Le nombre magique sept, plus ou moins deux
Le nombre magique sept, plus ou moins deux : quelques limites à nos capacités de traitement de l'information[note 1] (Miller, 1956) est un des articles les plus cités en psychologie[1],[2],[3]. Il a été publié en 1956 par le psychologue cognitif George A. Miller du département de psychologie de l'université Harvard dans la revue Psychological Review (en). En résumé, il soutient que le nombre d'objets pouvant tenir dans la mémoire à court terme d'un humain moyen est de 7 plus ou moins 2. En sciences cognitives, on parle ainsi de la Loi de Miller.
Depuis, des recherches récentes démontrent que la loi du nombre magique sept est une sur-interprétation de l'article de Miller. En fait le nombre correct d'éléments pouvant tenir dans la mémoire de travail (servant de mémoire courante) est probablement de trois ou quatre[4], qui correspondent à la capacité de distinguer entre 4 et 8 alternatives.
Notes
[modifier | modifier le code]- Titre original : "The Magical Number Seven, Plus or Minus Two: Some Limits on Our Capacity for Processing Information".
Références
[modifier | modifier le code]- (en) G. A. Miller, « The magical number seven, plus or minus two: Some limits on our capacity for processing information », Psychological Review, vol. 63, no 2, , p. 81–97 (lire en ligne)(pdf)
- Gorenflo, DW. McConnellT JV. (1991). The Most Frequently Cited Journal Articles and Authors in Introductory Psychology Textbooks. Teaching of Psychology, 18: 8 – 12
- Kintsch W, Cacioppo JT.(1994). Introduction to the 100th anniversary issue of the Psychological Review. Psychological Review. 101: 195-199
- Garfied E, (1985). Essays of an Information Scientist, 8: 187-196; Current Contents, (#20, p.3-12, 20 mai)
- Farrington, J. (2011), dans la recherche: Myths Worth Dispelling: Seven plus or minus two. Performance Improvement Quarterly 23(4) 113–116, résumé.