Loupiac (Gironde)
Loupiac | |||||
La mairie (août 2011) | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne | ||||
Maire Mandat |
Patrick Expert 2023-2026 |
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Code postal | 33410 | ||||
Code commune | 33253 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Loupiacais | ||||
Population municipale |
1 097 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 30″ nord, 0° 17′ 57″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 108 m |
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Superficie | 9,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Cadillac-sur-Garonne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.commune-loupiac33.fr/ | ||||
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Loupiac est une commune française, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ayant donné son nom à l'AOC loupiac (vin liquoreux), la commune de Loupiac se trouve dcans l'Entre-deux-Mers, sur la rive droite de la Garonne, à 37 km au sud-est de Bordeaux, à 11 km au nord-nord-ouest de Langon, et à 2,5 km au sud-est de Cadillac[1].
Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Bordeaux, dans l'unité urbaine et dans le bassin de vie de Cadillac-sur-Garonne ainsi que dans la zone d'emploi de Langon[I 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Omet, Barsac, Cadillac-sur-Garonne, Donzac, Gabarnac, Monprimblanc et Sainte-Croix-du-Mont.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 9,57 km2 ; son altitude varie de 3 à 108 mètres[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune se trouve en rive droite du fleuve la Garonne.
Elle est drainée également par plusieurs ruisseaux.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sauternes à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 859,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une partie de la ZNIEFF de type 2[Note 1] « Vallees et coteaux de l'Euille et de ses affluents » est recensée sur la commune[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Loupiac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cadillac-sur-Garonne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (81,8 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (4,1 %), eaux continentales[Note 5] (3,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 542, alors qu'il était de 536 en 2015 et de 507 en 2010[I 3].
Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Loupiac en 2020 en comparaison avec celle de la Gironde et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) par rapport au département (8,9 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Loupiac[I 4] | Gironde[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 86,4 | 84,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,1 | 8,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,5 | 6,3 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La principale voie de communication routière qui traverse la commune est la route départementale D10 qui longe la Garonne et qui mène vers le nord-ouest à Cadillac-sur-Garonne et vers le sud-est à Saint-Maixant ; au nord du bourg, la route départementale D117 commence à partir de cette D110, traverse le bourg et conduit vers le sud-est en direction de Verdelais.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 8,5 km vers le sud-ouest en passant par Cadillac-sur-Garonne.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) est distant de 24 km vers le sud.
La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Cérons, sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, distante de 4,5 km vers l'ouest en passant par Cadillac-sur-Garonne. Celle de Langon, proposant plus de trafic, est distante de 11 km vers le sud-est.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Loupiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999, 2009, 2020 et 2021[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 536 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 536 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, par des mouvements de terrain en 1999 et 2014 et par des glissements de terrain en 1997[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune pourrait venir de celui d'un propriétaire gallo-romain local (comme Lupus ou Lopus) augmenté du suffixe -acum ou désigner un lieu abritant des loups (lupus en latin).
Le , la commune de Loupiac devient Loupiac-de-Cadillac, puis Loupiac[22],[2].
En gascon, le nom de la commune est Lopiac.
Histoire
[modifier | modifier le code]Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]À la Révolution française, la paroisse Saint-Pierre de Loupiac forme la commune de Loupiac[22].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]-
L'église en 1851.
-
Le bureau de tabac.
-
La route nationale.
-
L'entrée du bourg.
-
Vue sur la Garonne.
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Le moulin.
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Le château du Cros.
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Château Berthoumieux.
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Château Dauphiné.
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Château Ricaud.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouvait dans l'arrondissement de Bordeaux du département de la Gironde[2]. En 2006, le canton de Cadillac, dont Loupiac, est rattaché à l'arrondissement de Langon[23],[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Cadillac[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de l'Entre-Deux-Mers[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription de la Gironde.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Loupiac était membre de la communauté de communes des Coteaux de Garonne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Convergence Garonne, dont est désormais membre la commune[I 1].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Un marché se tient depuis 2021 les dimanches matin sur la place jouxtant l'église[33].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les enfants sont scolarisés dans une école communale, implantée depuis 1933 dans le château de Berthoumieu[34], et qui, pour l'année 2020-2021, compte 56 élèves en maternelle et 92 en primaire[35]. Elle dispose d'une cantine[36].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune a mis en place en 2024 une réserve communale de Sécurité civile[37].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Loupiacais[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2021, la commune comptait 1 097 habitants[Note 6], en évolution de −3,09 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Le Loupiac (AOC) est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit sur la commune et issu des cépages[42] :
- le sémillon pour 80 %, qui apporte le gras et la force ;
- le sauvignon, présent dans une proportion de 15 %, apportant sa touche aromatique ;
- La muscadelle, enfin, qui complète l'assemblage..
Avec les appellations cadillac et sainte-croix-du-mont, ils forment une petite région produisant des vins liquoreux au sein de l'Entre-deux-Mers, dans le vignoble de l'Entre-deux-Mers.
