Aller au contenu

Jaulzy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jaulzy
Jaulzy
L'ancienne halte de Jaulzy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Lisières de l'Oise
Maire
Mandat
Yves Loubes
2020-2026
Code postal 60350
Code commune 60324
Démographie
Gentilé Jaulziens, Jaulziennes
Population
municipale
864 hab. (2021 en évolution de −5,68 % par rapport à 2015)
Densité 119 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 44″ nord, 3° 03′ 48″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 152 m
Superficie 7,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-1
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Jaulzy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Jaulzy
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Jaulzy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Jaulzy
Liens
Site web https://www.jaulzy.fr/

Jaulzy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Jaulzy est un village agricole et forestier desservi par la RN 31, qui relie Rouen à Reims, situé à 18 km à l'est de Compiègne et à la même distance à l'ouest de Soissons, à 80 km au nord-est de Paris et à 52 km au sud de Saint-Quentin.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Attichy, Bitry, Couloisy, Courtieux, Croutoy et Hautefontaine.

Communes limitrophes de Jaulzy
Couloisy Attichy Bitry
Jaulzy Courtieux
Croutoy Hautefontaine

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le ru de Bitry[1] et le fossé de Bourbout[2],[3],[Carte 1].

L'Aisne est une limite de la commune au nord. Il s'agit d'un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent en rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Jaulzy[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang Henri Chaval, d'une superficie totale de 1,5 ha (1,5 ha sur la commune)[Carte 1],[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 18 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Jaulzy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), forêts (20,1 %), zones urbanisées (6,7 %), prairies (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune comprend un hameau, Sailly, sur les pentes de la vallée de l'Aisne.

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 383, alors qu'il était de 376 en 2015 et de 362 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 90 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Jaulzy en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,4 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Jaulzy en 2020.
Typologie Jaulzy[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 90 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,9 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 6 7,1 8,2

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 650, 651, 6302 et 6319 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Jaziacum (1143) ; Jusiacum (1143) ; Jauzi (1162) ; Jausiacus (1172) ; in pratis de Gauzi (1185) ; Jausi (1185) ; de Jauziacho (vers 1200) ; Adea de Giausi (1250) ; de Jauziaco (1254) ; apud Jauziacum (1257) ; Jehans de Jauzy (1259) ; Jauzy (vers 1260) ; Adam de Sciauziaco (vers 1272) ; in pressorio de Gausi (1285) ; Jausy (1309) ; le bac de Jausi (1309) ; le ryvage de Jauzy (1309) ; rivagium Jauzi (1309) ; majorie de Zauzi (1309) ; de pedagio de jausi (1332) ; Jaulziacum (vers 1340) ; Oudart de Jausi (1366) ; Lambert de Jauzy (1410) ; Jaulsy (1598) ; Jaussy (XVIe) ; Jaulzi (XVIe) ; Zauzi (XVIe) ; Jaulzy (1840)[17].

Le nom du village, « Jaulzy » provient du nom latin « Jaziacum » dont la lettre « i » au fil des années est devenue un « y ».

Par l'origine de son nom latin, nous pouvons en déduire que les origines du village remontent aux conquêtes romaines de la Gaule, au Ve siècle av. J.-C.

Des sarcophages anciens ont d'ailleurs été découverts au lieu-dit La Croix-des-Ormeaux[18].

En 486 ap. J.-C., avec les invasions barbares et la victoire de Clovis à Soissons, les Francs s'installent dans le village.

Selon Émile Coët, « Il y avait autrefois un péage sur [le chemin de Compiègne à Soissons] ; Philippe le Bel accorda 200 livres de rente aux religieux du Mont St-Pierre, à toucher sur ce droit féodal. Il y avait aussi un relais de poste aux chevaux : de Compiègne à Soissons, il n'y avait qu'un péage pour la rivière d'Aisne, il était perçu à Jaulzy, au profit des ducs de Valois.
Au mois de juin 1310, le roi donna à Gilles de Laon et à Oysile, sa femme, le péage de Jaulzy, estimé chaque année vingt livres parisis et quarante aissins[Note 4] d'avoine, à prendre sur plusieurs masures de Breuil, en dédommagement de certains lieux qu'ils possédaient au Moncel et à Pont-Sainte-Maxence, qu'ils avaient échangés àvéç le roi
[19] ».

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

Durant les Guerres de Religion, Jaulzy, comme les villages avoinants, subit des destructions, étant situés entre les places fortes de Soissons, aux mains des ligueurs, et Compiègne tenu parf les huguenots[20].

Le conseil du Roi décide en 1771 la suppression du péage alors perçu par le Duc d'Orléans, ce qui semble-t-il n'eut pas d'effet, les péages étant encore perçu en 1789[21],[22].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Le château de Jaulzy a été détruit sous la Révolution française. A son emplacement a été construit sous le Premier empire un relais de poste permettant le relai des chevaux entre Compiègne et Soissons par le maître de poste Pierre Reculé[23].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

La commune de Jaulzy, instituée par la Révolution française, a été rattachée à celle de Courtieux de 1827 à 1832[22].

Le village a été desservi par une gare de Jaulzy, sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons, qui est mise en service en 1881 entre Clermont et Soissons, facilitant le déplacement des habitants et le transport des marchandises.

Première Guerre mondiale

Le trafic ferroviaire est interrompu pendant la Première Guerre mondiale car la ligne est proche du front, mais reprend pour les besoins de l'armée en 1917, puis est restitué à l'exploitation civile après la guerre. Par contre, une voie ferrée de campagne, à voie étroite, est établie le long de l'Aisne[24]. Cette ligne a été maintenue en service pour les besoins civils et était encore en service fin 1919[25].

Le Ma Yi Pao, alors le seul soldat chinois engagé dans la Légion étrangère, meurt à 24 ans à Jaulzy. Il repose dans la nécropole nationale de Vic-sur-Aisne[26]

Le village subit des destructions pendant la Guerre, notamment sur la RN 31[24] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [27].

Seconde Guerre mondiale

Le trafic ferroviaire cesse pour le transport des voyageurs en 1940 en raison de la baisse du trafic pendant l'entre deux guerres favorisé par le développement des transports routiers puis de la pénurie de carburant pour les autorails à partir du début de la Seconde Gierre mondiale. Quelques circulations de trains desservant la gare ont lieu à partir de 1942, et cessent à la Libération de la France.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Attichy[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette organisation territoriale administrative a disparu, le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Compiègne-1[I 1]

Pour les élections législatives, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Jaulzy est membre de la communauté de communes des Lisières de l'Oise[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 sous le nom de communauté de communes du Canton d'Attichy et qui succédait à un SIVOM créé en 1964 et qui regroupait déjà les communes de l'ancien canton d'Attichy.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1840[29]   M. Baraquin   Jardinier
1888   Hyppolite Lefèvre[30] Républicain Election annulée fin 1888
         
1974 1999 Jacques Cance[31]   Avocat, commissaire aux comptes[32]
         
mars 2001[33] mai 2020 Daniel Terrade   Agriculteur retraité
mai 2020[34] En cours
(au 6 juin 2023)
Yves Loubes   Cadre retraité

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 864 habitants[Note 5], en évolution de −5,68 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
272309335386580420403429438
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
417391336367324355346367364
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
353379389375413454429453483
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
516537491539732811936945909
2014 2019 2021 - - - - - -
913877864------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 435 hommes pour 455 femmes, soit un taux de 51,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,7 
3,7 
75-89 ans
4,2 
17,9 
60-74 ans
19,6 
22,4 
45-59 ans
20,5 
18,6 
30-44 ans
16,3 
15,9 
15-29 ans
16,5 
21,2 
0-14 ans
22,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

La communauté de communes des Lisières de l'Oise a organisé avec la municipalité un spectacle Son et lumières en juin 2019 sur le thème « La Révolution à Jaulzy », avec la participation de plus de 350 bénévoles[40],[41].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Le château de l'Ortois
La piste cyclable sur la plate-forme de l'ancien chemin de fer.

Jaulzy possède une église, l'église Saint Martin[42],[43] qui a été reconstruite durant la période de la Renaissance, en 1551. Cette reconstruction a eu lieu après l'installation de la cloche fondue en 1541. Le monument résulte majoritairement de cette reconstruction, cependant le bras nord du transept, qui était à l'origine une chapelle, peut-être attribué au milieu du XIIIe siècle. Des traces de peinture datant de la même époque sont encore visibles. Parmi le mobilier de l'église, il faut noter le grand retable du maître-autel, daté de 1775 et d'un lutrin du XVIIIe siècle.
Le chanoine Eugène Müller écrivait en 1904 « L'église de Jaulzy appartient au commencement du XIIIe siècle et au milieu du XVIe. « On remarque une croix fort ancienne dans le cimetière ». Le clocher renferme une cloche de Jacques, datée de 1541. Ce fondeur, auquel on doit aussi les cloches de Trumilly (1541) et de Pierrefonds (1374), employait, dit l'abbé Texier, « des ornements d'une très grande richesse. Les lettres sont grandes, saillantes, nettes, bien équarries et d'une forme très élégante[44] ».

Des ruines d'un château sont visibles dans le village[45]. Le château d'Ortois aurait été construit vers 1550 par les seigneurs de Blérancourt, les de Lanvin. Cette construction remplaçait surement des vestiges plus anciens, tel que le prouve l'existence de caves datant du XIVe siècle. Le monument est détruit sous la Révolution française, seul subsistent les tourelles d'angles du parc en forme de cloche, dans la rue des Tournelles.
Un remarquable édicule, baptisé temple, se trouve au centre[23].

À l'emplacement du château, rue des Tournelles, se trouve l'ancien relais de poste datant du débit du XIXe siècle et constitué d'un long logis, sans étage, à toiture à croupes[23].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Abel Ferry, neveu de Jules Ferry, meurt à Jaulzy, sept jours en 1918 après avoir été blessé par un obus dans l'Aisne. Cet homme politique radical, député des Vosges, avait été un combattant acharné, membre du gouvernement en même temps que soldat au front[46].

