Matti Vanhanen
Matti Vanhanen | ||
Matti Vanhanen en 2022. | ||
Fonctions | ||
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Président du Parlement de Finlande | ||
– (1 an, 2 mois et 11 jours) |
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Législature | 38e | |
Prédécesseur | Anu Vehviläinen | |
Successeur | Petteri Orpo | |
– (1 an et 2 jours) |
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Législature | 38e | |
Prédécesseur | Antti Rinne | |
Successeur | Anu Vehviläinen | |
Ministre des Finances | ||
– (11 mois et 18 jours) |
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Premier ministre | Sanna Marin | |
Gouvernement | Marin | |
Prédécesseur | Katri Kulmuni | |
Successeur | Annika Saarikko | |
Vice-Premier ministre de Finlande | ||
– (3 mois et 1 jour) |
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Premier ministre | Sanna Marin | |
Gouvernement | Marin | |
Prédécesseur | Katri Kulmuni | |
Successeur | Annika Saarikko | |
Président du Parti du centre | ||
– (6 ans, 8 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Anneli Jäätteenmäki | |
Successeur | Mari Kiviniemi | |
Premier ministre de Finlande | ||
– (6 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Président | Tarja Halonen | |
Gouvernement | Vanhanen I et II | |
Législature | 34e et 35e | |
Coalition | Kesk-SDP-SFP (2003-07) Kesk-Kok-Vihr-SFP (2007-10) |
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Prédécesseur | Anneli Jäätteenmäki | |
Successeur | Mari Kiviniemi | |
Ministre de la Défense | ||
– (2 mois et 7 jours) |
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Premier ministre | Anneli Jäätteenmäki | |
Gouvernement | Jäätteenmäki | |
Prédécesseur | Jan-Erik Enestam | |
Successeur | Seppo Kääriäinen | |
Député finlandais | ||
En fonction depuis le (9 ans, 6 mois et 8 jours) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Législature | 37e et 38e | |
Groupe politique | Kesk | |
– (19 ans, 5 mois et 28 jours) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Législature | 31e, 32e, 33e, 34e et 35e | |
Groupe politique | Kesk | |
Successeur | Seppo Särkiniemi (en) | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Matti Taneli Vanhanen | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Jyväskylä (Finlande) | |
Nationalité | Finlandaise | |
Parti politique | Kesk | |
Profession | Journaliste | |
Résidence | Nurmijärvi, Uusimaa | |
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Premiers ministres de Finlande | ||
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Matti Taneli Vanhanen, né le à Jyväskylä, est un homme d'État finlandais, membre du Parti du centre (Kesk).
Président des Jeunes centristes au début des années 1980, il exerce ensuite le métier de journaliste local. En , il est élu député au Parlement. Il y sera notamment vice-président du groupe parlementaire Kesk et président de la grande commission.
Après les élections législatives de , il devient ministre de la Défense dans le gouvernement de coalition de la centriste Anneli Jäätteenmäki. À peine deux mois plus tard, il prend sa suite en tant que Premier ministre de Finlande et gouverne alors avec l'appui des sociaux-démocrates et du parti des suédophones.
Il échoue au cours de l'élection présidentielle de , se classant troisième du premier tour. À l'occasion des élections législatives de , le Kesk reste de justesse le premier parti du pays. Il établit une coalition avec les conservateurs, les écologistes, le parti suédophone et entame son second mandat.
Après une série de scandales financiers, il annonce son retrait à la fin . Il est remplacé six mois plus tard par Mari Kiviniemi. Ayant quitté la vie politique, il y revient en 2015 en se faisant réélire député, après quoi il prend la présidence du groupe parlementaire Kesk.
