La Partition intérieure
La partition intérieure | |
Auteur | Réginald Gaillard |
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Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | éditions du Rocher |
Date de parution | |
Nombre de pages | 264 |
ISBN | 978-2-268-09207-2 |
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La Partition intérieure est le premier roman de Réginald Gaillard, publié le aux éditions du Rocher et ayant reçu le Grand prix catholique de littérature l'année suivante, en 2018.
Résumé
[modifier | modifier le code]« Nous sommes le samedi saint 2012. » La Partition intérieure raconte l'histoire d'un prêtre qui, au soir de son existence, revient sur ses années de pastorale dans un petit village du Jura, Courlaoux. Il y est arrivé près de quarante-cinq ans plus tôt, au mois d'octobre 1969.
Deux rencontres ont marqué un tournant dans le parcours humain et spirituel du père Jean : Charlotte, dite la « folle » du village, et Jan, compositeur athée et fiévreux qui s'est retiré tôt du monde après avoir connu un succès fulgurant dans sa jeunesse.
Réception critique
[modifier | modifier le code]Dans la revue Études, Jean-Baptiste Sèbe évoque un « journal des égarés », dominé par « deux beaux portraits de solitaires au destin singulier », s'accrochant chacun « à sa partition intérieure et personnelle » : « L'écriture de ce premier roman approche avec douceur les blessures de l'existence, dans un milieu rural difficile à pénétrer »[1]. Olivier Maulin consacre une pleine page à l'ouvrage dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles. Il compare le récit à une « chronique de la lente déchristianisation du village, de l'hostilité ou de l'indifférence que suscite la religion », qui permet notamment au roman d'éviter « toute niaiserie sulpicienne, ainsi que Léon Bloy qualifiait les bondieuseries », de sorte que La Partition intérieure lui apparaît finalement comme « un long poème de la grâce »[2].
Pierre Monastier, dans le journal en ligne Profession Spectacle, s'il évoque « une partition intérieure tout en caresses poétiques » et « le rythme limpide et lumineux de ce (très) beau roman si maîtrisé », énonce néanmoins une critique à l'égard de cette œuvre, celle d'un entre-deux stylistique entre poésie et prose, que l'écrivain ne tranche véritablement jamais. Il conclut néanmoins sur la force d'un roman qui « intaille subtilement les questionnements dans les silences, y compris celui – terrible et insondable – de Dieu. En une prose agréable, il étreint le mystère de ces êtres qui, en traversant l’abîme de la mort (Dies irae), permettent le bourgeonnement, la feuillaison[3]. »
Olivia de Fournas insiste pour sa part, dans l'hebdomadaire Famille chrétienne, sur le déploiement « magistral » de ce roman « profond, érudit, à l'architecture maîtrisée, au style impeccable et délicieusement suranné »[4], tandis que Bertrand Lacarelle dans le mensuel L'Incorrect évoque un « premier roman d'un classicisme lumineux ». Quand Figaro Madame évoque un « superbe premier roman hanté par Péguy et Bernanos »[5], Christophe Chaland, dans Pèlerin, parle quant à lui de « roman de feu »[6].
Récompenses et prix
[modifier | modifier le code]Éditions
[modifier | modifier le code]- La Partition intérieure, éditions du Rocher, 2017, 264 p[8].
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Jean-Baptiste Sèbe, « La partition intérieure de Réginald Gaillard », sur Études,
- ↑ Olivier Maulin, « Le Christ s'est arrêté à Courlaoux », Valeurs actuelles, no 4221, , p. 60
- ↑ Pierre Monastier, « « La partition intérieure » – Réginald Gaillard met le souffle à l’épreuve de la vie, de la mort et de l’art », sur Profession Spectacle,
- ↑ Olivia de Fournas, « Roman d'un curé de campagne », Famille chrétienne, no 2070, 16 au 22 septembre 2017, p. 53
- ↑ « Ça ferait un bon film », Le Figaro Madame, no 57,
- ↑ Christophe Chaland, « Quand philosophie, récit et poésie riment avec... Esprit », Pèlerin, no 7049, , p. 54-55
- ↑ Claire Lesegretain, « Réginald Gaillard reçoit le Grand prix catholique de littérature », sur La Croix,
- ↑ « La partition intérieure », sur Éditions du Rocher (consulté le )