La confrérie des Compagnons du Loupiac contribue à la notoriété de cette appellation[43].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La villa gallo-romaine Inscrit MH (2011)[44],[45] datant des IIe et Ve siècles à plusieurs niveaux, avec des thermes où l’on trouve le caldarium, le tepidarium et le frigidarium. C'est un réseau complexe de canalisations et vaste piscine de 140 m3. Ses mosaïques tapissant toutes les surfaces des sols sont d’une grande richesse en couleur. La villa est abandonnée au VIe ou au VIIe siècle et un prieuré bénédictin est édifié, à la fin du XIe ou début du XIIe siècle, dont subsistent la chapelle et des des éléments de la maison jouxtante du XVIIIe siècle
Dès la première moitié du XIXe siècle, d’importantes mosaïques gallo-romaines sont signalées à l’emplacement du prieuré Saint-Romain. L’archéologue loupiacais R. Dézeimeris entreprend des recherches. Ses découvertes font l’objet de nombreuses communications à l’Académie de Bordeaux dans lesquelles il tente d’identifier la villa gallo-romaine de Loupiac à celle d’Ausone.
Aujourd’hui, seul le site de la piscine entourée de mosaïques et des thermes ont été mis au jour. Leurs dimensions considérables (12,5 × 8 m pour la piscine, 71 m2 de mosaïques) permettent d’imaginer l’importance de ce domaine agricole sous l’antiquité[46].
Des croix monumentales du XIXe siècle sont érigées à proximité, au lieu-dit Plapa[47], ainsi que la chapelle Saint-Romain, construite sur les bases d'un édifice antique, exhaussée au XIIe siècle et transformée en maison au XIXe siècle[48].
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Le site archéologique.
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La maison du XVIIIe siècle, la chapelle et le site de la villa.
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La chapelle Saint-Romain.
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Mosaïque.
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Reconstitution de mosaïque.
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Vestige de colonne.
- L'église Saint-Pierre Classée MH (1840)[49],[50], du XIIe siècle.
La façade occidentale de l'église est composée d'un avant-corps, percé de trois arcades, et divisée par des bandeaux abondamment ornés. Sous la corniche, soutenue par des modillons sculptés, figure une frise, consacrée à la Cène, entre le Péché originel et l'adoration de l'agneau. Saint Jean appuie sa tête contre l'épaule du Christ, au milieu des 11 apôtres. Cette scène, plutôt rare en France, rappelle les apostolados des églises espagnoles.
- L'église Sainte-Croix, dont la porte est du XVIe siècle Inscrit MH (1925, Porte du XVIe siècle)
- Presbytère, 14 route de l'Église, du XVIIIe siècle, en rez-de-chaussée à pavillon central à l'étage[51], qui abrite depuis 2019 un café associatif[52].
- Le château du Cros Inscrit MH (1993, Tours et vestiges du château, sol et sous-sol archéologique)[53],[54] : château du XVIe siècle et pavillon du XVIIe siècle, qui est peut-être un vestige d'un corps de bâtiment plus important relié au château.
Depuis le château, le promeneur a une vue sur sur la vallée de la Garonne, et sur les cinq différentes appellations de vin blanc liquoreux de l'Entre-Deux-Mers : Sauternes, Sainte Croix du Mont, Barsac, Cérons et Loupiac[55].
- Château Pontac, ferme de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle, restaurée et agrandie au XIXe siècle[56].
- Le Château Ricaud, bâtiment néogothique de 1861[57].
- Le Château Luber-Chaperon bâti en 1869
- Le château la Yotte et ses équipements agricoles, de la fin du XVIIIe siècle[58].
- Le château Gaudiet, édifice dont une partie semble dater de la limite des XVIIe et XVIIIe siècles, transformé en château en 1780 pour l'armateur bordelais Belso et agrandi au XIXe siècle[60].
- Le château Mazarin, constitué d'une ferme de la limite du XVIIIe et du XIXe siècle restaurée et agrandie d'un château dans la seconde moitié du XIXe siècle[61].
- Château Berthoumieu, dit Château Promis, au lieu-dit Berthoumieu, maison édifiée au début du XIXe siècle et restaurée dans la seconde moitié du même siècle, comprenant sur l'élévation antérieure un balcon porche soutenu par des colonnes provenant des bains de la place des quinconces de Bordeaux qui dataient des années 1820 ; les anciennes dépendances abritent aujourd'hui l'école communale[62]
- Fermes anciennes des XVIIe au XIXe siècle : Clos Jean, en rez-de-chaussée couverte d'une toiture à longs pans à pignon couvert et dont l'une des façades comprend une série d'arcades en anse de panier ornée de croix de Malte[63], ferme au lieu-dit Le Gascon[64], ferme dite Domaine des Rochers, au lieu-dit Jean Fau[65], ferme au Plapa[66], Ferme le Chay[67], ferme au lieu-dit Françoye[68],Fermes au lieu-dit Roche[69],[70], ferme, 14 route de Saint-Macaire[71], ferme, 48 route de Saint-Macaire[72], ferme au lieu-dit le Noble[73], ferme Desclau, lieu-dit Gaudiet[74], ferme au lieu-dit Guinot[75], au lieu-diit Rondillon[76], Ferme Bramepan, au lieu-dit Despalets[77], ferme au lmieu-dit Violle[78].
