape de cette Course au soleil, les coureurs partent de Nice pour un chrono en côte sur les pentes du col d'Èze (9,6 km à 4,7 %), classé en 1re catégorie.
Le classement général, dont le leader porte le maillot jaune, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des 6 étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire).
Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 22, 20, 18, 16 points, puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 20e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (3, 2 et 1 points). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général.
Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot à pois, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions de 1re (10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 pts), 2e (7, 5, 3, 2 et 1 pts) et 3e (4, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions de 1re, puis de 2e, enfin de 3e catégorie, classement général.
Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées[13].