Louis Peyret
Naissance | |
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Décès |
(à 51 ans) 14e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activités |
Ingénieur aéronautique, ingénieur |
Distinction |
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Louis Peyret est un ingénieur et constructeur français, pionnier de l'aviation, né le à Laudun et mort le à Paris. Il est notamment connu pour sa collaboration avec Pierre Mauboussin sur les avions Peyret-Mauboussin.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis Peyret naît à Laudun le à Laudun, dans le Gard. Dès l'âge de 14 ans, il s'intéresse pour l'aéronautique et se penche sur le vol des aigles et des cerfs-volants[1]. En 1904, Peyret est détaché auprès à Chalais-Meudon auprès du capitaine Ferber[2]. Il y rencontre Louis Paulhan avec qui il construit des planeurs[3],[4].
Démobilisé, il entre dans les ateliers Surcouf où travaillait déjà Gabriel Voisin. Lorsque l'atelier est racheté Blériot pour former Blériot-Voisin, Peyret y est chef-monteur[5]. À leur séparation, Peyret suit Blériot quand son partenariat s'interrompt de 1906 à 1909. De 1913 à 1921, il est chef des études chez Morane-Saulnier où s'attaque à la question du tir à travers l'hélice[6].
En 1923, Louis Peyret s'établit à son compte en créant Les Ateliers d'Aviation Louis Peyret[7]. La société s'établit au dans une petite usine au 100, rue Rouget-de-Lisle à Suresnes (4 employés en 1928)[8].
Là, Peyret développe aussi bien ses propres modèles que des projets qui lui sont soumis. Une collaboration se détache cependant du lot : d'un avion étudié et réalisé à la demande de Pierre Mauboussin émerge une série d'avion prometteurs qui font la une des journaux par les raids et records qu'ils emportent.
Louis Peyret meurt le à Paris, peu après avoir - enfin - passé son brevet de pilote sur un tandem de sa construction[2] et quelques semaines le retour du raid Paris-Madagascar-Paris du PM-XI[9].
Avions
[modifier | modifier le code]Modèles propres
[modifier | modifier le code]Sur commande
[modifier | modifier le code]- Hydravion école pour le commandant Le Prieur (1924)[7]
- Libellule dessinée par Éric Nessler (1925)[7]
- Triavion Albessart (1926)[7]
- planeurs Vautour (1925) et Rapace (1928) de Georges Abrial[7]
Peyret-Mauboussin
[modifier | modifier le code]Les records signés avec des appareils Peyret
[modifier | modifier le code]- Le 29 janvier 1923: c'est avec un appareil Peyret qu'Alexis Maneyrol va établir le nouveau record de durée des alérions, soit huit heures et cinq minutes[10].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marck 2005
- « Louis Peyret », L'Aéronautique, (lire en ligne)
- Le Midi Libre 2012
- A de Castillon de Saint-VICTOR, « Louis Paulhan », Pionniers - revue aéronautique, , p. 15-16 (lire en ligne)
- Andrée & Robert Ferber, « Les débuts véritables de l'Aviation française », Pionniers - Revue aéronautique, , p. 27 (lire en ligne)
- L'invention est souvent attribué à tort à Roland Garros, voir la mise au point de Raymond Saulnier (Raymond Saulnier, « Roland Garros et le tir à travers l'hélice », L'Aérophile, (lire en ligne))
- Liron 1967, p. 1ère partie
- Liron 1967, p. 2e partie
- Liron 1967, p. 5e partie
- LE 29 JANVIER 1923 DANS LE CIEL : MANEYROL S’ATTAQUE AU RECORD DE THORET
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Hommes célèbres de Laudun : Louis Augustin Peyret , pionner de l'aviation », Le Midi Libre, (lire en ligne)
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 818-819.
- Jean Liron, « Pierre Mauboussin : Orfèvre de l'aviation légère », Aviation magazine international, nos 464 à 475, du 01/04/1967 au 15/09/1967 ([1ère partie], [2e partie], [3e partie], [4e partie], [5e partie], [6e partie], [7e partie], [8e partie], [9e partie], [10e partie], [11e partie])
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Base Léonore
- « Albessard "triavion" »