Paquita Gorroño
Naissance | |
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Nom de naissance |
Francisca López Cuadrado |
Surnoms |
La Pasionaria de Rabat, La Passionnée de Rabat |
Pseudonyme |
Paquita Gorroño |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Militante, conseiller du roi, assistante personnelle |
A travaillé pour |
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Francisca López Cuadrado, plus connue sous le pseudonyme de Paquita Gorroño, née à Madrid le et morte le à Rabat, est une militante du Parti communiste espagnol, exilée au Maroc sous le franquisme.
Secrétaire personnelle d'Hassan II et personnalité de la capitale marocaine, elle est populairement surnommée « La Passionnée de Rabat » (en français) ou « La Pasionaria de Rabat » (en espagnol).
Biographie
[modifier | modifier le code]Née à Madrid le 5 novembre 1913, au sein d'une famille aisée, elle est éduquée dans des valeurs républicaines et anticléricales. Dans la maison familiale, de nombreux intellectuels et artistes se retrouvent, comme Tomás Bretón et Vicente Blasco Ibáñez[1]. Son grand-père est un admirateur de Pablo Iglesias Posse[2].
Seconde République et guerre d'Espagne
[modifier | modifier le code]Lorsque la Seconde République est proclamée, en 1931, ses parents l'envoient étudier à Paris. De retour à Madrid, elle est recrutée par la compagnie aérienne Iberia, mais la guerre civile éclate[3].
La famille est évacuée à Valence. La jeune fille adhère au Parti communiste espagnol et rencontre Dolores Ibárruri[4].
Sous le pression de l'avancée franquiste, elle doit rejoindre Barcelone, puis, en janvier 1939, lors de la Retirada, entame à pied sa marche vers l'exil par les Pyrénées[5]. Elle rejoint sa mère à Perpignan.
Réfugiée au camp du Boulou, elle décide de partir au Maroc, dans un périple qui l'amène depuis Port-Vendres en bateau jusqu'à Oran, d'où elle rejoint Rabat[6].
Vie au Maroc
[modifier | modifier le code]En 1956, elle devient secrétaire particulière d'Hassan II, alors jeune prince, tout en poursuivant ses activités militantes antifranquistes. Elle quitte le poste en 1971[7].
Elle meurt en 2017, laissant le souvenir d'une femme engagée et appréciée dans sa ville d'adoption, où on la surnomme « La Passionnée de Rabat [8]». Elle est inhumée dans le cimetière de Rabat[9] auprès de sa mère[10].
Références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Paquita Gorroño » (voir la liste des auteurs).
- Paquita Gorroño (Francisca López Cuadrado) Una exiliada en Rabat (102 años en unas páginas), Bernabé López García,
- « Paquita Gorroño, la 'Pasionaria de Rabat' » (consulté le )
- (es) Natalia Junquera, « Una republicana en la corte de Hassan », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
- « Paquita Gorroño, la 'Pasionaria de Rabat' », sur www.publico.es (consulté le )
- (es) « Fallece a los 103 años Paquita Gorroño, "la Pasionaria de Rabat" », sur www.efe.com (consulté le )
- (es) « La "Pasionaria de Rabat" fue enterrada envuelta en la bandera republicana », sur www.efe.com (consulté le )
- (en-US) « A republican in Hassan II’s court », sur EL PAÍS English Edition, (consulté le )
- « Paquita Gorroño, la «passionnée de Rabat» n’est plus », sur www.yabiladi.com (consulté le )
- « La "Pasionaria de Rabat", enterrada en la ciudad que la acogió » (consulté le )
- (es) « El último adiós a la 'Pasionaria de Rabat': "¡Salud y República!" », sur cadena SER, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Laura Feliu et Ferran Izquierdo, Communist parties in the Middle East : 100 years of history, (ISBN 978-0-367-13446-4, 0-367-13446-2 et 978-0-429-63402-4, OCLC 1077576687, lire en ligne).