En 2016, il est investi candidat à l'élection présidentielle de 2018 par son parti. Il rassemble 4,09 % des voix et termine cinquième[1]. En 2019, quelques semaines après les élections législatives, il est élu président du Parlement. Il devient l'année suivante ministre des Finances avant de retrouver la présidence du Parlement quelques mois plus tard.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation et carrière
[modifier | modifier le code]Il achève ses études secondaires en 1975, et intègre par la suite l'université d'Helsinki, où il obtient en 1989 une maîtrise de sciences sociales. Il commence à travailler en 1985, comme journaliste au journal local Kehäsanomat, dont il sera même rédacteur en chef de 1988 à 1991.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Né à Jyväskylä, il est le fils de Tatu Vanhanen, un universitaire qui a avancé en 2002 une théorie selon laquelle la pauvreté serait liée à l'intelligence moyenne d'une population, et d'Anni Tiihonen. Il a épousé Merja Vanhanen en 1985, et a eu avec elle deux enfants : Annastiina, née en 1991, et Juhana, arrivée trois ans plus tard. Le couple a divorcé en 2005, et lui-même vit désormais à Nurmijärvi.
À la suite de son divorce, il a entamé une relation avec Susan Kuronen, de quinze ans sa cadette et rencontrée sur Internet. Ils se sont séparés au bout d'un an, et celle-ci a écrit en 2007 un livre, La fiancée du Premier ministre, contre lequel il a intenté en recours pour violation de sa vie privée, un argument rejeté par la justice en 2008. Il a toutefois fait appel de cette décision. Il a par la suite entretenu une liaison avec Sirkka Mertala.
Activité politique
[modifier | modifier le code]Au sein du Parti du centre
[modifier | modifier le code]Après avoir été président de la Ligue des jeunes centristes de 1980 à 1983, et donc membre de droit du comité exécutif du Parti du centre (Kesk), il est choisi en 2000 comme vice-président de la formation. En 2003, il en prend la présidence en remplacement d'Anneli Jäätteenmäki.
Il ne s'est pas représenté lors du congrès de [2], qui a vu Mari Kiviniemi, ministre de l'Administration publique, lui succéder à la tête du parti.
Au sein du Kesk, il est vu comme membre de l'aile libérale du parti.
Parcours institutionnel
[modifier | modifier le code]Sa carrière politique commence au niveau local, lors de son élection au conseil municipal d'Espoo en 1981, où il siège trois ans. Il entre en 1983 au conseil de l'aire métropolitaine d'Helsinki en 1983 pour le quitter aussi en 1984. Devenu membre du conseil municipal de Nurmijärvi en 1989, il se fait élire député de la circonscription d'Uusimaa à l'Eduskunta en 1991.
Au sein de l'Eduskunta, le Parlement finlandais, il a notamment été vice-président de la commission de l'Environnement durant tout son premier mandat de quatre ans, ainsi que vice-président du groupe parlementaire du Parti du centre entre 1994 et 2001 et président de la grande commission de 2000 à 2001. Également spécialiste des questions liées à l'Union européenne, il a représenté l'Eduskunta à la Convention sur l'avenir de l'Europe de 2002 à 2003, dont il a critiqué le président, Valéry Giscard d'Estaing, en le jugeant « autoritaire ». À cet égard, il doit être regardé, selon sa propre définition, comme un « européen pragmatique », s'étant déclaré plutôt sceptique au regard de la coopération européenne.
Il en démissionne à la suite de sa nomination comme ministre de la Défense le dans la coalition gouvernementale dirigée par Anneli Jäätteenmäki.
Premier ministre (2003-2010)
[modifier | modifier le code]Le , à la suite de la démission de Jäätteenmäki, compromise dans un scandale politique, Matti Vanhanen est élu Premier ministre à la tête d'une alliance rassemblant le Kesk, le Parti social-démocrate (SDP) et le Parti populaire suédois (SFP), qui compte 116 députés sur 200. Son premier mandat est notamment marqué par une réduction de la fiscalité : le taux maximum de l'impôt sur le revenu est ainsi progressivement passé de 35,5 % à 32,5 %, l'impôt sur les sociétés a réduit à 26 %, et l'impôt sur le capital a baissé d'un point, de 29 % à 28 %.
Candidat à l'élection présidentielle de 2006, il se classe troisième du premier tour avec 18,6 % des voix et appelle alors à voter pour Sauli Niinistö, candidat de l'opposition conservatrice arrivé deuxième avec 24,1 %, plutôt que pour la présidente sociale-démocrate sortante Tarja Halonen, en tête avec 46,3 % des suffrages. Ce soutien a été perçu comme un signe de tension au sein de la coalition au pouvoir et n'a pas empêché la réélection de la présidente Halonen avec 51,8 % des voix.