Emblème de Jaulzy

L'emblème de Jaulzy, bien qu'en forme d'écu, est trop éloigné des règles héraldiques pour être envisagé comme un blason.
L'emblème du village date de 1987. Il a été créé par Daniel Terrade, devenu maire à son tour en 2001 à la demande du maire de cette période, Jacques Cance. Plusieurs symboles y sont représentés[47] :

  • Une malle-poste est représentée en son centre, faisant référence au relais de poste du village, situé sur la route de Compiègne à Soissons ;
  • La fibule en forme d'oiseau évoque l'installation des Francs dans le village après la victoire de Clovis en 486 ;
  • Le V est l'initiale du lieu-dit Le Vallot, où la municipalité a achevé en 1984 la construction du centre du village ;
  • Les trois tours qui surplombent le blason évoquent la Renaissance, où l'église a été reconstruite en 1551 et les deux tourelles de l'ancien château de l'Ortois ;
  • sous ces trois tours se trouve le mot JAZIACUM, qui est l'ancien nom de la localité, et dont la partie finale IACUM s'est progressivement transformé en «  Y  ».

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 20, lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Carte spéciale des régions dévastées : 33 NO, Soissons [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. J. E. Mermet indique que les 40 aissins correspondaient à 32 hectolitres d'avoine.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Jaulzy » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Jaulzy ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Jaulzy » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Jaulzy - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Jaulzy - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Oise » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Sandre, « le ru de Bitry »
  2. Sandre, « le fossé de Bourbout »
  3. « Fiche communale de Jaulzy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, « l'Aisne »
  5. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Jaulzy et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Jaulzy », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 289.
  18. Emmanuel Woillez, Répertoire archéologique du département de l'Oise : rédigé sous les auspices de la Société académique d'archéologie, sciences et arts de ce département, Paris, Imprimerie impériale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 213 p. (lire en ligne), p. 113, lire en ligne sur Gallica.
  19. Émile Coët, ouvrage cité en Bibliographie, p. 20.
  20. Jacques Cance, « XVIe siècle : Les guerres de religions : Compiègne et Soissons »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Historique, sur jaulzy.fr, (consulté le ).
  21. Edmond Bricelle, « Suppression du droit de pontenage à Soissons en 1789 », Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 3e, t. XV,‎ , p. 19-23 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  22. a et b J. E. Mermet, Essais historiques sur les cantons d'Attichy, Compiègne, Estrées Saint-Denis et Guiscard, Compiègne, impr. du "Progrès de l'Oise", , 318 p. (lire en ligne), p. 53-55, lire en ligne sur Gallica.
  23. a b et c Jacques Cance, « Le fief de jaulzy et le XVIe siècle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Historique, sur jaulzy.fr (consulté le ).
  24. a et b Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  25. « Les transports dans les régions libérées : Le Servioe de la « voie de 0,60 », Bulletin des régions libérées, no 19,‎ , p. 145-150, et notamment p. 147 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  26. « Il y a 90 ans », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour répondre au besoin de main-d'oeuvre, 138 000 travailleurs chinois strictement non combattants avaient été acheminés en France entre 1916 et 1918 ».
  27. Journal officiel du 24 février 1921, p. 2475.
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Notice statistique commerciale, judiciaire et administrative de l'arrondissement de Compiègne : contenant la liste de toutes les administrations civiles, religieuses, judiciaires et militaires, les noms et adresses, par ordre alphabétique, des commerçans et électeurs, etc., Compiègne, Imprimerie Levacher, , 322 p. (lire en ligne), p. 249, lire en ligne sur Gallica.
  30. « Un maire sans gêne », La Petite Presse, no 8255,‎ (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  31. « Jacques Cance, nous ne vous oublierons jamais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur jaulzy.fr, (consulté le ).
  32. « Fiscalité locale Le préfet de l'Oise assigne un maire en justice », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Terrade se représente à Jaulzy », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal de la commune à 27 ans, adjoint au maire à 33 ans, il a gravi les échelons du conseil municipal jusqu'à devenir maire en mars 2001 ».
  34. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jaulzy (60324) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  40. Fanny Dollé, « Le village de Jaulzy fait sa révolution en chanson : Dimanche, la communauté de communes des lisières de l'Oise lance un casting. Une fresque monumentale sur la Révolution, à Jaulzy, est en cours de préparation », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Cindy Belhomme, « Un gigantesque son et lumière renvoie Jaulzy sous la Révolution : A travers ce spectacle d'une heure et demie, la communauté de communes des lisières de l'Oise mobilise ses habitants et valorise son territoire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Dominique Vermand, « Jaulzy, église Saint-Martin », Diocèse : Soissons, Églises de l'Oise - art roman et gothique (consulté le ).
  43. « L'église », notice no PA00114719, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. Chanoine Müller, « Courses archéologiques autour de Compiègne », Bulletin de la Société historique de Compiègne, t. XI,‎ , p. 224-304 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  45. « Vestiges du château de l'Ortois », notice no PA60000055, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Abel Ferry (1881 - 1918) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  47. « Le blason de Jaulzy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Historique, sur jaulzy.fr, (consulté le ).