Makino Tadamasa
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牧野忠雅 |
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Makino Tadamasa (牧野 忠雅 , -) est un daimyo du milieu de l'époque d'Edo de l'histoire du Japon[1].
Les Makino font partie des clans de daimyos appelés fudai ou « clans de l'intérieur » composés de vassaux héréditaires et d'alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama ou « clans de l'extérieur[2] ».
Généalogie du clan Makino
[modifier | modifier le code]Le clan Makino fudai apparaît au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[2]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[3], homme d'État légendaire[4] et amant de la légendaire impératrice Jingū[5].
Sadanaga fait partie d'une branche cadette des Makino créée en 1680[2]. Ces Makino résident successivement au domaine de Sekiyado dans la province de Shimōsa en 1683 ; au domaine de Yoshida dans la province de Mikawa en 1705 ; au domaine de Nabeoka dans la province de Hyūga en 1712 et de 1747 jusqu'en 1868 au domaine de Kasama (80 000 koku) dans la province de Hitachi[3].
Le chef de cette lignée de clan est fait « vicomte » dans le cadre du nouveau système nobiliaire mis en place par le gouvernement de Meiji[3].
Fonctionnaire des Tokugawa
[modifier | modifier le code]Makino Tadamasa sert le shogunat Tokugawa comme 48e Kyoto shoshidai durant la période allant du au [1]. Tadamasa occupe divers postes au sein de l'administration du shogunat Tokugawa dont celui de rōjū. Fervent partisan d'Abe Masahiro, quand Tadamasa est nommé rōjū, il est chargé de l'organisation de la défense côtière. Il démissionne peu de temps après que Hotta Masayoshi remplace Abe récemment décédé ; Tadamasa lui-même meurt l'année suivante.
Source de la traduction
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Makino Tadamasa » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Universität Tübingen.
- Georges Alpert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 70.
- Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
- (de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
- Christine Guth, , « Book Revies: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Jon Carter Covell et Alan Covell, Numen, vol. 33, no 1, juin 1986, p. 178-179.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
- (de) Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
- (en) James Murdoch, A History of Japan, Londres, Routledge, (ISBN 0-415-15417-0, lire en ligne)
- Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
- (ja) Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .
Lien externe
[modifier | modifier le code]- National Archives of Japan Château de Nagaoka (1644)