Jean d'Esparbès
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Jean Antoine Esparbès |
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poète et accordéoniste |
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Père |
Jean Antoine Esparbès dit Jean d'Esparbès, né à Verneuil-sur-Seine le [2],[1] et mort à Montmartre le [3], est un peintre et poète français
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean d'Esparbès passe sa jeunesse au château de Fontainebleau dont Georges d'Esparbès, son père, a été le conservateur de 1905 à 1930[4].
Il assiste aux cours de l'École des Arts Décoratifs, rencontre Auguste Renoir et Pierre Bonnard à Antibes et devient l'ami de Francis Carco, Roland Dorgelès, Gen Paul, Tony Agostini, Frank-Will, Louis Ferdinand Céline et Marcel Aymé[5].
Le peintre débute au Salon des indépendants de la Société des artistes indépendants en 1920 et expose au Salon d'automne à partir de 1924[1],[4]. En 1928, il y présente la toile La Passion chez les fous[6].
Mort à son domicile de la rue du Mont-Cenis à l'âge de 69 ans, Jean d'Esparbès était divorcé depuis 1932 de Lucienne Ayrault[7], fille d'un magistrat du tribunal civil de la Seine[8], et remarié depuis 1939 avec Juliette Liberti.
Expositions
[modifier | modifier le code]- Salon des indépendants dès 1920[1]
- Salon d'automne en 1924 et 1928[4].
- Galerie John Lévy, place Vendôme, en 1925.
- Galerie Balzac, rue Balzac, en 1926[9].
- Galerie Mantelet, rue La Boétie, en 1927[10].
- Salon des Tuileries en 1927[11].
- Galerie Peyrent, rue Roger-Bacon, en 1933.
- Galerie André Coste, rue Lepic, en 1940[4].
- Galerie Léandre Quesnel, avenue Matignon, à partir de 1963[4].
- Salon de Toile, rue du Mont-Cenis, en 1968[4].
Musées
[modifier | modifier le code]- Musée Alsacien de Strasbourg : Massacre ou le bourreau de soi-même, 1927[12].
Hommages
[modifier | modifier le code]- 1970, une plaque est apposée sur le mur de son atelier 36 rue Saint-Vincent à Montmartre[4].
- 1972, le Salon des indépendants lui rend hommage[4].
- 1988, le musée de Montmartre fait une rétrospective ()[13]. Le catalogue de l'exposition est préfacé d'Antoine Blondin ; les textes sont de Marcel Aymé, Jean-Paul Crespelle et Louis Ferdinand Céline[13].
- une rue porte son nom à Verneuil-sur-Seine[4].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Massacre ou le bourreau de soi-même (Jean d'Esparbès), 1927[14].
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 473
- Antoine Blondin, préface au catalogue sur Jean d'Esparbès, édité aux éditions A. Roussard, 1988[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jean d'Esparbès (data.bnf.fr) »
- Acte de naissance n° 7 (vues 129-130/220) avec mentions marginales des mariages et du décès. Archives départementales des Yvelines en ligne, état-civil de Verneuil-sur-Seine, registre NMD de 1899.
- Acte de décès n° 2762 (vue 18/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 18e arrondissement, registre des décès de 1968.
- « Jean d'Esparbès, Roussart »
- École nationale supérieure des Arts Décoratifs
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 473
- dont une fille Jeanne née en 1931.
- Jean d'Esparbès se marie. Comoedia, 13 février 1930, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Beaux-Arts. Comoedia, 24 janvier 1926, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Peintre de cinéma. Comoedia, 7 janvier 1927, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Georges d'Esparbès, par Jean d'Esparbès. Comoedia, 22 avril 1927, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
- « Jean d'Esparbès, musées Alsacien de Strasbourg »
- « Jean d'Esparbès, Centre Pompidou »
- « Jean d'Esparbès, Culture Gouv. »,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :