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Marie-Pierre de La Gontrie

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Marie-Pierre de La Gontrie
Illustration.
Marie-Pierre de La Gontrie en 2012.
Fonctions
Sénatrice française
En fonction depuis le
(7 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 24 septembre 2017
Réélection 24 septembre 2023
Circonscription Paris
Groupe politique SOCR (2017-2020)
SER (depuis 2020)
Conseillère de Paris

(19 ans, 3 mois et 10 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
Circonscription 13e arrondissement
Maire Bertrand Delanoë
Anne Hidalgo
Groupe politique SRG (2001-2008)
SRG-A (2008-2014)
SOC-A (2014-2020)
Première vice-présidente du conseil
régional d'Île-de-France

(13 ans, 5 mois et 28 jours)
Président Jean-Paul Huchon
Prédécesseur Manuel Valls
Successeur Jérôme Chartier
Adjointe au maire de Paris
chargée de la Démocratie locale et des Relations avec les associations

(6 ans, 11 mois et 20 jours)
Élection 18 mars 2001
Maire Bertrand Delanoë
Successeur Hamou Bouakkaz
Conseillère régionale d'Île-de-France

(19 ans, 7 mois et 4 jours)
Élection 15 mars 1998
Réélection 28 mars 2004
21 mars 2010
13 décembre 2015
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Biographie
Nom de naissance Marie-Pierre Mossion de La Gontrie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Chambéry (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1979-1990 ; depuis 1995)
Père Pierre de La Gontrie
Conjoint Denis Verret
Profession Avocate

Marie-Pierre Mossion de La Gontrie, plus connue sous le nom de convenance de Marie-Pierre de La Gontrie, née le à Chambéry (Savoie), est une avocate et femme politique française.

Membre du Parti socialiste, elle est sénatrice de Paris depuis 2017.

Elle est membre du Conseil de Paris de 2001 à 2020, où elle a occupé la fonction d'adjointe au maire de Paris Bertrand Delanoë de 2001 à 2008. Elle est aussi membre du conseil régional d'Île-de-France de 1998 à 2017, dont elle a été la première vice-présidente de 2002 à 2015.

Famille et études

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Elle est la petite-fille du général Joseph Charles Xavier Gérard Mossion de La Gontrie (1873-1949), la fille de Marie-Blanche Rives et de Pierre Mossion de La Gontrie, avocat, adhérent du Parti radical, qui est président du conseil général de la Savoie, sénateur de la Savoie, maire de Saint-Bon-Tarentaise[1] et l'un des initiateurs de la station de sports d'hiver de Courchevel, président du groupe de la Gauche démocratique au Sénat. Elle a un frère, Pierre-Michel. Elle a deux enfants, de son mariage avec Denis Verret, énarque, ancien directeur général d'Aérospatiale, ancien conseiller technique de Laurent Fabius au ministère de l'Industrie et de la Recherche (1984-1986).

Elle est titulaire d'une maîtrise de droit judiciaire et du CAPA.

Elle est attachée au groupe socialiste de l'Assemblée nationale dès 1980, présidé par Pierre Joxe de 1981 à 1984. Elle en est secrétaire générale adjointe de 1986 à 1988. Elle est membre du cabinet de Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur de 1984 à 1986, chargée des relations avec les élus, puis des libertés publiques.

En 1979, elle adhère au Parti socialiste, qu'elle quitte en 1990 au congrès de Rennes avant de le rejoindre de nouveau en 1995, lors de la campagne présidentielle de Lionel Jospin. Ce dernier, devenu premier secrétaire, la nomme déléguée nationale à la justice. Depuis 1997, elle siège au conseil national et depuis est secrétaire nationale aux libertés publiques et à la justice auprès de Martine Aubry, puis d'Harlem Desir et de Jean-Christophe Cambadélis.

Elle est avocate de 1988 à 2005 et appartient à la commission nationale consultative des droits de l'homme de 1988 à 1993.

Elle conduit la liste des élections régionales de la gauche (PS-PC-PRG-MRC-Verts) à Paris en 1998, conduite en Île-de-France par Dominique Strauss-Kahn, et est élue vice-présidente à la culture du conseil régional .

Élue en à la mairie de Paris dans le 13e arrondissement de Paris, Bertrand Delanoë en fait son adjointe chargée de la démocratie locale et des relations avec les associations. Dans la mandature municipale suivante, à partir de 2008, elle est conseillère de Paris, sans avoir repris les fonctions de maire-adjointe.

En , elle est élue députée suppléante de Jean-Marie Le Guen dans la 9e circonscription de Paris (ancienne). Jean-Marie Le Guen est réélu en 2007 et la choisit à nouveau comme suppléante.

La même année, Manuel Valls, alors premier vice-président du conseil régional d'Île-de-France, démissionne de ses fonctions pour cause de cumul de mandats. Marie-Pierre de La Gontrie le remplace, chargée de la culture puis chargée des finances et du budget à partir de 2004.

En , l'organisme de crédit à la consommation Cetelem annonce l'avoir nommée comme médiatrice, un poste nouvellement créé. « Le groupe a pris un engagement très fort, il s’est engagé à suivre les avis que je rendrai. L’entreprise accepte de s’exposer, de se placer sous un regard extérieur. C’est une démarche intéressante », commente Marie-Pierre de La Gontrie[2].

Elle est élue présidente du syndicat Autolib' métropole en .

Permanence parlementaire n°147 avenue de Choisy (13e arrondissement de Paris).

Le , elle annonce qu'elle est candidate pour briguer la présidence du conseil régional[3]. Le , une primaire socialiste devait la départager du président sortant Jean-Paul Huchon[4] et de Claude Bartolone, dernier candidat à s'engager. Le , après l'annonce de la candidature du président de l'Assemblée nationale, elle choisit finalement de se rallier à ce dernier[5], suivie quelques jours plus tard par Jean-Paul Huchon, annulant donc de fait la primaire prévue. Tête de liste à Paris , elle est réélue conseillère régionale en et devient présidente de la commission. des finances. Elle est depuis décembre 2015 conseillère métropolitaine du Grand Paris au titre de la Ville de Paris[6].

Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, elle est nommée responsable thématique « Libertés publiques » de sa campagne présidentielle[7],[8].

En tant que présidente du syndicat mixte Autolib, elle a signé le le contrat de droit public (478 M€, hors éléments variables[9]) allouant le marché des Velib' parisiens à SMOVENGO.

Pour les élections sénatoriales de 2017, elle est n°2 de la liste PS à Paris[10]. Elle est élue sénatrice. Elle démissionne de son poste de présidente du syndicat mixte Autolib en , après avoir été élue sénatrice socialiste de Paris.

Elle soutient la candidature de Luc Carvounas au poste de premier secrétaire du Parti socialiste pour le congrès du parti qui a lieu début 2018[11]. C'est Olivier Faure qui est finalement élu.

Lors de la campagne présidentielle de 2022, elle est la trésorière de l'équipe d'Anne Hidalgo[12].

Publication

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Notes et références

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Références

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  1. Actuelle commune de Courchevel.
  2. Carole Papazian, « Cetelem crée un poste de médiateur », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. [1]
  4. « Régionales : "Trois mandats, ça suffit" pour Huchon, estime Marie-Pierre de La Gontrie (PS) », leparisien.fr, 6 avril 2015.
  5. Martine Bréson, « Régionales en Île-de-France : Marie-Pierre de La Gontrie, rivale de Jean-Paul Huchon, se rallie à Claude Bartolone », francebleu.fr, 7 mai 2015.
  6. Sylvain Chazot, « Jean-Paul Huchon estime que la direction du PS l'a "assassiné au coin d'un bois en moins de 48 heures" » sur Le Lab (Europe 1), 11 mai 2015.
  7. Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
  8. Organigramme de campagne de Benoît Hamon
  9. « PressReader.com - Connecting People Through News », sur pressreader.com (consulté le ).
  10. « senatoriales2017.senat.fr »
  11. « Carvounas veut être "l'homme de la clarté" », Le Figaro, samedi 13 / dimanche 14 janvier 2018, page 5.
  12. Sophie de Ravinel, « Des difficultés financières en vue pour la candidate PS », Le Figaro,‎ , p. 4 (lire en ligne).

Article connexe

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Liens externes

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