Marcilly-sur-Eure
Marcilly-sur-Eure | |
L'Eure à Marcilly. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Évreux Portes de Normandie |
Maire Mandat |
Claude Royoux 2020-2026 |
Code postal | 27810 |
Code commune | 27391 |
Démographie | |
Gentilé | Marcilluciens |
Population municipale |
1 588 hab. (2021 ) |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 38″ nord, 1° 20′ 51″ est |
Altitude | Min. 65 m Max. 141 m |
Superficie | 15,48 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Ézy-sur-Eure (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-André-de-l'Eure |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Marcilly-sur-Eure est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Comme son nom l'indique, Marcilly se situe à proximité de l'Eure. Elle est à la croisée des routes de Dreux à Saint-André-de-l'Eure et de Houdan à Damville par la forêt de Dreux.
Marcilly est normande mais sa situation est particulière, aussi bien du point de vue administratif que géographique. Elle se trouve aux confins des départements de l'Eure, d'Eure-et-Loir et des Yvelines, qui appartiennent à trois régions administratives distinctes : la Normandie, le Centre-Val de Loire et l'Île-de-France.
Les plaies des anciennes ballastières[1] se sont cicatrisées et sont devenues des pièces d'eau poissonneuses privées ou de loisirs.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par l'Eure, affluent de la Seine.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 605 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bû à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marcilly-sur-Eure est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ézy-sur-Eure, une agglomération inter-régionale dont elle est une commune de la banlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), terres arables (36,5 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), prairies (2,8 %), eaux continentales[Note 2] (2,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Marcilly-sur-Eure est attesté sous la forme Marcilleium au XIIe siècle[14], Marsilhe sur Eure en 1316 (archives de N.-D.-du-Parc), Marsille-sur-Eure en 1356[15].
L'Eure traverse la commune.
Histoire
[modifier | modifier le code]Vers 1137, Guillaume de Marcilly et son père Foulques fondent l'abbaye cistercienne du Breuil-Benoît sous les patronages de Notre-Dame et de saint Jean-Baptiste.
Après les Marcilly, viennent les familles Estouteville, d'Alègre, du Fay, de Dyel. Antoine du Bosc fut le dernier seigneur du village.
En 1140, des moines détachés de l'abbaye du Breuil allèrent fonder l'abbaye de La Trappe.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2021, la commune comptait 1 588 habitants[Note 3], en évolution de +1,4 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Marcilly-sur-Eure comporte plusieurs monuments à découvrir :
- L'abbaye du Breuil-Benoît (ancienne), dont l'église abbatiale du XIIe siècle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [20].
- Le château du Breuil-Benoît, situé au sein du domaine primitif de l'abbaye dont il constituait le manoir.
- L'église Saint-Pierre des XVIIe et XVIIIe siècles, en crépi, les contreforts de la tour du clocher sont plus anciens.
- Le château de Brazais.
- Le château de la Mésangère.
- L'ancien moulin.
- L'ancienne gare, par laquelle passe de nos jours la voie verte de la vallée de l'Eure.
-
L'église Saint-Pierre.
-
L'église abbatiale du Breuil-Benoît.
-
Le château du Breuil-Benoît.
-
La mairie et le monument aux morts.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Site classé
[modifier | modifier le code]- Le site de l'abbaye de Breuil-Benoît, Site classé (1975)[21].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gérard Garouste, peintre contemporain né en 1946, vit et travaille à Marcilly-sur-Eure depuis 1979.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D’argent au chevron de gueules accompagné en chef d’une grappe de raisin et d’une roue de moulin le tout au naturel, en pointe d’une gabare de tenné à coque arrondie et bardage clouté de sable, gréé haubané au trait sans voile, le mat terminé par un crosseron d’or chargeant le chevron ; au comble de gueules chargé de deux léopards affrontés d’or armés et lampassés d’azur |
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Détails | Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie. Création Denis Joulain adoptée par délibération municipale du 18 mars 2018. Le 10 septembre 2010, le conseil municipal avait décidé très officiellement « de ne pas donner suite au blason de Marcilly présenté par monsieur Rensonnet ». |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carrières à pierres de ballast.
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Marcilly-sur-Eure et Bû », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bu_sapc » (commune de Bû) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bu_sapc » (commune de Bû) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ézy-sur-Eure », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Droz - Page 568.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 134.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Abbaye du Breuil-Benoît », notice no PA00099640, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le site de l’abbaye de Breuil-Benoît à Marcilly-sur-Eure », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).