Aller au contenu

Jacques Montet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Montet
Biographie
Naissance
Décès
Activités

Jacques Montet, né le à Mandagout et mort le à Montpellier, est un chimiste français.

Grâce à un Anglais qui l’engagea à l’accompagner dans ses voyages en Suisse, Montet put s’adonner à son goût pour les sciences, surtout pour la chimie, et suivre, à Paris, les leçons de François-Guillaume Rouelle.

Montet se rendit ensuite à Montpellier, s’y fit recevoir pharmacien. Démonstrateur des cours de chimie que faisait Gabriel François Venel, il contribua comme ce professeur, à répandre le goût et la connaissance de cette science. Nommé, adjoint, et, bientôt après, en 1748, à vingt-six ans, associé ordinaire de l’Académie royale des sciences de cette ville, il publia un grand nombre de mémoires dans le recueil de cette société. On en trouve également plusieurs dans celui de l’Académie des sciences de Paris, dont il était membre correspondant. La société royale de Montpellier tenait à l’Académie des sciences de Paris par les liens d’une association intime. D’après les conditions de cette association, l’Académie de Montpellier était tenue de fournir annuellement un mémoire pour le recueil de l’Académie des sciences de Paris. Les écrits de Montet furent longtemps choisis pour acquitter cette contribution. Lui-même attachait une si grande importance à ce que le travail envoyé de Montpellier fût digne du recueil dans lequel il devait prendre place, qu’il fonda un prix destiné à être adjugé chaque année à celui de ses confrères dont le mémoire serait retenu pour cet envoi.

Montet étendit ses recherches sur un grand nombre de sujets différents, mais appartenant à l’histoire naturelle. Ses travaux sur la physique, l’histoire naturelle et l’agriculture de la partie des Cévennes qui s’étend depuis l’Hérault jusqu’à la montagne de l’Espérou ont été publiés dans les Mémoires de l’Académie des sciences de Montpellier. Enfin, il a donné un grand nombre d’articles de chimie aux volumes XV et XVI de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert dans lesquels il a consigné les résultats de ses expériences.

Il avait épousé, en 1769, la montpellieraine Gilette Carquet ; aucun enfant n'est connu au couple.

Publications

[modifier | modifier le code]
  • L’Art de faire le vert-de-gris, Mémoires de l’Académie des sciences de Paris, 1750-1753-1756 ;
  • Sur le sel lixiviel de tamaris, Mémoires de l’Académie des sciences, 1757 ;
  • Sur un grand nombre de volcans éteints qu’on a trouvés dans le bas Languedoc, Mémoires de l’Académie des sciences de Paris, 1760 ;
  • Description des salins de Peccais, Mémoires de l’Académie des sciences de Paris, 1763 ;
  • Sur la manière de conserver en tout temps les cristaux de l’alcali fixe, 1765 ;
  • Sur la morsure de la vipère, 1773, etc.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • René-Nicolas Dufriche Desgenettes, Éloges des Académiciens de Montpellier : pour servir à l'histoire des sciences dans le XVIIIe siècle, Paris, Bossange et Masson, 1811, p. 242-249.
  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 11, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, p. 505.
  • Michel Nicolas, Histoire littéraire de Nimes, et des localités voisines qui forment actuellement le département du Gard, t. 2, Nîmes, Ballivet et Fabre, 1854, p. 243-245.
  • Louis Dulieu, Apothicaires, académiciens de Montpellier, Revue d'histoire de la pharmacie, 1955 (vol. 43), no 145, p. 87-91.
  • Jacques Proust, Les encyclopédistes, la Société royale des sciences et l'Université de médecine de Montpellier, Monspeliensis Hippocrates, 1968. Comte rendu dans Revue d'histoire de la pharmacie, 1969 (vol. 57), no 202, p. 452.

Liens externes

[modifier | modifier le code]