Khalida Jarrar
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Khalida Jarrar, née en 1963, est une femme politique palestinienne, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et députée au Conseil législatif palestinien. Elle représente également la Palestine au Conseil de l'Europe.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance
[modifier | modifier le code]Jarrar est née en 1963. Son père dirrige un magasin de jouets à Nablus[1]. En 1985 elle a obtenu son master à l'université BirZeit et s'est mariée alors avec Ghassan Jarrar un camarade d'école[2]. Le couple a eu deux filles, Yafa qui a eu son Bachelor en droit à l'université d'Ottawa et Suha qui a eu un master scientifique en changement climatique et politique.
Engagement politique
[modifier | modifier le code]Membre de la direction du FPLP, elle milite contre la colonisation israélienne mais également, au sein de la société palestinienne, pour un État démocratique et laïque et pour les droits des femmes[3].
Elle a également été directrice de l'association Addameer de soutien aux prisonniers palestiniens avant d'être remplacée en 2006 par Sahar Francis[4]. En 2006, elle est élue membre du Conseil législatif palestinien.
Emprisonnements
[modifier | modifier le code]Elle est arrêtée par les autorités israéliennes dans la nuit du 1er au chez elle, à Ramallah (Cisjordanie)[5]. Ayant reçu un ordre de détention administrative, elle est incarcérée pendant quatorze mois. Les motifs de son interpellation sont d'avoir incité « à la violence et au terrorisme au cours des derniers mois » ; le FPLP, dont elle est membre, est en effet considéré comme terroriste par Israël[6].
Elle est à nouveau arrêtée en par l'administration militaire israélienne, un an après sa libération, et condamnée sans procès à six mois de prison (peine renouvelable indéfiniment) au motif d’être membre du FPLP[7]. Sa détention est prolongée pendant 20 mois[8].
Elle est incarcérée pour la troisième fois à partir d'. Une dizaine d'autres personnes sont également arrêtées en Cisjordanie occupée[8]. Durant l'incarcération, elle a côtoyé plusieurs prisonnières en situation difficile comme Anhar AlDeek qui a été enceinte en prison jusqu'au neuvième mois et Israa Jaabis dont elle a reporté les conditions extrêmes de santé[réf. nécessaire].
Sa fille, Suha, meurt en juillet 2021 d’un arrêt cardiaque. Les autorités israéliennes refusent de la laisser assister à ses funérailles. Elle est finalement libérée en septembre 2021[3]. Elle a été arrêtée à Ramallah par l'armée israélienne le mardi 26 décembre 2023.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Israel’s Release of Palestinian Lawmaker Lets Her Forget the Larger Prison for a Moment », Haaretz, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « My Wife, the Jailed Palestinian MP », Haaretz, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre Barbancey, « Palestine. Khalida Jarrar, une résistante libre », sur L'Humanité,
- (en-US) Jaclynn Ashly November 1 et 2019 | Edit, « Israeli army arrests Palestinian feminist lawmaker, months after her release », sur +972 Magazine, (consulté le )
- « Le tribunal ordonne la libération de Khalida Jarrar », L'Humanité, 24 mai 2015.
- « Israël : six mois de prison sans procès pour une députée palestinienne », itele.fr, 6 avril 2015.
- « Une députée palestinienne condamnée à six mois de détention par Israël », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne)
- « Une députée palestinienne à nouveau arrêtée par Israël », sur Le Figaro.fr,
Annexes
[modifier | modifier le code]Pages connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Khalida Jarrar » (voir la liste des auteurs).