Jacqueline Burckhardt
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Prix Meret Oppenheim (2024) |
Jacqueline Burckhardt est une historienne de l'art suisse, née le à Bâle.
Elle est l'un des lauréats du Prix Meret Oppenheim en 2024.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et enfance
[modifier | modifier le code]Jacqueline Burckhardt naît le à Bâle[1]. Elle a un frère[2]. Son père est le diplomate Jakob Burckhardt (de)[3],[4], petit-fils maternel du conseiller national Carl Koechlin ; sa mère est née Lucie Gansser[4].
Elle grandit dans différentes capitales d'Europe[5], notamment à Rome de 7 à 10 ans[2],[6],[n 1].
Études
[modifier | modifier le code]Après le gymnase à Berne[2], elle étudie la restauration d'art[7] à l'Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome, puis l'histoire de l'art et l'anthropologie à l'Université de Zurich, où elle côtoie notamment Bice Curiger[6],[8],[9]. Elle obtient un doctorat dans cette université en 1989[4].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Jacqueline Burckhardt commence par travailler sur divers chantiers de restauration[n 2]. Atteinte d'une jaunisse lors de son dernier chantier en Turquie, elle doit rentrer en Suisse, à Zurich, où vivaient ses parents[2]. Elle y reprend ses études à l'Université de Zurich, avant d'être engagée au Kunsthaus[7].
Elle est l'un des cofondateurs en 1984 du magazine d'art bilingue allemand-anglais Parkett (de)[7],[9], aux côtés notamment de Bice Curiger[6]. Elle y est rédactrice jusqu'à la disparition de la revue en 2017[7].
Elle enseigne par ailleurs l'histoire de l'art à l'Académie d'architecture de Mendrisio, dans le canton du Tessin[3], de 2004 à 2009[10] et dirige la Sommerakademie du Centre Paul Klee de 2008 à 2016[7].
Elle préside de 1998 à 2006[9] ou 2009, la Commission fédérale des beaux-arts. C'est au cours de son mandat que le Prix Meret Oppenheim est créé[6].
Elle l'un des commissaires de l'exposition Meret Oppenheim : Beyond the Teacup, au Musée Guggenheim de New-York[9].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Elle vit à Zurich depuis la fin des années 1970 ou les début des années 1980[5].
Distinction
[modifier | modifier le code]- 2024 : Prix Meret Oppenheim[9]
Publication
[modifier | modifier le code]- La mia commedia dell'arte, Zurich, Édition Patrick Frey (de), , 300 p. (ISBN 978-3907236307)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Jacqueline Burckhardt », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse.
- (de) Finn Canonica et David Iselin, « Jeder kann leben wie ein Künstler », Der Bund, (lire en ligne )
- (de) « Jacqueline Burckhardt 71, Kunsthistorikerin », bref (magazine) (de), (lire en ligne)
- « Burckhardt, Jacqueline », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
- (de) « Jacqueline Burckhardt und Manuel Battegay », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- (de) Annik Hosmann, « Porträt Jacqueline Burckhardt: Die Kunst ist ihr Sauerstoff », Tages-Anzeiger, (lire en ligne )
- Élisabeth Chardon, « Sigmar Polke était une sorte de Faust », Le Temps, , p. 40
- Pierre Nebel, « Bice Curiger. La papesse de l'art suisse », L'Hebdo, , p. 24 (lire en ligne)
- Office fédéral de la culture, « Jacqueline Burckhardt, Marianne Burkhalter, Christian Sumi et Valérie Favre reçoivent le Grand Prix suisse d’art / Prix Meret Oppenheim 2024 », sur Administration fédérale suisse, (consulté le )
- « Jacqueline Burckhardt », sur Les Presses du réel (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :