La Motte-Tilly
La Motte-Tilly | |
L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes du Nogentais |
Maire Mandat |
Olivier Doussot 2020-2026 |
Code postal | 10400 |
Code commune | 10259 |
Démographie | |
Gentilé | Mottois |
Population municipale |
365 hab. (2021 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 28″ nord, 3° 26′ 16″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 91 m |
Superficie | 11,59 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Nogent-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nogent-sur-Seine |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lamottetilly.fr |
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La Motte-Tilly est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Cette commune, située à l'extrême ouest du département, à la limite avec le département de Seine-et-Marne est connue pour le château de La Motte-Tilly. Construit en 1755, restauré par le comte de Rohan-Chabot (1870-1964), sa fille Aliette de Rohan-Chabot, marquise de Maillé (1896-1972) l'a légué à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites. Après d'importants travaux, le château est ouvert au public depuis 2013 pour de nombreuses manifestations culturelles et festivités.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La Motte-Tilly se situe complètement à l'ouest du département de l'Aube, à la limite avec le département de Seine-et-Marne
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]À vol d'oiseau, les cinq communes les plus proches du territoire sont Courceroy, Fontenay-de-Bossery, Gumery, Melz-sur-Seine et Le Mériot[1].
Les communes limitrophes de La Motte-Tilly sont[2] :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 1 159 hectares ; son altitude varie entre 58 et 91 mètres[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de Derivation de Beaulieu a Villiers-sur-Seine, la Seine, le Resson, un bras de la Seine, le canal 01 de la commune de Courceroy, le canal 01 de la commune de Villiers-sur-Seine, le canal 01 de la Varenne, le canal Terray et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
La Seine, un fleuve long de 775 km[5], coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l’Aube en le traversant du sud-est au nord-ouest. Elle irrigue la commune dans sa partie ouest.
Le canal de Beaulieu, ou canal de dérivation de Beaulieu à Villiers-sur-Seine, est un canal navigable, long de 9 kilomètres, évitant les nombreux méandres de la Seine, au nord du fleuve, entre Le Mériot et Noyen-sur-Seine[6].
Le Resson, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de La Saulsotte et se jette dans la Seine à Villiers-sur-Seine, après avoir traversé neuf communes[7].
Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le canal de dérivation 1 de la commune de Courceroy, d'une superficie totale de 12,3 ha (6,8 ha sur la commune), le canal de dérivation 1 de la commune de Melz sur Seine, d'une superficie totale de 6,2 ha (0,1 ha sur la commune) et le canal de dérivation 2 de la commune de la Motte Tilly (2,9 ha)[Carte 1],[8].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassée Voulzie ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 1 710 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Marne). Le périmètre a été arrêté le , le diagnostic a été validé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), dont le siège est à Troyes[9].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouy-sur-Orvin », sur la commune de Bouy-sur-Orvin à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le bourg est proche de la route départementale D 951 dont la dangerosité est importante[17] : un accident grave par an en moyenne, un accident mortel fin 2013[18].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Motte-Tilly est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[20]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), forêts (22,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), eaux continentales[Note 4] (4 %), zones urbanisées (3,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Outre le bourg, le territoire de la commune compte les trois hameaux de Champarron, Ferme d'Isle et Fréparoy[2]
Logement
[modifier | modifier le code]En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 194, alors qu'il était de 177 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 77,8 % étaient des résidences principales, 18,5 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 84,4 %, en légère hausse par rapport à 1999 (78,5 %)[I 3].
Projets d'aménagements
[modifier | modifier le code]Depuis 2013, d'importants travaux de rénovation de l'église ont été lancés[24].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les noms attestés sont La Mottetilly en 1793 et La Motte-Thilly en 1801[25].
Histoire
[modifier | modifier le code]La terre de La Motte-Tilly a appartenu à Pierre des Essarts, grand trésorier de France, qui fut décapité sur la place des Halles pour exactions en , puis pendu au gibet de Montfaucon[26],[27].
Cette seigneurie appartenait dès 1470 à Jean Raguier (1445-av.1504) de la célèbre famille Raguier. Grenetier de Soissons, Financier trésorier des guerres du duché de Normandie, chambellan du roi. Général des Finances, et son épouse Marie (alias Marguerite ) de Beauvarlet 27e Vidamesse de Châlon pour moitié.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 63,90 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 36,10 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 89,40 %[28].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 51,74 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 48,26 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 86,59 %[29].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[30].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La Motte-Tilly relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[33].
