Aller au contenu

Le Pian-sur-Garonne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Pian-sur-Garonne
Le Pian-sur-Garonne
L'hôtel de ville (oct. 2011).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Gironde
Maire
Mandat
Didier Cousiney
2020-2026
Code postal 33490
Code commune 33323
Démographie
Gentilé Pianais
Population
municipale
949 hab. (2021 en évolution de +13,93 % par rapport à 2015)
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 12″ nord, 0° 12′ 44″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 116 m
Superficie 6,35 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Macaire
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Pian-sur-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Pian-sur-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Le Pian-sur-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Le Pian-sur-Garonne

Le Pian-sur-Garonne (Pian en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants s'appellent les Pianais[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Commune de l'Entre-deux-Mers, située sur la rive nord (droite) de la Garonne, Le Pian-sur-Garonne se trouve à 47 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 6 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 2,5 km au nord-est de Saint-Macaire, ancien chef-lieu de canton[2].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Saint-André-du-Bois au nord, Saint-Pierre-d'Aurillac à l'est, Saint-Macaire au sud-ouest et Saint-Maixant à l'ouest. Sur la rive gauche de la Garonne, se trouve la commune de Saint-Pierre-de-Mons au sud.

Communes limitrophes du Pian-sur-Garonne
Saint-André-du-Bois
Saint-Maixant du Pian-sur-Garonne Saint-Pierre-d'Aurillac
Saint-Macaire
Rive gauche de la Garonne
Saint-Pierre-de-Mons

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Le Pian-sur-Garonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Macaire[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,6 %), zones urbanisées (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), forêts (4,9 %), eaux continentales[Note 4] (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune et le bourg sont traversés par la route départementale D672, ancienne RN 672, qui relie Saint-Macaire au sud-ouest à Sauveterre-de-Guyenne au nord-est ; le sud du territoire communal est traversé par la route départementale D1113, ancienne RN 113 qui mène à Langon au sud-ouest et à La Réole à l'est.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse)est celui de Sortie 3 Langon est distant de 7 km par la route vers le sud-ouest.
L'accès Sortie Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 18 km vers le sud.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 3 km par la route vers le sud-ouest, de Saint-Macaire sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. La gare de Langon présentant plus de trafic est distante de 5 km vers le sud-ouest également.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune du Pian-sur-Garonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le Beuve. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 1997, 1999 et 2009[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Pian-sur-Garonne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 374 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 374 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Le nom du Pian est documenté dès le XIIe siècle sous la forme Apian (1165). Il s'agit d'un nom de domaine construit avec le suffixe latin -anus et basé sur le nom du propriétaire, Appius[21] (alors qu'Alpius est à l'origine du nom du Pian-Médoc). Le nom de domaine *Appianus donne *Apian en roman. Au XIIIe siècle, l'initiale a- a été prise pour la préposition à. Du fait de cette mécoupure, on disait en gascon vau a Pian[21] 'je vais à Pian'. Le nom du village était fautivement réduit à Pian au lieu de la forme historique Apian. L'administration y a rajouté l'article défini Le, par mimétisme avec Le Pian-Médoc.

C'est ainsi que, dans l'usage local, on emploie souvent encore "Pian" au lieu de "Le Pian", y compris à l'écrit comme on peut l'observer sur des panneaux.

À la Révolution, la paroisse Notre-Dame du Pian forme la commune du Pian.

Le , la commune du Pian devient Le Pian-sur-Garonne[22],[23].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2020 Alain Bellard[24]   Retraité
2020 En cours Didier Cousiney   Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 949 habitants[Note 5], en évolution de +13,93 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1191 1311 2471 1661 0301 1661 1611 1331 165
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2241 163568576589614537568581
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
589561534485471476447435401
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
417429432460517609648653745
2015 2020 2021 - - - - - -
833940949------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Viticulture : Côtes-de-bordeaux-saint-macaire (AOC).

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

L'éducation est assurée, sur la commune, de l'école maternelle et l'école élémentaire jusqu'au collège[29].

Activités sportives

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Macaire, il y a quatre villes-centres (Caudrot, Saint-Macaire, Saint-Maixant, Saint-Pierre-d'Aurillac) et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Noms des habitants du Pian-sur-Garonne sur habitants.fr, consulté le 14 juin 2014.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 40,5 km pour Bordeaux, 4,7 km pour Langon et 2,6 km pour Saint-Macaire. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 4 juillet 2011.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Le Pian-sur-Garonne et Saint-Sulpice-de-Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Macaire », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune du Pian-sur-Garonne », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune du Pian-sur-Garonne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. a et b Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
  22. Historique des communes, p. 40, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 2 avril 2013.
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Commune du Pian-sur-Garonne sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 18 octobre 2011.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Inscription du château de Bellecroix », notice no PA33000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 18 octobre 2011.
  29. Le site du collège du Pian-sur-Garonne