Joaquim Ferreira do Amaral
Joaquim Ferreira do Amaral | |
Fonctions | |
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Ministre des Travaux publics, des Transports et des Communications du Portugal | |
– (5 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Aníbal Cavaco Silva |
Prédécesseur | João Maria Oliveira Martins |
Successeur | Jorge Coelho |
Ministre du Commerce et du Tourisme | |
– (2 ans, 8 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Aníbal Cavaco Silva |
Prédécesseur | Fernando Santos Martins |
Successeur | Fernando Faria de Oliveira |
– (1 an et 22 jours) |
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Premier ministre | Mário Soares |
Prédécesseur | Álvaro Barreto |
Successeur | Fernando Santos Martins |
Biographie | |
Nom de naissance | Joaquim Martins Ferreira do Amaral |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lisbonne (Portugal) |
Parti politique | Parti social-démocrate |
Diplômé de | Institut technique supérieur |
Profession | Fonctionnaire |
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Joaquim Martins Ferreira do Amaral, né le à Lisbonne, est un homme politique portugais, membre du Parti social-démocrate (PPD/PSD).
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation et carrière
[modifier | modifier le code]Titulaire d'une licence de génie mécanique, obtenue à l'Institut technique supérieur (IST), il est ensuite recruté à la direction générale des Services industriels. En 1982, il devient, pour un an, technicien aux Industries de la défense nationale (IDN) et à l'Institut des investissements étrangers. Il retrouve un poste similaire, en 1986, à l'Institut de financier de soutien au développement agricole et piscicole.
Secrétaire d'État
[modifier | modifier le code]En 1979, il est nommé au poste de secrétaire d'État, chargé des Industries d'extraction et de transformation, dans le gouvernement intérimaire dirigé par Maria de Lourdes Pintasilgo. Il adhère deux ans plus tard au Parti social-démocrate et devient, jusqu'en 1983, secrétaire d'État, chargé de l'Intégration européenne, dans les cabinets de Francisco Pinto Balsemão.
Ministre
[modifier | modifier le code]Environ un an et demi après la formation d'une grande coalition entre le Parti socialiste et le PPD/PSD, il est rappelé au gouvernement, le , en tant que ministre du Commerce et du Tourisme. Il démissionne en 1985, après la rupture de l'alliance, mais il doit attendre la formation du deuxième cabinet du social-démocrate Aníbal Cavaco Silva, le , pour retrouver son poste.
Lors d'un remaniement ministériel, opéré le , Joaquim Ferreira do Amaral est nommé ministre des Travaux publics, des Transports et des Communications. Sous son mandat, confirmé en 1991, de nombreuses autoroutes, ainsi que le pont Vasco de Gama, à Lisbonne, sont construits.
Fin de carrière
[modifier | modifier le code]Élu député du district de Lisbonne lors des élections législatives du 1er octobre 1995, il quitte le gouvernement un mois plus tard, du fait de la victoire des socialistes lors du scrutin. L'année suivante, il est désigné vice-président du Parti social-démocrate par Marcelo Rebelo de Sousa, occupant ce poste pendant trois ans. Il se présente, le , à la mairie de Lisbonne contre le socialiste sortant, João Soares, mais n'obtient que 39,3 % des suffrages exprimés, contre 51,9 % à la liste du maire sortant.
Après avoir été réélu à l'Assemblée de la République aux élections législatives du 10 octobre 1999, dans le district de Leiria, il est désigné candidat social-démocrate à l'élection présidentielle du 14 janvier 2001. Il échoue cependant à battre le président socialiste, Jorge Sampaio, en obtenant seulement 34,68 % des suffrages exprimés, le chef de l'État sortant remportant 55,55 % des voix dès le premier tour. Il démissionne du Parlement le , deux mois après sa dernière réélection, et se retire de la vie politique.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Joaquim Ferreira do Amaral » (voir la liste des auteurs).