Aller au contenu

La Vierge du Rhin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Vierge du Rhin
Description de l'image La Vierge du Rhin.png.
Réalisation Gilles Grangier
Scénario D'après le roman de
Pierre Nord
Musique Joseph Kosma
Acteurs principaux
Sociétés de production Société des Films Vega
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 85 minutes
Sortie 1953

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Vierge du Rhin est un film français réalisé par Gilles Grangier, sorti en 1953.

Après la défaite française de 1940, Jacques Ledru, propriétaire d'une compagnie de navigation fluviale à Strasbourg, est porté disparu. Sa femme Geneviève s'est remariée avec l’un des collaborateurs de son mari, Maurice Labbé. Celui-ci, avec son complice Pietr, utilise la compagnie pour couvrir une activité de contrebande. Après la guerre à Düsseldorf, Jacques Ledru revient sous un faux nom et demande à s'engager comme mécanicien sur la péniche La Vierge du Rhin : la jeune Maria Meister, fille du patron du bateau, l'aide à se faire engager malgré son absence de papiers. En route, il découvre la trahison de sa femme et de son ex-associé. Le couple infidèle cherche à assassiner Ledru[1],[2].

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]
Le port de Bâle sur le Rhin en avril 1955.

Gilles Grangier et Jean Gabin s'étaient rencontrés pour la première fois en 1936 aux studios de Saint-Maurice où ils tournaient sur deux films différents : ils avaient sympathisé mais n'avaient pas eu l'occasion de travailler ensemble avant 1953. Pendant la guerre, Jean Gabin avait émigré aux Etats-Unis puis s'était engagé comme officier marinier sur un pétrolier des Forces françaises libres[1].

Le tournage de la Vierge du Rhin se déroule en partie aux studios de Billancourt, en banlieue de Paris, en partie en Alsace en extérieurs sur le Rhin avec la participation du port autonome de Strasbourg, du au . Jean Gabin pilote la péniche depuis un faux poste de barre, le vrai pilote se trouvant au niveau supérieur. L'ambiance du tournage est cordiale sauf une mésentente de caractère entre Gabin et Élina Labourdette. Gilles Grangier parle l'allemand avec des lacunes, ce qui provoque quelques malentendus[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Gilles Grangier et François Guérif, Passé la Loire, c'est l'aventure : 50 ans de cinéma, (réimpr. 2021), 255 p. (ISBN 978-2330159078, lire en ligne)
  2. « La Vierge du Rhin », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]