Parc El Capricho
Parc de la Ciutadella
Destination initiale |
Jardin privé |
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Destination actuelle |
Jardin public |
Style | |
Construction | |
Ouverture | |
Surface |
170 000 m2 |
Patrimonialité | |
Site web |
Pays | |
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Communauté autonome | |
Province | |
Commune |
Coordonnées |
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Le parc El Capricho est un espace vert et un jardin historique du quartier d'Alameda de Osuna, dans le district de Barajas, au nord-ouest de la ville de Madrid.
Présentation
[modifier | modifier le code]D'une superficie de 14 hectares, il est considéré comme l’un des plus beaux parcs de la ville, avec des monuments importants, la place du Capricho, le palais, l’étang, la place des Empereurs, les fontaines aux dauphins et celles des grenouilles. Il mêle les influences anglaise, française et italienne des XVIIIe et XIXe siècles et constitue l’unique jardin romantique de Madrid, avec notamment son labyrinthe d’arbustes, ses bâtiments, placette, ermitage, salon de danse en plus des ruisseaux et étangs qui le parcourent avec leurs cygnes et canards.
Histoire
[modifier | modifier le code]María Josefa Pimentel (1752–1834), mariée avec le neuvième duc d’Osuna Pedro Téllez-Girón, est au XVIIIe siècle l’une des dames les plus importantes de la noblesse et mécène majeure.
En 1783, elle achète des terrains hors de Madrid pour y construire une maison et des jardins d’agrément. L’année suivante, l’architecte de la cour Pablo Boutelou, expose un projet initial et les travaux commencent en 1787. Francisco de Goya fut chargé de travailler à une série de Tableaux pour la promenade des ducs d'Osuna aujourd'hui dans des collections privées. L'aménagement ne s'achèvera que 52 ans plus tard, en 1839, cinq ans après la mort de la duchesse.
La conception des jardins revient à Jean-Baptiste Mulot, qui avait travaillé à la Cour de France. La duchesse ordonne la construction d’étangs qui relient le canal principal qui parcourt le parc avec le salon de danse, où sont données des fêtes. Cet édifice ouvre sur une petite cascade qui fournit l’eau à l’ensemble du parc. Elle fait également planter partout sa fleur favorite, le lilas.
Lors de l’invasion napoléonienne de 1808, l’ensemble passe aux mains du général français Agustin Belliard qui l’utilisa pour ses troupes. Après le retrait de l’armée française, le lieu est restitué à la duchesse, qui le remet en état. Elle y fait replanter des arbres, construire un kiosque à musique, ajouter une placette, réalisée par Martín López Aguado. On y élève quatre colonnes en relief symbolisant les quatre saisons.
En 1834, après la mort de la duchesse d’Osuna, la propriété revient à son petit-fils Pedro Alcántara, qui charge López Aguado de nouvelles constructions, donc une zone d’exèdres sur la place des Empereurs dédiée à sa grand-mère, toujours entourée d’une abondante végétation. Après la mort de Pedro Alcántara en 1844, le parc est cédé à son frère qui l’abandonne, jusqu’à le vendre aux enchères en 1882.
Sous la Seconde République espagnole, le parc est déclaré « jardin historique », sans que cette décision ait la moindre conséquence. Durant la guerre d’Espagne, des abris antiaériens souterrains sont construits dans le parc où se trouve le centre de commandement central de l’armée, dirigé par le général Miaja et surnommé la « position Jaca ». Aux alentours du parc, on peut encore voir les vestiges des aérations des refuges souterrains.
En 1943, il est alors déclaré « jardin artistique ».
Enfin, après trois décennies d’abandon relatif, il est racheté en 1974 par la mairie de Madrid et déclaré en 1985 « Bien d'intérêt culturel ». Un an plus tard des travaux de restauration sont entrepris qui se poursuivent jusque dans les années 2010.
Plan
[modifier | modifier le code]Soirées du Capricho
[modifier | modifier le code]Depuis 2005 se produisent dans le parc des événements culturels nommés « soirées du Capricho ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Parque de El Capricho en el Portal Fuenterrebollo.
- La aristocrática Alameda de Osuna, columna del arquitecto Enrique Domínguez Uceta en el diario El Mundo, 12 de diciembre de 1998.
- Fotografías de los búnkeres de la Posición Jaca, en la web de Gefrema, grupo de estudios del Frente de Madrid (incluye escaneado del artículo «Descenso a la 'Posición Jaca', último enclave de la resistencia antifranquista», del diario El País).
- « Reportaje sobre el Parque de El Capricho. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Parque de El Capricho en esmadrid.com.
- Parque de El Capricho en MadriPedia.
- Parque de El Capricho en el sitio web del Ayuntamiento de Madrid.