Aller au contenu

José Francisco da Rocha Pombo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rocha Pombo
Fonction
State deputy of Paraná
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Rio de JaneiroVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de

José Francisco da Rocha Pombo (Morretes, 1857 - Rio de Janeiro, 1933) est un journaliste, avocat, homme politique, professeur, historien et écrivain brésilien.

Fils de Manuel Francisco Pombo et d'Angélica da Rocha, José Francisco da Rocha Pombo naît le à Morretes, dans l'État du Paraná, au sud du Brésil[1].

Il est diplômé de la Faculté de droit de l'université fédérale de Rio de Janeiro.

Ardent abolitionniste et républicain, Rocha Pombo fonde dans sa ville natale, en 1879, le journal O Povo (« Le Peuple ») puis, dans la ville de Castro, le journal Eco dos Campos (« Écho des temps ») et diffuse dans les deux périodiques les idées auxquelles il adhère[1],[2]. Il collabore aussi sur les journaux Diário Popular (« Journal populaire ») et O Paraná (« Le Paraná »), Diário do Comércio (« Journal du commerce »)[2].

En 1889, à la suite de la proclamation de la république au Brésil en 1889, Rocha Pombo s'installe à Rio de Janeiro, où il continue son activité de journaliste[2]. En 1892, il devient le directeur du Diário do Comércio, dont il sera le propriétaire.

Rocha Pombo est élu député Parti libéral à l'Assemblée provinciale en 1886[1]. Désabusé par les événements politiques résultant de la révolution fédéraliste (1893-1895), il prend un poste à la Cour en 1897, et devient admissible à un poste de professeur au Colégio Pedro II de Rio de Janeiro et à l'école normale. Il est aussi membre de l'Institut historique et géographique brésilien depuis 1900[1],[2].

Il crée en 1912 l'université au Paraná, qui cependant ne dure pas longtemps[1],[2].

José Francisco da Rocha Pombo meurt à Rio de Janeiro le à l'âge de 75 ans[1].

José Francisco da Rocha Pombo publie plusieurs recueils de poésie ainsi des ouvrages d'histoire importants, comme son História do Brasil en plusieurs volumes (« Histoire du Brésil », 1905-1917)[1]. Selon Rodolfo Garcia, son successeur à l'Académie, « il est impossible d'ignorer le mérite extraordinaire du travail de Rocha Pombo, son utilité avérée, les services rendus aux savants, qui a l'estime de tous les semblables. Si vous regardez les statistiques de la bibliothèque, il s'avère que votre Histoire du Brésil est, dans cette classe, le livre le plus consulté, le plus lu de tous, ce qui signifie popularité et vaut la plus légitime des consécrations. [L'Histoire du Brésil] est la plus grande, la plus considérable de notre littérature, en raison de l'immense surface qu'elle recouvre, des origines du Brésil à nos jours. » Cependant, l'ouvrage est aussi critiqué, notamment par Capistrano de Abreu[2] et João Ribeiro, qui l'a trouvé « diffus, froid, rarement doux, difficile à lire. Cependant, il contient une grande copie d’informations utiles. »[1].

  • Honra do Barão, 1881 ;
  • Dadá, 1882 ;
  • A religião do belo, 1882 ;
  • Petrucello, 1889 ;
  • Nova crença, 1889 ;
  • A supremacia do ideal, 1889;
  • Visões, 1891 ;
  • A Guairá, 1891 ;
  • In excelsis, 1895 ;
  • Marieta, 1896 ;
  • História da América, 1900 ;
  • História do Brasil, 1905-1917 ;
  • História de São Paulo ;
  • História do Paraná ;
  • O Paraná no centenário, 1900 ;
  • No hosp��cio, 1905 ;
  • Contos e pontos, 1911 ;
  • Dicionário de sinônimos da Língua Portuguesa, 1914 ;
  • Notas de viagem, 1918 ;
  • História Universal, 1929.
La Casa Rocha Pombo, maison où a grandi Rocha Pombo, est aujourd'hui un musée.

En 1900, il reçoit le Prix de l'instruction publique pour ses travaux sur l'histoire de l'Amérique[2].

Dans sa terre natale du Paraná, Rocha Pombo est célébré comme l'un des plus grands représentants de la littérature de l'État : il y reçoit plusieurs hommages et sa mémoire demeure préservée et cultivée. L'un de ces honneurs a été accordé par l'Académie des Lettres paranéennes (pt) en tant que « fondateur » de la chaire no 1 de cette institution.

Il est aussi élu le pour occuper la chaire no 39 de l'Académie brésilienne des lettres, comme troisième occupant, mais, très malade, il meurt avant d'en prendre possession[3].

La maison où Rocha Pombo a grandi, à Morretes est devenu un musée.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en portugais intitulée « Rocha Pombo » (voir la liste des auteurs).

  1. a b c d e f g et h (pt) « Biographie de Rocha Pombo », sur Académie brésilienne des lettres, (consulté le ).
  2. a b c d e f et g (pt) « Biographie de Rocha Pombo », sur Institut historique et géographique brésilien (consulté le ).
  3. (pt) « Fiche de Rocha Pombo », sur Académie brésilienne des lettres (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (pt) Valério Hoerner J., Wilson Bóia et Túlio Vargas, Bibliografia da Academia Paranaense de Letras : 1936/2001, Curitiba, Posigraf, , 256 p..
  • (pt) José Candido de A. Muricy, Panorama do Conto Paranaense, Curitiba, Fundação Cultural de Curitiba, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :