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Jacqueline Burckhardt

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Jacqueline Burckhardt
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Naissance
(76 ans)
Bâle
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Lieu de travail
Distinction

Jacqueline Burckhardt est une historienne de l'art suisse, née le à Bâle.

Elle est l'un des lauréats du Prix Meret Oppenheim en 2024.

Origines et enfance

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Jacqueline Burckhardt naît le à Bâle[1]. Elle a un frère[2]. Son père est le diplomate Jakob Burckhardt (de)[3],[4], petit-fils maternel du conseiller national Carl Koechlin ; sa mère est née Lucie Gansser[4].

Elle grandit dans différentes capitales d'Europe[5], notamment à Rome de 7 à 10 ans[2],[6],[n 1].

Après le gymnase à Berne[2], elle étudie la restauration d'art[7] à l'Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome, puis l'histoire de l'art et l'anthropologie à l'Université de Zurich, où elle côtoie notamment Bice Curiger[6],[8],[9]. Elle obtient un doctorat dans cette université en 1989[4].

Parcours professionnel

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Jacqueline Burckhardt commence par travailler sur divers chantiers de restauration[n 2]. Atteinte d'une jaunisse lors de son dernier chantier en Turquie, elle doit rentrer en Suisse, à Zurich, où vivaient ses parents[2]. Elle y reprend ses études à l'Université de Zurich, avant d'être engagée au Kunsthaus[7].

Elle est l'un des cofondateurs en 1984 du magazine d'art bilingue allemand-anglais Parkett (de)[7],[9], aux côtés notamment de Bice Curiger[6]. Elle y est rédactrice jusqu'à la disparition de la revue en 2017[7].

Elle enseigne par ailleurs l'histoire de l'art à l'Académie d'architecture de Mendrisio, dans le canton du Tessin[3], de 2004 à 2009[10] et dirige la Sommerakademie du Centre Paul Klee de 2008 à 2016[7].

Elle préside de 1998 à 2006[9] ou 2009, la Commission fédérale des beaux-arts. C'est au cours de son mandat que le Prix Meret Oppenheim est créé[6].

Elle l'un des commissaires de l'exposition Meret Oppenheim : Beyond the Teacup, au Musée Guggenheim de New-York[9].

Vie privée

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Elle vit à Zurich depuis la fin des années 1970 ou les début des années 1980[5].

Distinction

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Publication

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Notes et références

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  1. Ainsi qu'à Prague, Oslo et Stockholm[2].
  2. En Roumanie, en Espagne, en Italie et en Turquie[2].

Références

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  1. « Jacqueline Burckhardt », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse.
  2. a b c d e et f (de) Finn Canonica et David Iselin, « Jeder kann leben wie ein Künstler », Der Bund,‎ (lire en ligne Accès payant)
  3. a et b (de) « Jacqueline Burckhardt 71, Kunsthistorikerin », bref (magazine) (de),‎ (lire en ligne)
  4. a b et c « Burckhardt, Jacqueline », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
  5. a et b (de) « Jacqueline Burckhardt und Manuel Battegay », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  6. a b c et d (de) Annik Hosmann, « Porträt Jacqueline Burckhardt: Die Kunst ist ihr Sauerstoff », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne Accès payant)
  7. a b c d et e Élisabeth Chardon, « Sigmar Polke était une sorte de Faust », Le Temps,‎ , p. 40
  8. Pierre Nebel, « Bice Curiger. La papesse de l'art suisse », L'Hebdo,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  9. a b c d et e Office fédéral de la culture, « Jacqueline Burckhardt, Marianne Burkhalter, Christian Sumi et Valérie Favre reçoivent le Grand Prix suisse d’art / Prix Meret Oppenheim 2024 », sur Administration fédérale suisse, (consulté le )
  10. « Jacqueline Burckhardt », sur Les Presses du réel (consulté le )

Liens externes

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