Nicolas Joseph Schreiber
Nicolas Joseph Schreiber | |
Naissance | Metz (Moselle) |
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Décès | (à 80 ans) Fontainebleau (Seine-et-Marne) |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1765 – 1814 |
Distinctions | Baron de l’Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Nicolas Joseph Schreiber, né le à Metz[1], mort le à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Marie Elizabeth Kelly, une messine d’origine irlandaise née à Philippeville en 1715, et de Jean Georges Schreiber (1714-1787), un soldat d’origine alsacienne né à Barr, sa carrière militaire semble toute tracée. Son père, premier sergent de la compagnie de Regenbach au régiment suisse de Salis-Samade, commandé alors par M. de Boccard, est en garnison à Metz depuis la fin de la guerre de succession d’Autriche.
Tambour en 1761 à neuf ans, il apprend très tôt le métier des armes. Le , il est simple soldat dans le régiment de son père. Deux ans plus tard, il est nommé caporal. Il est promu sergent en , puis sergent-major le . Il ne commence son ascension qu’avec la Révolution. Il obtient le grade d'adjudant-major en 1792 au 2e bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme.
En 1792-1793, il sert dans l'armée du Rhin. Capitaine le , il sert dans l'armée de la Moselle en 1794. Le , il est nommé chef de bataillon, toujours dans l'armée de la Moselle. Dans l'armée de Rhin-et-Moselle, Nicolas Schreiber commande la 202e demi-brigade de bataille, avec le grade de colonel à partir du . Le de la même année, il est blessé devant Mannheim.
Le , il est nommé chef de brigade de la 22e demi-brigade de ligne, dans l'armée du Nord. Entre 1797 et 1801, il sert ainsi dans l'armée d'Allemagne, l'armée d'Angleterre et l'armée d'Italie. Le , il est affecté dans la division Watrin, en réserve. Le , il se bat à Chiusella. Le , il est blessé au genou à Casteggio. De 1803 à 1805, il est affecté dans l'armée des côtes de l'Océan au Camp de Boulogne[2]. Le , il est nommé commandant d'armes à Parme. Le , il est promu général de brigade.
Créé baron de l’Empire en 1813, il est confirmé sous la Restauration. Arrêté à Parme par les Autrichiens le , il est relâché le jour même par des gendarmes français. Sous la Restauration, il est nommé commandant du département des Deux-Sèvres. Il fait valoir ses droits à la retraite le , et se retire à Orléans.
Nicolas Joseph Schreiber meurt à Fontainebleau le [1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Général Dennery: Le général de Brigade Baron Schreiber de Metz dans Le pays lorrain et le pays messin, (numéro 20), .
- Thierry Lentz ; Denis Imhoff: La Moselle et Napoléon : étude d'un département sous le Consulat et l'Empire, éd. Serpenoise, Metz, 1986.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Liste des généraux mosellans du consulat et de l'empire sur patrimoines.lorraine.eu
- . Un de ses officiers a laissé une anecdote croustillante sur le colonel Schreiber, très "ancien régime" et "suisse dans toute la force du terme" in Les Carnets du colonel Bial 1789-1814, Souvenirs des guerres de la Révolution et de l'Empire [1]