Java (Sao Tomé-et-Principe)
Java | ||
Administration | ||
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Pays | ![]() |
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Province | Sao Tomé | |
District Mé Zochi | Mé-Zóchi | |
Presidente da Camara Distrital | Anahory Dias | |
Maire | Anahory Dias | |
Démographie | ||
Population | 40 hab. (2024) | |
Densité | 235 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 0° 15′ 43″ nord, 6° 39′ 07″ est | |
Altitude | 595[1]. m |
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Superficie | 17 ha = 0,17 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Sao Tomé-et-Principe
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Liens | ||
Site web | https://fondationmicondo.com/ | |
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La roça Java est une ancienne plantation située dans le district de Mé-Zóchi, sur l'île de São Tomé. Fondée au XIXᵉ siècle, elle était principalement consacrée à la culture du café et du cacao, jouant un rôle essentiel dans l’économie coloniale. Après l'indépendance de São Tomé-et-Príncipe en 1975, la plantation a continué d'être habitée et utilisée par la communauté locale.
L'école, déjà présente avant l'indépendance, est toujours en activité, et son entretien est assuré par la Fondation Micondó et ses partenaires. Depuis 2019, la fondation s'engage dans la réhabilitation de la roça Java en se concentrant sur trois axes : la solidarité et l'environnement, l'éducation et la santé, ainsi que le patrimoine et la culture. Elle soutient également un jardin d’enfants et prévoit l’ouverture d’un centre de santé en 2025. Parmi ses projets, la restauration de la Casa Grande, un bâtiment historique en ruine, fait partie des initiatives visant à préserver le patrimoine de la roça. Actuellement, la fondation emploie 12 personnes locales, contribuant ainsi au développement économique et social de la communauté.
Histoire
[modifier | modifier le code]En , pendant les heures tragiques connues sous le nom de « massacre de Batepá », près de vingt personnes furent brûlées à la roça Java, dans la séchoir de cacao où elles avaient tenté de se réfugier[2].
Population
[modifier | modifier le code]Lors du recensement de 2024, 40 habitants y ont été dénombrés[3].
Économie
[modifier | modifier le code]Cette ancienne roça produisait du café[4] et du cacao. Elle était dotée d'une ligne de chemin de fer mais, compte-tenu du dénivelé, comme à Ponta Figo et Ribeira Palma, il s'agissait de chemins de fer aériens (caminhos-de-ferro aéreos[5]).
Photographies et croquis réalisés en 2014 mettent en évidence la disposition des bâtiments, leurs dimensions et leur état à cette date[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Machado da Silva 2016, p. 673
- ↑ [PDF] Gerhard Seibert, « Le massacre de février 1953 à São Tomé, raison d'être du nationalisme santoméen », Lusotopie, , p. 180 (lire en ligne)
- ↑ (pt) Instituto Nacional de Estatística de São Tomé e Príncipe, Recenseamento Geral da População e da Habitação 2012 (IV RGPH 2012). Resultados Gerais sobre Localidades, 2016, p. 26 [1]
- ↑ (pt) Helder Lains e Silva, São Tomé e Príncipe e a cultura do café, Ministério do Ultramar, Lisboa, 1958, p. 137
- ↑ (en) Thomas Kautzor, The Railways of São Tomé e Príncipe, 2009 [2]
- ↑ Machado da Silva 2016, p. 673-676.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (pt) Pape Duarte et Rodrigo Rebelo de Andrade, As roças de São Tomé e Príncipe, Lisbonne, Tinta da China, , 239 p. (ISBN 9896711755).
- (pt) Helder Lains e Silva, São Tomé e Príncipe e a cultura do café, Ministério do Ultramar, Lisboa, 1958, 497 p.
- (pt) Hugo Alexandre Fernandes Machado da Silva, A Descodificação da Roça de São Tomé e Príncipe. Génese, processo e lógicas espaciais (thèse de doctorat en architecture), Université de Porto, , 1523 p. (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (pt) As roças de São Tomé e Príncipe
- (pt) Roça Java, documents d'archives de la période coloniale (fiches de travailleurs contractuels), Casa Comum.