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Mimulus

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Le genre Mimulus francisé en mimule comprend environ 150 espèces de plantes à fleurs de la famille des phrymacées. En Amérique du Nord, elles sont souvent appelées monkey-flowers (littéralement « fleur-singe » et musk-flowers (littéralement « fleur-musc »). Le genre était traditionnellement placé dans la famille des scrofulariacées. Cependant, le retrait des Mimulus de cette famille a été appuyé par des études de l'ADN des chloroplastes publiées dans le milieu des années 1990. Plusieurs études portant sur l'ADN recombinant suggèrent que les genres Phryma, Berendtiella, Hemichaena, Leucocarpus, Microcarpeae, Peplidium, Glossostigma et Elacholoma sont tous dérivés des Mimulus et devraient être réarrangés[2].

Il est reconnu qu'il existe deux groupes étendus d'espèce de Mimulus : le plus grand dans l'ouest de l'Amérique du Nord et le second en Australie. Quelques espèces s'étendent aussi dans l'est de l'Amérique du Nord, l'est de l'Asie et le sud de l'Afrique. Le groupe élargi fait partie de la famille des phrymacées.

Description

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La plupart des espèces de Mimulus sont des plantes herbacées vivaces, parfois annuelles, mais quelques espèces sont des chamaephytes dont la tige est en bois. La tige de quelques espèces peut être soit douce ou poilue, une différence allélique. Les feuilles sont opposées. Elles portent des fleurs solitaires à l'aisselle des feuilles supérieures, formant des grappes feuillues. La calice est en cloche tubuleuse, avec 5 dents, la corolle à 2 lèvres : la lèvre supérieure est bilobée, la lèvre inférieure trilobée. L'androcée est constitué de 4 étamines[3].

Les Mimulus portent le surnom de « fleur-singe » (monkey-flowers) parce que certaines de ses espèces ont des fleurs qui ont la forme d'un visage de singe et d'autres qui ont des couleurs représentant à un singe[4]. Elles portent aussi le surnom de « fleur-musc » (musk-flowers), car certaines espèces produisent des composés odorants qui leur donne une odeur de musc. Le nom du genre vient du latin mimus et du grec mimos qui signifient tous deux « imitateur ».

En horticulture, plusieurs espèces de Mimulus cultivars et hybrides sont utilisés. Les plus utilisés sont des dérivés de Mimulus bigelovii qui ont de grandes fleurs étalées. Une des fleurs de Bach standard est dérivée des Mimulus.

Plusieurs taxons tels que les yellow monkey-flowers (monkey-flowers jaunes), Mimulus guttatus, et ceux de la section Erythranthe, Mimulus lewisii, Mimulus cardinalis et Mimulus parishii par exemple, sont des organismes modèles pour les recherches en écologie, en génétique et en génomique. La séquence du génome de Mimulus guttatus a été publiée vers la fin du printemps 2007.

Les Mimulus sont utilisées en tant que nourriture par les larves et quelques espèces de lépidoptères telle que la noctuelle du salsifis.

Comestibilité et utilisations médicinales

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Les espèces de Mimulus ont la tendance de concentrer du chlorure de sodium et d'autres sels absorbés du sol dans les tissus de leurs feuilles et leur tige. D'ailleurs, les Amérindiens et les premiers voyageurs de l'ouest nord-américain les utilisaient en tant que substitut pour le sel pour donner du goût à leur repas sauvage. Toute la plante est comestible, mais il est rapporté qu'elle est très salée et amère si elle n'est pas bien cuite. Le jus extrait du feuillage de la plante était utilisé en tant que cataplasme apaisant pour les brûlures mineures et les irritations de la peau.

Exemples de Mimulus sensu lato

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Mimulus bigelovii sauvage près de Las Vegas au Nevada

Notes et références

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  1. IPNI. International Plant Names Index. Published on the Internet http://www.ipni.org, The Royal Botanic Gardens, Kew, Harvard University Herbaria & Libraries and Australian National Botanic Gardens., consulté le 13 juillet 2020
  2. (en) Beardsley, P. M. & Olmstead, R. G., Redefining Phrymaceae: the placement of Mimulus, tribe Mimuleae, and Phryma, American Journal of Botany 89: 1093-1102, 2002, (disponible en ligne)
  3. Marjorie Blamey, C. Grey-Wilson, La flore de France et d'Europe occidentale, Eclectis, , p. 352.
  4. (en) Allen J. Coombes, Dictionary of plant names, Portland, Or: Timber Press, 1985, p. 119

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Liens externes

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