Les Adrets
Les Adrets | |||||
Les Adrets et la Chartreuse. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan | ||||
Maire Mandat |
Sophie Rivens 2020-2026 |
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Code postal | 38190 | ||||
Code commune | 38002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Campanais, | ||||
Population municipale |
1 068 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 16′ 21″ nord, 5° 57′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 560 m Max. 2 440 m |
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Superficie | 16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Theys (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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Les Adrets sont une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Adraisien (aines)[1] ou les Campanais (aises)[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Située dans le département de l'Isère (région Auvergne-Rhône-Alpes) à 25 km de Grenoble, la commune fait partie de l'aire urbaine de celle-ci.
Elle est traversée par le torrent des Adrets, qui alimente le lac de la Jasse sur les hauteurs de la commune.
Géologie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le Champ-près-Froges[3] | Hurtières | Theys | ||
Froges[3] | N | Le Haut-Bréda | ||
O Les Adrets E | ||||
S | ||||
Laval-en-Belledonne |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 209 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pipay_sapc », sur la commune de Theys à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 6,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 545,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Les Adrets sont catégorisés commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. La commune appartient à l'unité urbaine de Theys[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), prairies (16,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,9 %), zones urbanisées (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune des Adrets est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous la forme Ecclesia dels Adreiz au XIe siècle[18].
De ad et directum devenu drictum qui a donné dreit, réduit à dret[19].
Adret : « versant exposé au sud », par opposition à « l'inversat exposé au nord »[19].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]- Prapoutel, qui fait partie du domaine des Sept Laux, se situe sur la commune.
- Au sud de la commune se trouve un col du Lautaret, homonyme d'un autre célèbre col routier.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XVIe siècle, le chef calviniste François de Beaumont sema la terreur dans le Dauphiné, en se faisant appeler le baron des Adrets.
François de Beaumont, baron des Adrets, est né vers 1512 au château qui existe encore dans le hameau de Villard-Château. Fils de Georges de Beaumont et de Jeanne Guiffrey, la propre soeur du brave Boutières, Compagnon de Bayard.
Le château appartenait à une vieille et noble famille dauphinoise dont les premiers représentants apparaissent au XIe siècle. Descendant d'une lignée de chevaliers, François de Beaumont choisit très jeune la carrière des armes.
Il donne aussi son nom à au célèbre chemin rural baptisé "le chemin du Baron", qui part de la maison forte pour rejoindre le cœur du village.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- En 2015, la commune des Adrets n'est jumelée avec aucune autre.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 1 068 habitants[Note 4], en évolution de +6,37 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
L'école publique et laïque des Adrets, se situe dans le cœur du village, elle est abritait dans le bâtiment originel Ecole Jules Ferry et a bénéficié d'important travaux et extensions. L'école regroupe en 2024, 6 classes de la petite section de maternelle au CM2.
Le collège de secteur est celui de Villard-Bonnot.
Activités et vie sportive
[modifier | modifier le code]- Partie du domaine skiable des Sept Laux, la station de Prapoutel : ski alpin, ski de fond, raquettes.
- En été nombreuses activités sur Prapoutel : accrobranches, tir à l'arc, piscine, randonnées...
- Itinéraires de VTT[24] et de VTTAE avec notamment les parcours Bel'vélec.
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Les activités présentes sur la commune sont[1] :
- artisanat rural ;
- bar-restaurant ;
- co-working ;
- chambres d'hôtes, gites ruraux ;
- menuiserie métallique ;
- charpente ;
- services de réalisation et entretien d'espaces verts ;
- transports ;
- miellerie des Adrets.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- dans le hameau de Villard-Château, au lieu-dit Lanat, les ruines de l'ancien château fort du baron des Adrets, du XIVe siècle[1],[25].
- l'église Saint André, du XIXe siècle, conserve une statue en bois des XVe et XVIe siècles[1].
- la mairie se trouve actuellement dans une maison bourgeoise du XVIIe siècle[25] (elle y a déménagée début des années 2000, auparavant elle se situait à l'étage de l'école Jules Ferry.
- la motte castrale présumée de Montregard[25].
- le monument du Maquisard, à l'honneur du Maquis du Grésivaudan (Compagnie Stéphane).
- la commune possède également de nombreux lavoirs communaux, faisant la spécificité de ce territoire riche en eaux.
Patrimoine et vie culturelle sur la commune
[modifier | modifier le code]- Office de tourisme de Belledonne-Chartreuse, bureau d'information touristique de Prapoutel-Les 7 Laux
- Cinéma « Centre 7 », à Prapoutel (ouverture saisonnière)
- Association La Campanaise, association qui organise les fêtes de village mais aussi des spectacles de théâtre,
- Festival de musique annuel et gratuit "FESTIROCK en Belledonne", les deuxièmes (vendredi et samedi) des mois de Juin, dans le parc de la mairie.
- Festival de l'Arpenteur, organisé par l'association Scènes Obliques (siège sur Les Adrets), sur la première quinzaine du mois de juillet.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François de Beaumont (1512 ou 1513 - 1587), baron des Adrets, chef calviniste.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur[26].
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Détails | Armes de la famille de Beaumont, dont était issu François de Beaumont, baron des Adrets. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Les Adrets site officiel de la commune des Adrets
- Les Adrets sur le site officiel de la Communauté de communes du Pays du Grésivaudan
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Theys, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et al., L'Isère, les 533 communes, Grandvilliers : Delattre, 2008, (ISBN 2-915907-40-4 et 978-2-915907-40-7).
- « 202007 Vivre aux Adrets », sur calameo.com (consulté le ).
- Dans la vallée
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Adrets et Theys », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Theys », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Les Adrets ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1200
- Dictionnaire Etymologique Du Patois Lyonnais - Page 11
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les Adrets - Laval », sur Isère Tourisme, (consulté le ).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 147-148.
- « 38002 Les Adrets (Isère) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).