- Maison du XVIIe siècle, lieu-dit Roumaud[79].
- Maison du XVIIe siècle les Roques, restaurée au XIXe siècle[80].
- Maison dite Château du Vieux Moulin, dont les parties les plus anciennes datent de la limite des XVIIIe et du XIXe siècle[81].
- Maison, 24 route de l'Église, du XVIIIe siècle[82].
- Maison, lieu-dit Rouquette, de la fin du XVIIIe siècle[83].
- Écart au lieu-dit Berthoumieu, un ensemble de constructions des XVIIIe et XIXe siècles implantées autour d'une demeure transformée aujourd'hui en mairie[84].
- Croix de Françoye, croix de chemin au lieu-dit Françoye, de 1926, en fer reposant sur un socle de pierre[85] et croix du cimetière en calcaire, pierre de taille et fer, du début du XIXe siècle[86].
- Moulin de Mouliot sur le Chay, dont les parties les plus anciennes datent du XVIIIe siècle[87] et pont de Mouliot, du XIXe siècle[88]. Un autre pont du XIXe siècle franchiot le Chay au lieu-dit Le Chay[89]
- Fontaine publique, routes de Martillac et de l'Église, édifiée en 1860, surmontée d'une sculpture qui parait dater du XVIIe siècle[90].
- Puits au lieu-dit Le Prince, du XVIIIe siècle[91] et au lieu-dit Le Temple, également du XVIIIe siècle[92].
- Monument aux morts, du début du XXe siècle, ornée d'une statue de femme tenant un drapeau ainsi qu'un un soldat mourant dans ses bras[93].
- Pont de Cazillon sur le Chay, du XIXe siècle[94].
- Circuit de randonnée des coteaux de l’Entre-Deux Mers : boucle au départ de Loupiac, mélangeant des paysages vallonnés très variés et changeants : vignes, prairies, bosquets.
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L'église Saint-Pierre (août 2011)
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Le portail de l'église (août 2011)
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Le chevet de l'église (août 2011)
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La nef de l'église (août 2011)
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Le château du Cros (mars 2012)
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Vielle fontaine dans le village (août 2011)
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Le monument aux morts près de l'église (août 2011)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Léo Drouyn (1816-1896), archéologue, peintre, dessinateur et graveur français, a fait ses premières recherches archéologiques dans la commune.
- Jean-Joseph Lataste (1832-1869), prêtre dominicain, fondateur des Sœurs dominicaines de Béthanie. Déclaré Vénérable le , il est béatifié par le Pape Benoît XVI le , y est né et y a vécu quelque temps.
- Reinhold Dezeimeris (1835-1913) érudit, bibliothécaire, viticulteur, archéologue et homme politique français, y est mort au château de Cadillac.
- Georges Cazeaux-Cazalet, (1861-1911), député et maire de Cadillac, y est né[95],[96].
- Sophie Davant (1963-), journaliste et animatrice de radio et de télévision française, a vécu de nombreuses années à Loupiac.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Ferrus, Loupiac de Cadillac au cours des âges, Le Livre d'histoire, coll. « Monographie des villes et villages de France » (réimpr. 1996) (1re éd. 1933), 146 p. (ISBN 2-84178-086-4, présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Notice descriptive : Loupiac », Population, affaires économiques, statistiques > Recensements de la population > Mouvements de la population > Etats du mouvement de la population par commune, Archives départementales de la Gironde (consulté le ).
- « Loupiac », http://macommune.biodiversite-nouvelle-aquitaine.fr/ (consulté le ).
- « Dossier complet : Commune de Loupiac (33253) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Loupiac » sur Géoportail.
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ZNIEFF de type 1 sont des espaces qui intègrent des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Cadillac-sur-Garonne, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consult�� le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « Commune de Loupiac », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Loupiac ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Loupiac - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Loupiac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la Gironde - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 32,9 km pour Bordeaux, 8,8 km pour Langon et 2,1 km pour Cadillac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 30 octobre 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Loupiac et Sauternes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sauternes » (commune de Sauternes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sauternes » (commune de Sauternes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 720015759 : Vallees et coteaux de l'Euille et de ses affluents. », Données et outils > Recherche de données ZNIEFF Continentale, INPN - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cadillac-sur-Garonne », sur insee.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Loupiac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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- Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise (Université Bordeaux-Montaigne. Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine), Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, , br, couv. ill.; 624, 24 cm (ISBN 2-86781-231-3 et 9782867812316, OCLC 468077217, BNF 37035405, SUDOC 045199868, présentation en ligne, lire en ligne), p. 198 et 199 (consulté le 30 avril 2018)
- « Georges, Barthélémy Cazeaux-Cazalet », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.