En 2007, il remporte de justesse les élections législatives mais change de partenaire de coalition, s'associant avec le Parti de la coalition nationale (Kok), la Ligue verte (Vihr) et toujours le SFP. Cette nouvelle alliance compte 125 sièges sur 200 à l'Eduskunta. Son second mandat est marqué par des soupçons de corruption et de trafic d'influence concernant le financement du Kesk lors de la campagne des législatives et celui de sa campagne présidentielle[3].
Retrait de la vie politique
[modifier | modifier le code]Il annonce en [4] qu'il démissionnera en juin suivant, après le congrès de son parti, du fait de ces scandales, même s'il invoque officiellement une intervention chirurgicale à la jambe[5]. Il remet sa démission à la présidente Tarja Halonen, qui le charge alors de la gestion des affaires courantes, le [6], et cède officiellement sa place à Mari Kiviniemi le 22 juin[7]. Il démissionne de l'Eduskunta le et devient le lendemain directeur général de l'association des Entreprises familiales finlandaises.
Retour en politique
[modifier | modifier le code]Réélu député au cours des élections législatives du , il devient au mois de juin le nouveau président du groupe parlementaire du Parti du centre en remplacement du nouveau ministre de l'Agriculture Kimmo Tiilikainen[8]. Il annonce sa démission le , expliquant à la surprise générale vouloir concourir à l'élection présidentielle de 2018[9],[10]. Personne n'ayant déclaré sa candidature à la date limite du , Vanhanen sera le seul candidat au congrès qui choisira le candidat présidentiel pour le Parti du centre au mois de suivant[11].
Réélu député dans les élections législatives de 2019, il est investi à la présidence du Parlement en juin 2019 avant de devenir ministre des Finances en juin 2020, à la suite de la démission de Katri Kulmuni. Il quitte cette fonction le et redevient président du parlement jusqu'aux élections législatives de 2023.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Matti Vanhanen » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Votes cast for candidates », sur tulospalvelu.vaalit.fi (consulté le ).
- « Finlande : le parti du Centre élit son candidat au poste de Premier ministre », Tribune de Genève, le .
- « Le Premier ministre finlandais remet sa démission », L'Express, le .
- « Finlande : une femme chef du parti du Centre, probable futur Premier ministre », Le Matin, le .
- « Finlande : démission du Premier ministre Vanhanen, une femme devrait succéder », Le Point, le .
- Finlande : le Premier ministre Matti Vanhanen remet sa démission, Agence France-Presse, le .
- Finlande : le Parlement désigne Mari Kiviniemi Premier ministre, Le Monde, le .
- (en) « Ex-PM Vanhanen named Centre parliamentary group chair », YLE, le .
- (en) « Vanhanen reveals plans to run for Finnish presidency 2018 », Xinhua, le .
- (fi) Matti Vanhanen presidentiksi, le .
- (fi) « Matti Vanhasesta keskustan presidenttiehdokas – kukaan ei ilmoittautunut haastajaksi », Helsingin Sanomat, le .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ministres des Finances
- Politique en Finlande
- Gouvernement Jäätteenmäki
- Gouvernement Vanhanen I et II
- Élections législatives finlandaises de 2007
- Élection présidentielle finlandaise de 2006
- Paasikivi-seura
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Premier ministre de Finlande
- Naissance à Jyväskylä
- Naissance en novembre 1955
- Personnalité du Parti du centre (Finlande)
- Récipiendaire de l'ordre de la Croix de Terra Mariana de première classe
- Étudiant de l'université d'Helsinki
- Ministre finlandais de la Défense
- Conseiller municipal d'Espoo
- Député de la 31e législature du Parlement de Finlande
- Circonscription dans la région d'Uusimaa
- Député de la 32e législature du Parlement de Finlande
- Député de la 33e législature du Parlement de Finlande
- Député de la 34e législature du Parlement de Finlande
- Député de la 35e législature du Parlement de Finlande
- Député de la 37e législature du Parlement de Finlande
- Député de la 38e législature du Parlement de Finlande
- Candidat à une élection présidentielle en Finlande