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Hugues IX de Lusignan

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Hugues IX le Brun
Sceau d'Hugues IX le Brun
Avers & Contre-sceau (1199)
d'après un dessin de Louis Boudan du XVIIIe siècle
Titres de noblesse
Seigneur de Lusignan
Seigneur de Couhé
Seigneur de Château-Larcher
Comte de la Marche
Biographie
Naissance
Av. 1151
Décès
Sépulture
Époque
XIIe – XIIIe siècles
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Aurengarde d'Exoudun
Fratrie
Conjoint
Enfants
Autres informations
Grands-Parents

Hugues VIII de Lusignan
Bourgogne de Rancon

Raoul d'Exoudun
Inconnue
Conflit
Faits d'armes
Héritier
Armoiries d'Hugues IX le Brun

Hugues IX le Brun[1] (av. 1151-) est un noble poitevin de la maison de Lusignan. Il est seigneur de Lusignan, de Couhé[2] et détient également le château de Frontenay[3]. Avant 1196, soit par achat, soit par mariage, il prend possession de Château-Larcher[4],[5]. Enfin, il se fait reconnaître comte de la Marche en 1199 et devient l'un des plus puissants seigneurs du Poitou[6].

Hugues IX le Brun est le fils d'Hugues le Brun (v. 1124-v. 1169) et d'Aurengarde (av. 1139-ap. 1169)[7], héritière probable des seigneurs d'Exoudun. Il est le petit-fils et successeur d'Hugues VIII de Lusignan (v. 1097-ap. 1171). Il était presque certainement mineur lorsque son père mourut.

Son frère cadet, Raoul Ier (av. 1169-) seigneur d'Exoudun, accède au rang comtal en 1191[8] et son frère utérin, Hugues de Surgères[9] (v.1174-1212), est vicomte baillistre de Châtellerault de 1203 à 1212[10],[11].

Hugues IX est le neveu de Geoffroy Ier de Lusignan (av. 1150-1216), seigneur de Vouvant et de Mervent[12], de Guy (av. 1153-1194) et d'Aimery II de Lusignan (av. 1152-1205), rois de Jérusalem et de Chypre[13].

Sous-lignages

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Hugues IX est au centre d'un cercle familial riche de multiples sous-lignages[14]. Il a pour cousin Geoffroy II de Lusignan (v. 1195-1247), seigneur de Vouvant, Mervent, Moncontour, ses frères cadets, Guillaume de Valence (v. 1200-1230), seigneur de Soubise, et Aimery de Lusignan (av. 1202-ap. 1230)[12]. Hugues IX a pour cousins, issus de germain, Jean d'Angles (av. 1186-av. 1218), Rorgon II d'Angles (av. 1204-ap. 1245), co-seigneur d'Angles[15], et la fratrie membre du sous-lignage de Lezay[16] : Simon II de Lezay (av. 1165-ap. 1199), Joscelin Ier (av. 1166-av. 1220), seigneur de Lezay et de Monthoiron, Guillaume II de Lezay dit le Chauve (av. 1166-v. 1248), co-seigneur d'Angles, seigneur de l'Isle-Jourdain, Hugues Ier de Lezay (av. 1166-ap. 1224) et Geoffroy Ier de Lezay (av.1205-ap. 1226), chanoine de Poitiers[17],[18].

Dans l'entourage de Cœur de Lion

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À l'époque de Richard Cœur de Lion, les Lusignan[19] sont un soutien indéfectible à la cause du souverain Plantagenêt en Aquitaine et en Normandie. Les Lusignan bénéficient d'une politique avantageuse et cette période leur est profitable[20]. Hugues IX sert ce monarque fidèlement tout au long de son règne.

Troisième croisade

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On retrouve Hugues IX le Brun dans l'entourage du roi Plantagenêt en Sicile en 1190 puis à Acre l'année suivante, lors du siège de la ville par les croisés, durant la troisième croisade[21]. Le , il visite Richard à Spire quand celui-ci est retenu prisonnier en Allemagne par l'empereur Henri VI[22],[23],[24],[25].

Isabelle d'Angoulême

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En 1199, il est décidé d'une grande union entre les Lusignan et les Taillefer. Hugues IX le Brun, seigneur de Lusignan, doit épouser Isabelle Taillefer[26] héritière du comté d'Angoulême[27],[28]. Ne souhaitant pas céder le comté de la Marche ni aux Lusignan, ni aux Taillefer, Richard Cœur de Lion, après avoir accordé à Raoul Ier d'Exoudun les possessions normandes d'Eu[8], permet à l'aîné du lignage d'accéder au rang comtal. Cette union permet au souverain anglais de stabiliser le nord de l'Aquitaine en faisant basculer l'Angoumois, toujours hostile aux Plantagenêt, dans les mains d'une maison fidèle.

