Loc-Brévalaire
Loc-Brévalaire | |||||
Loc-Brévalaire : l'église paroissiale et le calvaire. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Brest | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Abers | ||||
Maire Mandat |
Philippe Le Polles 2020-2026 |
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Code postal | 29260 | ||||
Code commune | 29126 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brévalairiens | ||||
Population municipale |
211 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 126 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 33′ 17″ nord, 4° 24′ 20″ ouest | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 71 m |
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Superficie | 1,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Brest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lesneven | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Loc-Brévalaire [lɔk bʁevalɛʁ] (en breton : Loprevaler) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Son nom vient du breton loc (lieu consacré) et de saint Brévalaire, dit aussi saint Brendan.
Langue bretonne
[modifier | modifier le code]- L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg label 2 a été votée par le Conseil municipal le .
Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 9,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 013 mm, avec 16,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploudaniel à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Loc-Brévalaire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (71,2 %), zones urbanisées (15,1 %), forêts (10,9 %), terres arables (2,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Loprevalarz en 1467, Loc Brevalazre en 1516, Locprevalazre en 1664, Locprevalayre en 1680.
Du breton Loc ou lok qui signifie ermitage et de saint Brévalaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Une voie romaine venant de Vorganium (en Plounéventer) et se dirigeant vers Tolente (en Landéda) passait au sud de Loc-Brévalaire et au nord de Lannilis.
Origines
[modifier | modifier le code]Loc-Brévalaire est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouvien. Loc-Brévalaire a pour origine une fondation monastique. En effet, au VIe siècle, un moine breton du nom de Brévalaire ou Brandan (signalé, sous la forme Brangualadre, dans les anciennes litanies du Missel de Saint-Vougay au XIe siècle), donne son nom à ce territoire. On prétend que Brandan aurait été un compagnon de Saint Sezny. Après avoir évangélisé la région de Kerlouan où il aurait accosté avec 70 de ses compagnons, saint Brévalaire se serait retiré en un ermitage construit en ce lieu pittoresque[13].
Dépendant, semble-t-il, en 1185 de l'abbaye de Saint-Mathieu, le territoire de Loc-Brévalaire est détaché de Plouvien vers 1415 par Alain de Kernazret (Alain du Refuge), seigneur de la Rue, évêque de Léon. En 1415, Loc-Brévalaire devient trève de Plouvien. Loc-Brévalaire est attestée comme paroisse dès le XVe siècle et dépend de l'ancien évêché de Léon.
On rencontre les appellations suivantes : Loprevalarz (en 1467), Loc Brevalazre (en 1516), Locprevalazre (en 1664), Locprevalayre (en 1680).
Les seigneurs de Kernazret
[modifier | modifier le code]Les seigneurs de Kernazret
[modifier | modifier le code]Les seigneurs de Kernazret (paroisse de Loc-Brévalaire) étaient aussi seigneurs de Refuge[14] (ou Minihy), terme breton qui signifie « asile » ou « refuge », n'importe qui pouvant y trouver refuge quels que soient les crimes ou délits qui leur étaient reprochés ; ce minihy était situé dans la paroisse de Plouvien ; les seigneurs de ce lieu se nommant « de Kernazret » (« du Refuge » en français) ; plusieurs d'entre eux sont connus, par exemple[15] :
- Hervé Du Refuge, sieur de Kernazret, qui épouse vers 1358 Agace ;
- Alain Du Refuge, sieur de Menehy, qui épousa vers 1390 Thiéfaine du Chastel, fille de Tanneguy II du Chastel ;
- Hervé Du Refuge, sieur de Kernazret, qui épouse le Adelice (Alix) de Coëtivy, fille d'Alain de Coëtivy et de Catherine du Chastel[16] ;
- Renaud Du Refuge, premier écuyer de Louis XI en 1472 ;
- Guy Du Refuge, surnommé l'écuyer Boucar, qui, sous les ordres de Bayard, commanda une bande de mille aventuriers pendant les guerres d'Italie ; il fut tué lors du siège de Novare en 1521 lors de la sixième guerre d'Italie (1521-1526).
Époque moderne
[modifier | modifier le code]En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Locbrevalaër [Loc-Brévalaire] de fournir 3 hommes et de payer 19 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[17].
La cure de Loc-Brévalaire était en 1786 l'une des plus pauvres du diocèse de Léon avec moins de 300 livres de revenu, pas plus que la portion congrue à cette date[18].
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Berthou, maire de Loc-Brévalaire, fit partie des onze maires du canton de Plabennec qui adressèrent en une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Vie locale
[modifier | modifier le code]Monuments
[modifier | modifier le code]- L’église Saint-Brévalaire, construite au XVIe siècle et rénovée en 1910, possède un clocher trapu à tourelle d'escalier et à double étage, coiffé d'un lanternon. Sur sa plus haute pierre se trouve le blason de la famille Du Refuge, qui habitait le manoir de Kernazret (mot qui signifie en français « maison des serpents » ; ceux-ci devaient pulluler dans ces lieux jadis incultes, d'où la présence d'un reptile sur le blason de la commune. À l'intérieur de l'église se trouve une statue de saint Brévalaire[13].
- Le calvaire de saint Brévalaire dans le cimetière date aussi du XVIe siècle.
- La commune est traversée par une voie romaine qui permettait d'aller de Landerneau à l'Aber-Wrac'h. Au lieu-dit Kergroas, la voie bordait un camp retranché.
- Le monument aux morts de 1914-1918.
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Loc-Brévalaire : la façade de l'église paroissiale et le calvaire.
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Loc-Brévalaire : le clocher de l'église paroissiale.
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Loc-Brévalaire : le calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale 1.
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Loc-Brévalaire : le calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale 2.
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Loc-Brévalaire : église, calvaire et monument aux morts.
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Loc-Brévalaire : le monument aux morts de 1914-1918.
Événements
[modifier | modifier le code]Naissances
[modifier | modifier le code]Décès
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Loc-Brévalaire et Ploudaniel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ploudaniel-Inra » (commune de Ploudaniel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ploudaniel-Inra » (commune de Ploudaniel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brest », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- D'après la notice d'information située près de l'église de Loc-Brévalaire
- http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/de-Refuge.pdf
- Nobiliaire et armorial de Bretagne, Gallica et Revue historique et archéologique du Maine, 1894, gallica
- Le culturezine d'Hervé Torchet pour faire bouger les lignes - Documents généalogiques - Refuge (du) par Missirien
- "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2
- Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? : essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne, Brest, Dialogues, , 534 p. (ISBN 978-2-918135-37-1).
- Journal L'Univers, n° du 30 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k711249b/f4.image.r=drennec?rk=858373;2
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.