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Louis Bayeurte

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Louis Bayeurte, né le à Paris 18e et mort le à Paris 15e[1], est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a notamment été maire de Fontenay-sous-Bois pendant 35 ans.

Pupille de la Nation (son père est mort au camp de concentration de Mauthausen), Louis Bayeurte apprend le métier de photograveur pour lequel il a « le coup de foudre »[2].

Il milite au syndicat CGT du livre et, attiré par les idées du Parti communiste français, il adhère à ce parti en 1961[2].

Ayant accepté d'être tête de liste aux élections municipales de 1965, il est élu et devient maire de Fontenay-sous-Bois. Il est alors, à vingt-neuf ans, le plus jeune maire de France. Réélu à chaque scrutin, il exerce son mandat de maire jusqu'en 2001[3],[4]. Il mènera un combat victorieux contre la « tranchée ouverte » du RER et un échangeur autoroutier en plein centre ville[4].

En 1967, Louis Bayeurte remporte les élections cantonales. Il est conseiller général du canton de Fontenay-sous-Bois de 1967 à 1976, puis du canton de Fontenay-sous-Bois-Est de 1976 à 1998[5], et vice-président du Conseil général de 1985 à 1998.

En 1982, il est vice-président de la Commission nationale des maires, dite commission Bonnemaison, pour la sécurité publique et la prévention de la délinquance. Membre du Conseil national de prévention de la délinquance en 1983, il est notamment chargé d'en présider la commission interne, sur les questions de justice et police[6].

Passionné, entre autres, de cyclisme, Louis Bayeurte est l'origine de la création du grand prix cycliste du conseil général du Val-de-Marne[6].

Distinctions

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La ville de Fontenay-sous-Bois a donné le nom de Louis Bayeurte à l'esplanade devant l'hôtel de ville.

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b Claude Pennetier, « Bayeurte Louis », sur maitron.fr (consulté le ).
  3. Pierre Agudo, « Fontenay-sous-Bois : le passage de relais », sur l'Humanité, (consulté le ) : « Maire depuis 35 ans, le communiste Louis Bayeurte passe le relais à Jean-François Voguet qui conduit une " liste de large union des forces de gauche et de progrès ". Le candidat de droite veut se saisir de l'occasion et proclame que " le temps de l'alternance est venu " ».
  4. a et b Dernier hommage à Louis Bayeurte dans Le Parisien du 23 décembre 2002.
  5. Pascale Sauvage, « Renouvellement en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne », Le Monde,‎ (lire en ligne) : « Dans le Val-de-Marne, sur vingt-cinq cantons renouvelables, le PCF, qui compte dix-sept élus, remet onze siège en jeu, y compris celui de Marcel Trigon, qui continue de siéger au groupe communiste bien qu'il ait quitté le parti. Six conseillers sortants, piliers du département, ne se représentent pas : Louis Bayeurte, Pierre-Yves Cosnier, Bernard Ywanne et Maurice Lamy passent la main, ainsi que les deux élus d'Ivry-sur-Seine, Roger Grevoul, premier vice-président, et Annie Canacos ».
  6. a et b Pierre Agudo, « La mort de Louis Bayeurte », sur l'Humanité, (consulté le ).
  7. « Légion d'Honneur », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. Fiche de Louis Bayeurte, lesbiographies.com.

Liens externes

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  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Sylvain Deleuze et Marine Legrand, « Fontenay-sous-Bois : 20 ans après la mort de Louis Bayeurte, le poignant hommage au maire bâtisseur : «Visionnaire», «rassembleur», «homme de convictions», «grand monsieur»… Une pluie d’éloges a déferlé, ce samedi à l’hôtel de ville de Fontenay, à l’intention de l’ancien élu communiste qui a façonné la commune de 1965 à 2001 », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).