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La Neuville-Bosmont

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La Neuville-Bosmont
La Neuville-Bosmont
La place de l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Serre
Maire
Mandat
Bruno Lebeau
2020-2026
Code postal 02250
Code commune 02545
Démographie
Gentilé Neuvillois(es)
Population
municipale
187 hab. (2021 en évolution de −4,1 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 49″ nord, 3° 50′ 25″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 141 m
Superficie 9,98 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marle
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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La Neuville-Bosmont
Géolocalisation sur la carte : France
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La Neuville-Bosmont
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La Neuville-Bosmont
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La Neuville-Bosmont

La Neuville-Bosmont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Entrée du village
Entrée du village
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes
  • 2Entrée du village

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Serre[1],[Carte 1].

La Serre, d'une longueur de 96 km, prend sa source dans la commune de La Férée, à 265 m d'altitude, et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Danizy, à 52 m d'altitude, après avoir traversé 39 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de la Neuville-Bosmont[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gizy à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 724,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , La Neuville-Bosmont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[13].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom du village est attesté pour la première fois en 1245 dans un cartulaire de l'abbaye de Thenailles sous l'appellation latine de Novovilla-de-Bomont. Le nom évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Vovavilla-de-Boumont, Novavilla-de-Boomont, Nuef-vile-de-Beomont en 1389, Neiville-de-Bomont, Neufville-de-Bomont, Neufville-de-Bosmont, Paroisse Notre-Dame-de-la-Neufville-Bosmont, Neufville-Beaumont, Neuville-Beaumont puis Neuville-Bômont sur la carte de Cassini vers 1750 et enfin l'appellation actuelle La Neuville-Bosmont au XIXe siècle [14].
De l'adjectif de l'oïl neuve et ville « village »[15].

Bosmont est attesté sous les formes Bolmunt (1132) ; Bealmont (1165) ; Territorium de Boulmunt (1169) ; Boemont (1213) ; Boumont (1216) ; Bomont (1231) ; Boomont (1245) ; Beaumont (1405) ; Paroisse Sainct-Remy-de-Bomont (1675)[16].

Richemont était un fief et un château situé sur le territoire de la commune de La Neuville-Bosmont. Le nom est cité pour la première fois en 1270 : Ruichemont, Ruschemont, Ruissemont, Ecclesia Sancte Marie Magdelena de Roucemont[14].
Richemont formait autrefois avec Certeau une paroisse sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine. Cette ferme a été unie à La Neuville-Bosmont par arrêté du 17 novembre 1791 [17].

Le manoir seigneurial était au lieu-dit le Bas-Lieu[réf. nécessaire].

Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).
Plan du château-et de la ferme de Richemont en 1832.

Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Neuville-Bômont est une paroisse avec un château. Au nord-ouest, le hameau et le château de Richemont qui formaient alors avec Certeaux une commune indépendante sont représentés. Dans sa monographie écrite en 1888, M. Faucheur écrit Jusqu'à la Révolution, Richemont formait avec Certeaux (qui est complètement disparu en 1888) une commune indépendante avec un état-civil et une église qui fut brûlée au début du XVIIIe siècle puis reconstruite en 1757 bien qu'il n'y avait plus qu'une trentaine d'habitants dans le village[18].
Une auberge ,aujourd'hui complètement disparue ,appelée Constantine existait encore avant la guerre 14 sur la route allant de Marle à Montcornet à l'angle de la route de Bosmont-sur-Serre.
Avant la Révolution, l'abbé de l'abbaye de Thenailles, et le chapitre de Saint-Laurent de Rozoy-sur-Serre, sont les gros décimateurs de la paroisse de La Neuville-Bosmont[19].
Première Guerre mondiale
Le 29 août 1914, soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les Allemands après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, La Neuville-Bosmont restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'est aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug de l'ennemi: réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés.
Ce n'est que le 7 novembre 1918 que le village sera libéré. Sur le monument aux morts sont écrits les noms des 14 soldats de la commune morts au Champ d'Honneur lors de la Grande Guerre[20] et des 13 victimes civiles décédées de faits de guerre[21].

Dans l'immédiat d'après guerre, le , le conseil municipal de Langogne (Lozère) adopte la commune afin de l'aider à se reconstruire. Il s'engage à lui verser la somme de 250 francs par an pendant cinq ans et invite les cantons de Grandrieu, Villefort et Châteauneuf à se joindre à lui. Il décide également que le jour de la fête votive à Langogne une vente d'insignes sera effectuée et que la recette sera reversée à la Neuville-Bosmont[22].

Politique et administration

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La mairie.
Le monument aux morts.

Découpage territorial

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La commune de Neuville-Bosmont est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1877 après 1879 Thiébaut[25]    
mars 1971 2014 Gilbert Dumoulin[26]    
2014 2017 Jules-Albert Gernez DVD Retraité agricole
(Démission)
décembre 2017 mai 2020 Jean-Jacques Detrez    
mai 2020 En cours
(au 13 juillet 2020)
Bruno Lebeau    

Démographie

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Elevage de cerfs au bord de la route de Marle.
.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 187 habitants[Note 3], en évolution de −4,1 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
262263285328315344385372375
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
352348371394407393402401374
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
384365333267286270323274269
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
283239190158169196186184194
2017 2021 - - - - - - -
187187-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le château de la fondation Savart.

Personnalités liées à la commune

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  • Liste des communes de l'Aisne
  • Le château Fondation Savart est le siège d'un Institut médico-professionnel et section autiste. Ce château, rebâti en 1736, n'est pas fortifié et présente l'aspect d'une vaste demeure à deux étages.

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de la Neuville-Bosmont » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de la Neuville-Bosmont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  2. Sandre, « la Serre »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Neuville-Bosmont et Gizy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Gizy » (commune de Gizy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Gizy » (commune de Gizy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Laon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, , p. 1425.
  16. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 34.
  17. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  18. « 13 T 316 - La Neuville-Bosmont - 1888 », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le ).
  19. Isidore-Philoximène Mien-Péon, Le Canton de Rozoy-sur-Serre : histoire, géographie, biographie, statistique, Saint-Quentin, Jules Moureau, , 519 p. (lire en ligne)
  20. « Cimetières & Monuments aux morts », sur Geneanet (consulté le ).
  21. « La Neuville-Bosmont - Monument », sur Geneanet (consulté le ).
  22. BOULET Lucie, Les réfugiés français et étrangers de la Première Guerre mondiale en milieu rural : l'exemple de la Lozère (1914-1922). 131 p. Mémoire de Master II en Histoire Contemporaine sous la direction de MM. Nicolas BEAUPRÉ et Stéphane LE BRAS : Université Clermont-Auvergne : 2018, p. 87.
  23. « communauté de communes du Pays de la Serre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  25. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p222.
  26. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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