Finances locales
[modifier | modifier le code]De 2008 à 2013, la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, après avoir été très négative est remontée à un niveau supérieur à celui des communes de même type[34] :
Année | Dans la commune | Moyenne de la strate[Note 5] |
---|---|---|
2008 | - 278 € | 112 € |
2009 | 32 € | 110 € |
2010 | - 108 € | 112 € |
2011 | 77 € | 139 € |
2012 | 245 € | 150 € |
Jumelages
[modifier | modifier le code]Au , La Motte-Tilly n'est jumelée avec aucune commune[35].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Mottois[36].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2021, la commune comptait 365 habitants[Note 6], en évolution de −6,89 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 167 hommes pour 201 femmes, soit un taux de 54,62 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La Motte-Tilly est située dans l'académie de Reims.
La commune n'administre ni école maternelle ni école élémentaire[42].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Chaque année depuis 2008, le Centre des monuments nationaux et la direction départementale des Archives et du patrimoine de l'Aube présentent les « Fantômes du château : rendez-vous avec l'histoire »[43].
2013 a vu l'organisation de la première édition de la « Fête du tilleul » à l'occasion de la floraison annuelle du tilleul. Cette manifestation est organisée en lien avec l'Office national des forêts qui propose de découvrir les plantes comestibles au sein du parc du château[44]. De même, ce fut la première édition « Festival du film sur le XVIIIe siècle » présidé par Josiane Balasko[45].
Sports
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un club des sports et des loisirs[46]. Des compétitions de cyclo-cross sont organisées à l'intérieur du parc du château sur « l'anneau bocager et sinueux du château »[47].
Médias
[modifier | modifier le code]Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[48].
La commune ne dispose pas de nœud de raccordement ADSL installé dans cette commune, ni de connexion à un réseau de fibre optique. Les lignes téléphoniques sont raccordées à des équipements situés à Nogent-sur-Seine[49].
Cultes
[modifier | modifier le code]Seul le culte catholique est célébré à La Motte-Tilly. La commune est l'une des sept communes regroupées dans la paroisse « de Nogent sur Seine », l'une des six paroisses de l'ensemble « Forêts d’Othe et d’Armance » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul[50].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 604 €, ce qui plaçait La Motte-Tilly au 7 039e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[51].
En 2009, 34,6 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 237 personnes, parmi lesquelles on comptait 79,2 % d'actifs dont 73,2 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs[I 5].
On comptait 38 emplois dans la zone d'emploi, contre 55 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 174, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 21,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un emploi pour cinq habitants actifs[I 6].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Au , La Motte-TIlly comptait 26 établissements : 9 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 3 dans la construction, 10 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].
En 2011, une entreprise a été créée à La Motte-Tilly[I 8].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[52] et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[53]. Par ailleurs, elle compte un objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[54] et 29 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[55].
L'église paroissiale
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Pierre-Saint-Paul, « inscrite » depuis le est datée de la première moitié du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle[56].
Cette église est remarquable par la chapelle consacrée à sainte Marguerite ; elle abrite le tombeau en marbre de l'abbé Joseph Marie Terray, dû au sculpteur Félix Lecomte, et « classé » depuis le 25 octobre 1919. Ce tombeau représente « Thémis, appuyée sur le médaillon de l'abbé Terray, accablée de la plus profonde douleur et déplorant la perte d'un magistrat si éclairé. Le génie des arts, couverte en partie d'un voile épais, et tenant d'une main le plan de la galerie où ce ministre se proposait de réunir et avait déjà presque réuni les productions de nos artistes vivants, tant sculpteurs que peintres, le pleure amèrement. Le deuil et les larmes du génie annoncent le goût du ministre pour les arts, et les regrets que lui inspire sa perte. Le bas-relief représente l'étude, la science, et la justice, qui lui donnent accès auprès du trône, où Louis XV le charge du gouvernement des finances. On remarque dans ce morceau une composition noble, sage et gracieuse : l’exécution en est soignée et fait beaucoup d'honneur à l'artiste. »[57],[26].
Par ailleurs, cette église renferme les 29 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Le château
[modifier | modifier le code]Le château de La Motte-Tilly, « classé » depuis le 16 septembre 1946, a été construit en 1755 sur les plans de l'architecte Nicolas Lancret[58]. Il a été restauré par le comte de Rohan-Chabot, duc de Ravèse (1870-1964) puis par sa fille Aliette de Rohan-Chabot, marquise de Maillé (1896-1972). Présidente de l'association « La sauvegarde de l'art français », elle légua ce château et l'ensemble du domaine à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites[59],[60]. Après deux années de fermeture pour travaux, le château est de nouveau accessible aux visiteurs depuis mars 2013[61].
- Chapelle du château de La Motte-Tilly
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Marie Terray (1715-1778), abbé commendataire de Molesme et Troarn, contrôleur général des finances de Louis XV du 22 décembre 1769 au 24 août 1774, fit construire le château de la Motte-Tilly.
- Aliette de Maillé (1896-1972), archéologue spécialisée dans les édifices religieux et auteur de plusieurs ouvrages.
- L'artiste contemporain autodidacte sans étiquette Joaquim Baptista Antunes vit et produit son œuvre foisonnante de couleurs et de symboles depuis de nombreuses années dans son atelier de la Motte-Tilly[62].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1)Ce livre consacre un chapitre à chaque commune du département de l'Aube.
- Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3), [lire en ligne].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Au , la mairie a créé un site web (www.lamottetilly.fr).
- La Motte-Tilly sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Pour cette commune, la strate représente l'ensemble des communes de 250 à 500 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de la Motte-Tilly » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Insee
[modifier | modifier le code]- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « La Motte-Tilly », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Limites administratives de la commune », sur le site Géoportail (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Fiche communale de la Motte-Tilly », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
- Sandre, « le canal de dérivation de Beaulieu à Villiers-sur-Seine »
- Sandre, « le Resson »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Bassée Voulzie », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Motte-Tilly et Bouy-sur-Orvin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouy-sur-Orvin », sur la commune de Bouy-sur-Orvin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouy-sur-Orvin », sur la commune de Bouy-sur-Orvin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Sandra Roger, « La route de Bray est-elle dangereuse? », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- « Choc mortel entre poids lourds à La Motte Tilly », sur le site de la chaîne de télévision Canal 32, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « L'église s'offre une cure de jouvence », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France : contenant la statistique et la description complète des 16 départements, p. 43, F. Didot, 1838.
- Journal d'un bourgeois de Paris, Livre de poche, coll. « Lettres gothiques », , 539 p. (ISBN 978-2-253-05137-4 et 2253051373).
- « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Les maires de La Motte-Tilly », sur le site de l'association FranceGenWeb (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du Ministère de la Justice et des Libertés (consulté le ).
- {{Lien web Site de la mairie = www.lamottetilly.fr |url = http://alize22.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=259&dep=010&type=BPS¶m=4&exercice=2012 |titre = Les Comptes des Communes |site = le site du ministère de l’Économie et des Finances |consulté le = 17 mars 2014 |brisé le = }}.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- « Fiche de la commune de La Motte-Tilly », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Motte-Tilly (10259) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
- « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Les fantômes de La Motte-Tilly », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- « La Motte-Tilly organise sa première Fête du tilleul », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- J.-M. Van Houtte, « Les « Lumières » sur grand écran à La Motte-Tilly », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- « Le comité Sports et Loisirs en assemblée », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- « CYCLO-CROSS/ Nicolas Urbain crée la surprise sur le circuit du château », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- « Résultats de recherche », sur le site du quotidien L'Est-Éclair (consulté le ).
- « L'ADSL à La Motte-Tilly », sur le portail web de référence dédié aux fournisseurs d'accès à Internet et aux offres haut-débit (consulté le ).
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- « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- Vincent Cochet, Le château de La Motte Tilly, Éditions du Patrimoine, Centre des monuments nationaux, 2013, (ISBN 2-75770-251-3), [lire en ligne].
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- « Réouverture du château de La Motte-Tilly », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- Nogent-sur-Seine et le Nogentais, photographies de Didier Guy, textes de Lyliane Mosca, L'Atelier Trinité Photo, Sainte-Savine, (Aube), s.d., p. 145