Jules Pams
Jules Pams | |
Jules Pams en 1912. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Intérieur | |
– (2 ans, 2 mois et 4 jours) |
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Président | Raymond Poincaré |
Président du Conseil | Georges Clemenceau |
Gouvernement | Clemenceau II |
Prédécesseur | Théodore Steeg |
Successeur | Théodore Steeg |
Ministre de l'Agriculture | |
– (1 an, 10 mois et 15 jours) |
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Président | Armand Fallières |
Gouvernement | Monis Caillaux Poincaré I |
Prédécesseur | Maurice Raynaud |
Successeur | Fernand David |
Sénateur français | |
– (25 ans, 4 mois et 16 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Pyrénées-Orientales |
Député français | |
– (11 ans, 2 mois et 11 jours) |
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Élection | 20 août 1893 |
Réélection | 8 mai 1898 27 avril 1902 |
Circonscription | Pyrénées-Orientales |
Législature | VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | GR (1893-1902) GRS (1902-1905) |
Biographie | |
Nom de naissance | Jules Joseph Louis Hippolyte Pams |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Perpignan |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Sépulture | Port-Vendres |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti radical |
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Jules Pams, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales)[1] et mort le à Paris, est un homme politique français.
Républicain radical, il est une personnalité marquante de la vie politique de la IIIe République.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jules Pams commence sa carrière politique comme candidat aux élections législatives de 1889. Élu conseiller général dans le canton d'Argelès-sur-Mer en 1892, il siège à l'assemblée départementale pendant 36 ans et il en est le président pendant quinze ans.
Député radical des Pyrénées-Orientales de 1893 à 1904, puis sénateur jusqu'en 1930, il est ministre de l'Agriculture de mars 1911 à janvier 1913, dans les gouvernements Monis, Caillaux et Poincaré.
En 1911, il soutient (via une subvention) les expériences conduites depuis le début du siècle par la Société d'études scientifiques d'Angers (depuis devenue la Société d'études scientifiques de l'Anjou) qui à Angers, sous la conduite de Fernand Basty, expérimentait et documentait plusieurs matériels et méthodes d'électroculture, en grande partie dérivés des essais de Pierre-Nicolas Bertholon de Saint-Lazare (décrits en 1783 dans un ouvrage intitulé De l'Électricité des végétaux)[2].
Lors de la réunion plénière des républicains en vue de l'élection présidentielle de 1913, il arrive légèrement en tête devant Raymond Poincaré. Mais ce dernier refuse de se retirer lors du vote de l'Assemblée nationale, le lendemain. Finalement, malgré l'appui massif des radicaux (Émile Combes, Clemenceau, etc.), Jules Pams est battu, Raymond Poincaré ayant bénéficié des voix de la droite.
Devenu proche de Clemenceau, il est ministre de l'Intérieur dans le cabinet Clemenceau de novembre 1917 à janvier 1920. À ce titre, il est interpellé le à la Chambre des députés par le député de la Guadeloupe Achille René-Boisneuf sur les violences commises par les soldats américains en France, notamment le meurtre d'un Guadeloupéen, Saint-Éloi Etilce, le à Nantes, par un policier militaire américain[3].
Il a aussi été délégué de la France à la Société des Nations.
Jules Pams est mort le à son domicile, 2 rue Albéric Magnard dans le 16e arrondissement de Paris[4]. Il est inhumé au cimetière de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Postérité
[modifier | modifier le code]En 2012, son revenant apparaît dans un roman de Jean-Michel Hoerner sur la candidature d'un gitan catalan à la présidence de la République[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Son acte de naissance (n°445) dans le registre des naissances de Perpignan pour l'année 1852.
- Fernand (Lieutenant) Auteur du texte Basty, « De la fertilisation électrique des plantes. Essais d'électroculture. Année 1910. Expériences et Résultats par le lieutenant Fernand Basty,… », Tome II, (lire en ligne, consulté le )
- « Nantes, 1919 : le meurtre du soldat Etilce était-il raciste ? », sur nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le ).
- Son acte de décès (n°958) dans les registres de décès du 16e arrondissement de Paris pour l'année 1930.
- https://www.ouillade.eu/culture/p-o-litterature-jean-michel-hoerner-nous-fait-revivre-jules-pams-sous-les-traits-dun-fantome-metisse-entrant-a-lelysee/13106
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des députés des Pyrénées-Orientales
- Liste des sénateurs des Pyrénées-Orientales
- Château de Valmy
- Gaston Pams
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Jules Pams », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français de l'Agriculture
- Ministre français de l'Intérieur
- Sénateur de la Troisième République française
- Député des Pyrénées-Orientales (Troisième République)
- Sénateur des Pyrénées-Orientales
- Président du conseil général des Pyrénées-Orientales
- Conseiller général des Pyrénées-Orientales
- Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste
- Député de la sixième législature de la Troisième République
- Député de la septième législature de la Troisième République
- Député de la huitième législature de la Troisième République
- Candidat à une élection présidentielle en France (Troisième République)
- Avocat lié aux Pyrénées-Orientales
- Naissance en août 1852
- Naissance à Perpignan
- Décès en mai 1930
- Décès à 77 ans
- Personnalité inhumée dans les Pyrénées-Orientales
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris