Jean François Renaudin
Jean François Renaudin | ||
Portait de l'amiral Renaudin | ||
Naissance | Le Gua |
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Décès | (à 58 ans) Le Gua |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français |
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Arme | Marine royale française Marine de la République Marine impériale française |
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Grade | Contre-amiral | |
Années de service | – 1809 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française | |
Faits d'armes | Bataille du 13 prairial an II Campagne du Grand Hiver |
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Autres fonctions | Inspecteur général des ports de l'Océan Maire du Gua |
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Jean François Renaudin, né le [1] au Gua en Saintonge, mort le au Gua en Charente-Inférieure, est un officier de marine français des XVIIIe et XIXe siècles. Il sert pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire et termine sa carrière avec le grade de contre-amiral.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean François Renaudin est le fils de François Renaudin, maître de barque, et d'Elisabeth Thibaud. Il est le cousin de Cyprien Renaudin.
Jean-François Renaudin, commandait l'équipage du navire le Vengeur du Peuple à la bataille du 13 prairial an II (-1er juin 1794), premier grand combat naval de la Révolution entre la France et le Royaume-Uni. La flotte française de 25 vaisseaux de ligne accompagnés de 15 à 16 frégates et corvettes, commandée par Villaret-Joyeuse, accompagné du conventionnel André Jeanbon Saint-André, livre à la flotte britannique de l'amiral Howe un violent combat pour protéger un grand convoi de blé venant d’Amérique. Les pertes sont très lourdes du côté français mais le convoi arrive à Brest.
Au cours du combat, le Vengeur du Peuple se porte en avant en recevant les tirs de trois vaisseaux anglais avant de s'accrocher au HMS Brunswick. Les deux navires vont se canonner à bouts portants. Le Vengeur est coulé, le tiers de l’équipage est tué. Renaudin se rend. Il est recueilli avec son fils de 12 ans par les Anglais avec 260 rescapés (sur 723 hommes d’équipage). Il a été ensuite échangé et libéré.
Son combat entre dans la légende lorsque Barère l'utilise comme élément de propagande dans une de ces fameuses carmagnoles à la tribune de la Convention. Dans son discours, le Vengeur du Peuple sombre avec tout son équipage au cri de « Vive la Nation ! Vive la République ! » et en chantant la Marseillaise.
Il a été nomme contre-amiral à la suite de ce combat, en .
Il est ensuite :
- commandant la 3ème escadre de l'armée navale de l'Océan; du au ,
- commandant le 2ème escadre, du au ,
- commandant la force navale de Naples, du au ,
- commandant d'armes de Toulon, du au ,
- inspecteur général des ports de l'Océan, du au .
Il est ensuite mis à la retraite.
Il a été inhumé au cimetière du Gua.
Hommages
[modifier | modifier le code]- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 40e colonne.
- Son nom a été donné à :
- un aviso à hélice, lancé à Bordeaux le ,
- un torpilleur d'escadre, en 1913, coulé par un sous-marin ennemi le au large de Durazzo. Pierre Bréart de Boisanger, commandant de la 1ère escadrille de torpilleurs à la Division des flottilles de l'Adriatique, se trouvait sur la passerelle du Renaudin quand il est torpillé.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dans le livre de Prosper Levot, on trouve comme date de naissance le 27 mars 1757, par erreur, car c'est la date de naissance de son cousin, Cyprien Renaudin, qui a servi sous ses ordres sur L'Andromaque.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Prosper Levot, A. Doneaud, Les gloires maritimes de la France. Notices biographiques sur les plus célèbres marins, Arthus Bertrand éditeur, Paris, 1866, p. 430-433 (lire en ligne)
- Onésime Joachim Troude, Batailles navales de la France, Challamel aîné éditeur, Paris, 1867, tome 2, p. 348-356 (lire en ligne)
- (en) William James, The naval history of Great Britain, from the declaration of war by France in 1793, to the accession of George IV, Richard Bentley & son, London, 1886, volume 1, p. 182-183 (lire en ligne)
Liens externes
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