Léonie Mottart-van Marcke

Léonie Mottart-van Marcke

Léonard Hubert Zeyen, Portrait de Léonie Mottart-Van Marcke, 1882-1904 (épreuve photographique monochrome sur papier ; 9,4 × 5,6 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Biographie

Naissance	18 juillet 1862 Liège
Décès	29 juin 1936 (à 73 ans) Saint-Idesbald
Nom de naissance	Léonie Catherine Joséphine van Marcke de Lummen
Nationalité	belge
Activité	Peintre
Père	Édouard van Marcke
Mère	Catherine van Marcke-Demany
Conjoint	Nicolas Judoc Mottart
Parentèle	Charles Emmanuel Clément Van Marcke de Lummen (grand-père) Charles Emmanuel Clément Van Marcke De Lummen (fils) (d) (oncle) Jules Van Marcke (oncle) Joseph van Marcke (oncle) Élisabeth van Marcke (d) (tante) Marie Van Marcke (tante) Émile van Marcke (cousin germain) Charles van Marcke de Lummen (cousin germain)

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Léonie Mottart-van Marcke, née à Liège le 18 juillet 1862 et morte à Saint-Idesbald le 29 juin 1936, est une peintre, dessinatrice et aquarelliste belge.

Léonie Catherine Joséphine van Marcke^{[note 1]} naît à Liège le 18 juillet 1862^[2]. Elle est la fille du peintre Édouard van Marcke et de sa seconde épouse, Marie Catherine Demany^[2],[3],[4]. Cette dernière est aussi dessinatrice et peintre, réalisant surtout des natures mortes et des compositions florales^[5]. En 1886, Léonie épouse Nicolas Judoc Mottart^[6],[7],[8].

Peintre, aquarelliste et dessinatrice de fleurs et de natures mortes ainsi que de paysages et de figures, Léonie van Marcke se forme auprès de ses parents^[3],[8],[9]. Comme l'indique Jacques Goijen, reprenant des commentaires de Francis Sabel, « c'est dans l'ambiance familiale qu'elle a pu s'épanouir tant dans l'exercice du dessin que dans celui de l'aquarelle et de la peinture à l'huile » et « ses premiers dessins qu'elle réalise à l'âge de 15 ans [...] témoignent déjà d'une sûreté de trait étonnante »^[10].

Elle est « membre fondateur de la Société nationale des aquarellistes et pastellistes de Bruxelles et participe à toutes les manifestations d'art organisées par cette société »^[3], mais à partir de 1893, elle s'oriente davantage vers la peinture à l'huile^[11]. Entre 1920 et 1930, elle réalise également des gravures qui sont tirées à très peu d'exemplaires, parfois un seul^[12]. Son œuvre gravée est « mal connue, voir ignorée »^[13] et n'est pas réalisée « pour être vendue mais pour le seul plaisir des yeux »^[12].

Elle meurt à Saint-Idesbald le 29 juin 1936^[14], léguant au musée de la Vie wallonne une importante collection de dessins et des peintures^[15],[16].

Selon l'historien de l'art Paul Piron, Léonie van Marcke est « admise comme peintre et aquarelliste aux Salons de la Société des Artistes Français à Paris en 1899, 1900, 1901 et 1902 »^[3]. De 1899 à 1903, elle participe à l'Exposition internationale des Artistes Contemporains à Amsterdam^[3],[11]. Elle expose également aux Salons de Liège ainsi qu'aux Salons de Bruxelles, Gand et Anvers^[3] ainsi qu'au Cercle royal des Beaux-Arts de Liège de 1893 à 1927^[9].

Plus récemment, les œuvres de Léonie van Marcke sont mises à l'honneur en 2020 au musée de la Vie wallonne à Liège^[17].

• 1893 : Salon de Bruxelles, du 16 septembre au 3 novembre, place de l'ancien palais de justice, Bruxelles (la peintre y expose Polichinelle à la rose, d'après Meissonnier et Murets)^[18].
• 1895 : Salon de la Société des Beaux-Arts, Nice (elle y expose Tournesols et Roses plein air)^[19].
• 1896 : Exposition Internationale de Maastricht, du 23 août au 27 septembre, local des Augustins, Maastricht (elle y expose 2 tableaux, Tournesols et Fleurs et accessoires , et 2 aquarelles, Pivoines et Rhododendrons)^[20].
• 1898 : Salon d'Anvers, du 13 août à octobre, rue Vénus, Anvers (l'artiste y expose Roses Richardson)^[21] ; Exposition internationale de peinture de Londres, Earl's Court, Londres^[22].
• 1900 : Salon de Bruxelles, du 15 septembre au 2 novembre, hall du Palais du Cinquantenaire, Bruxelles (Léonie y expose Glycine)^[23].
• 1903 : Salon de Bruxelles, du 5 septembre au 2 novembre, hall du Palais du Cinquantenaire, Bruxelles (elle y expose A l'office, Rhododendrons, Roses et Jonquilles et violettes)^[24].
• 1914 : Salon de Bruxelles, du 9 mai au 3 août, hall du Palais du Cinquantenaire, Bruxelles (l'artiste y expose Une cruche)^[25].

• 1964 : Dessins et peintures des van Marcke, musée de la Vie wallonne, Liège^[26].
• 1992 : Le Cercle royal des Beaux-Arts de Liège 1892-1992, du 18 septembre au 20 avril 1993, Cercle royal des Beaux-Arts, Liège (Rhododendron dit Laurier rose est l'aquarelle exposée de Léonie Mottart-van Marcke)^[27].

• 
  Fleur rose, septembre 1887 (dessin à la mine de plomb aquarellé et rehaussé de gouache sur papier ; 26,2 × 27,1 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Une pomme et deux poires, novembre 1880 (aquarelle sur papier en couleurs ; 30 × 42 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Jonquilles, avril 1891 (aquarelle sur papier en couleurs ; 34,5 × 25,5 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Polichinelle à la rose, d'après Meissonier, 1890-1893 (gouache sur faïence ; 39,5 × 31 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Rutabaga 1917 Repas de guerre !, 1917 (pastel sur papier ; 45,5 × 29,6 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Cloître Notre-Dame de Tongres, 1920-1930 (gravure sur papier ; 24,5 × 19 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Chrysanthèmes, 1885-1930 (huile sur toile ; 126 × 80 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Glaïeul rouge, 1880-1930 (dessin à la mine de plomb rehaussé de gouache sur papier ; 30,5 × 24,8 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Portrait de Jeanne Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour, 1880-1930 (pastel sur papier ; reproduction du tableau de François Boucher ; 82 × 66 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Hibiscus rose et blanc, 1880-1930 (dessin à la mine de plomb aquarellé et rehaussé de gouache sur papier ; 26,5 × 30 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
• 
  Nature-morte aux cinéraires, 1880-1930 (pastel sur papier ; 93 × 68 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

• 1898 : médaille d'argent dans la section d'aquarelle lors de l'Exposition internationale de peinture de Londres^[28].

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• Dictionnaire des peintres belges du XIV^e siècle à nos jours depuis les premiers maîtres des anciens Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège jusqu'aux artistes contemporains, vol. 2 : L-Z, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1995, 620 p. (ISBN 2-8041-2012-0, OCLC 301497369, SUDOC 278483518), p. 590-1210. 
  • Louise Fredericq (rédaction de l'article), « VAN MARCKE, Léonie », Dictionnaire des Peintres belges, op. cit.,‎ 1995, p. 1097 (lire en ligne). 

• Jacques Goijen, Dictionnaire des peintres de l'École liégeoise du paysage, Liège, École liégeoise du paysage Éditions, 2014, 657 p. (ISBN 9782960045901 et 2-9600459-04, OCLC 980910178). 
• Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIX^e et XX^e siècles, vol. 2 : L-Z, Ohain - Lasne, Éditions Art in Belgium, 2003-2006, 829 p. (ISBN 2-930338-11-3, OCLC 493737398, SUDOC 122800958). 
• Pierre Somville, Marie-Christine Depouhon et Gilbert Depouhon, Le Cercle royal des Beaux Arts de Liège 1892-1992, Bruxelles, Crédit Communal, 1992, 128 p. (OCLC 35121530). 
• Guy Vandeloise, Dessins et peintures des van Marcke, Liège, Imprimerie Frédérickx, S.P.R.L. pour les Éditions du Musée Wallon, 1964, 147 p. (OCLC 470450471). 

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • Artists of the World Online
  • Belgian Art Links & Tools
  • Bénézit
  • Dictionnaire des peintres belges
  • MutualArt

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