Joseph de Ferrières de Sauvebœuf
Joseph de Ferrières de Sauvebœuf | ||
Joseph de Ferrières dans l'uniforme du 6e BCA | ||
Naissance | Bruyères-le-Châtel, France |
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Décès | (à 26 ans) Pontecorvo, Italie Mort au combat |
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Origine | français | |
Allégeance | France | |
Arme | Chasseurs alpins, Légion étrangère | |
Grade | Lieutenant | |
Années de service | 1936 – 1944 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Bataille de Narvik Bataille de Bir-Hakeim Bataille d'El Alamein |
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Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre norvégienne |
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Joseph de Ferrières de Sauvebœuf, né le à Bruyères-le-Châtel (France) et mort le à Pontecorvo (Italie), est un militaire et résistant français. Engagé dans les Forces françaises libres dès 1940, promu officier dans la Légion étrangère, il meurt au combat à 24 ans. Il est fait compagnon de la Libération à titre posthume.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans un milieu aristocratique, après ses études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, il s’engage en 1936 au 6e bataillon de chasseurs alpins et devient caporal. Sportif, entraineur d'hommes, il fait la campagne de Norvège en mai et .
Après l’armistice, il s’engage immédiatement dans les Forces françaises libres (FFL), et est affecté au bataillon de chasseurs de Camberley comme sergent-chef. Après le peloton d'élèves officiers de Camberley où il est nommé aspirant le 1er mai 1941, il rejoint la 13e demi-brigade de Légion étrangère en .
Chef de section, il participe entre autres aux batailles de Bir-Hakeim et de El Alamein puis à la campagne de Tunisie. Il débarque en Italie en avec la 1re division française libre.
Il est tué le devant Pontecorvo (Italie), à la fin de la bataille du Garigliano.
Il repose au cimetière de Gilles (Eure-et-Loir).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 20 novembre 1944[1]
- Croix de guerre – (2 citations)
- Médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947[2]
- Médaille coloniale avec agrafes "Libye", "Bir-Hakeim 1942"
- Médaille commémorative française de la guerre – avec barrettes "France", "Norvège", "Afrique"
- Médaille commémorative de la campagne d'Italie (–)
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Croix de guerre norvégienne avec épée
Postérité
[modifier | modifier le code]- La 42e promotion de l'École militaire interarmes porte son nom (promotion Lieutenant de Ferrières, 2002-2004).
- À Bruyères-le-Châtel, une rue porte son nom et une plaque à sa mémoire a été apposée sur la chapelle de l'ancien château de Morionville, propriété de sa famille.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- �� Joseph FERRIÈRES DE SAUVEBOEUF (de) », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Naissance en Seine-et-Oise
- Décès dans la province de Frosinone
- Naissance en avril 1918
- Décès en mai 1944
- Décès à 26 ans
- Militaire français du XXe siècle
- Officier de Légion étrangère
- Militaire français mort lors de la Seconde Guerre mondiale
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre norvégienne
- Mort pour la France
- Famille de Ferrières de Sauvebœuf
- Noble français du XXe siècle
- Personnalité inhumée en Eure-et-Loir
- Élève du lycée Saint-Louis-de-Gonzague