La mort de Richard Cœur de Lion, à Chalus, le [29],[30],[31],[32], ouvre une période de grande confusion et de succession entre les partisans d'Arthur, duc de Bretagne et neveu de Richard, et Jean d'Angleterre, comte de Mortain, frère cadet de Richard[33]. Au cours du même mois Aymar, comte d'Angoulême, et son demi-frère Adémar V de Limoges portent leur soutien au jeune duc de Bretagne et à Philippe II Auguste[34]. Les Lusignan choisissent de soutenir le dernier fils d'Aliénor d'Aquitaine[35]. Au centre de ce jeu d'alliances, l'enjeu est le contrôle du comté de la Marche et la domination sur le nord du duché d'Aquitaine[36].

Le comté de la Marche : une pièce maîtresse de la domination en Aquitaine

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Carte du royaume de France en 1180.

En , Hugues IX le Brun, pensant ne jamais être investi du comté de la Marche, capture Aliénor d'Aquitaine, lors de son passage sur ses terres, se rendant en Castille, chercher une de ses petites-filles, afin d'établir une alliance matrimoniale avec l'héritier des capétiens[37],[38]. Hugues IX se fait remettre le comté de la Marche par la reine pour prix de sa libération[39].

Le à Caen, Hugues IX le Brun prête hommage au roi Jean sans Terre pour le comté de la Marche. Son frère cadet, Raoul Ier d'Exoudun, fait de même pour le comté d'Eu qu'il tient de son épouse Alix[40],[41]. Hugues IX le Brun est désormais à la tête d'un puissant réseau familial et féodal : Marche, fiefs mélusins et bientôt Angoumois seront dans la même main. Cela donne potentiellement naissance à l'une des plus importantes possession territoriale du centre ouest de la France : un affaiblissement pour la souveraineté ducale. Le souverain Plantagenêt ne va pas tarder à réagir.

En , Jean sans Terre, successeur de Richard, voyant le danger de cette union épouse la jeune Isabelle Taillefer. Les Lusignan, floués, font alors appel au roi de France pour obtenir justice. Comme Jean sans Terre refuse de se présenter à son suzerain pour répondre de ses actes, Philippe Auguste prononce la commise des biens du Plantagenêt en France, le [42],[43],[44],[45]. Pour concurrencer les prétentions de Jean sans Terre et d'Isabelle sur l'Angoumois, Hugues IX le Brun épouse la cousine d'Isabelle : Mathilde d'Angoulême[46], fille unique du comte Vulgrin III (♰ 1181) que ses oncles[47] ont spolié du comté d'Angoulême au décès de son père[48].

À partir de ces événements, le lignage Lusignan sera hostile à la politique du souverain Plantagenêt en Aquitaine[49]. Cela sera le cas jusqu'en 1214, où pour secourir Geoffroy Ier de Lusignan, et ses fils, assiégés dans Vouvant, Hugues IX et Raoul Ier d'Exoudun négocieront leur ralliement entraînant celui de leurs autres parents[50].

Le retour dans le giron des ducs d'Aquitaine

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Le traité de Parthenay (1214)

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Le conflit entre les Lusignan et le duc d'Aquitaine[51] aboutit au traité de Parthenay en . Une alliance est scellée entre les deux familles : Hugues X de Lusignan est fiancé à Jeanne d'Angleterre[52]. Alors âgée de quatre ans, Jeanne est confiée à la garde du comte de la Marche et à Hugues X de Lusignan. Hugues X reçoit en bail la Saintonge et l'île d'Oléron. Jean sans Terre renonce au comté de la Marche et Hugues IX le Brun renonce aux prétentions qu'il pouvait exercer, au titre de son épouse Mathilde, sur celui d'Angoulême[53],[54]. Il en est de même pour les châteaux de Bouteville et de Châteauneuf[55],[56] qui devaient composer la dot de Mathilde[57].

La bataille de la Roche-aux-Moines (1214)

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À la suite du traité de Parthenay, Hugues IX le Brun est présent aux côtés du roi Jean à la bataille de la Roche-aux-Moines[58], le , en compagnie d'Aimery VII, vicomte de Thouars[59], et de Savary de Mauléon[60],[61]. C'est une défaite pour Jean et ses alliés[62], quelques jours avant celle de Bouvines en Flandre[63],[64]. Le règlement du conflit, entre les deux royaumes, est acté le par le traité de Chinon[65]. En à Parthenay Hugues IX et Raoul Ier d'Exoudun, leur fils et neveu Hugues X de Lusignan, sont signataires de la trêve, d'une durée de cinq années, pour le camp anglais[66],[67].

Cinquième croisade

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Récemment élu pape, Honorius III relance l'appel avorté de son prédécesseur d'une nouvelle croisade en 1216. Hugues IX le Brun avait pris la croix dès 1213, à la suite du IVe concile du Latran, et se voit à nouveau sollicité par le pouvoir pontifical qui le cite à l'appel[68].

En , Hugues IX le Brun, comte de la Marche, embarque à Gênes pour participer à la cinquième croisade[69]. Il débarque à Damiette, en Égypte, le [70],[71],[72] en compagnie de son frère Raoul Ier d'Exoudun[73] qui avait pris la croix récemment[74],[75]. Les frères Lusignan participent au siège de Damiette et ont surement été en contact avec l'épidémie qui s'est propagée dans le camp des croisés[76],[77],[78]. Raoul Ier d'Exoudun retourne en France au printemps 1219 et décède le à Melle[79].

Hugues IX le Brun, comte de la Marche, décède à Damiette le [80] ; probablement de maladie[81].

Mariages et descendance

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Première union

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Hugues IX le Brun eut d'un premier mariage avec une inconnue :

Mathilde d'Angoulême

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À une date inconnue, vers 1200 ou 1201, Hugues IX le Brun épouse en secondes noces Mathilde d'Angoulême (av. 1181-ap. ), fille unique de Vulgrin III (v. 1148-1181), comte d’Angoulême (1180-1181), et d'Isabelle d'Amboise (♰ entre ap. et av. )[88]. Héritière du comté d'Angoulême, Mathilde est spoliée et dépossédée par ses oncles : Guillaume VII Taillefer, comte d'Angoulême (1181-v. 1194), et Aymar (père d'Isabelle d'Angoulême), comte d'Angoulême (1194-1202). Longtemps protégée par le roi Richard Cœur-de-Lion en personne (ennemi des Taillefer, des Rancon et des vicomtes de Limoges, ces derniers étant pro-français)[89], Mathilde d'Angoulême ne recouvrera cependant jamais ses possessions.

De son mariage, avec Mathilde d'Angoulême, Hugues IX le Brun n'a pas de postérité connue.

Il semble très peu probable qu'Hugues X de Lusignan soit le fils de Mathilde d'Angoulême[90], seconde épouse d'Hugues IX et cousine germaine de la comtesse-reine Isabelle. Un document qui atteste que Mathilde était encore en vie en suggère fortement qu'elle n'était pas la mère d'Hugues X. Ce document est une déclaration de Juhel de Mathefelon (alias de Mayenne), archevêque de Tours puis de Reims, informant qu'un accord a été conclu entre Mathilde, fille de Vulgrin III d'Angoulême et veuve d'Hugues IX, comte de la Marche, et Isabelle, reine d'Angleterre, comtesse de la Marche et d'Angoulême : Mathilde abandonne à Isabelle et à son mari, Hugues X de Lusignan, et à leurs héritiers, ses droits sur le comté d'Angoulême et ses droits de douaire sur le comté de la Marche en échange d'une rente annuelle de 500 livres tournois à laquelle Isabelle ajoute 500 livres tournois en argent comptant. Pour garantir l'accord, Mathilde accepte d'être excommuniée par les archevêques de Tours et de Bordeaux et les évêques de Poitiers, Angoulême et Saintes au cas où elle viendrait à l'enfreindre[91],[92],[93],[94].

Tandis que le document mentionne Mathilde et Hugues X à plusieurs reprises, il ne suggère pas de lien de sang entre eux. Si Mathilde avait été la mère de Hugues X, il semble extraordinaire que ce fait ne soit à aucun moment mentionné.

Sceaux et armoiries

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Sceau [1199]

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Sceau et contre sceau d'Hugues IX le Brun (1199),
d'après un dessin de Louis Boudan du XVIIIe siècle

Avers : Rond, 70 mm[95],[96],[97],[98].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au pas, le cavalier tête nue, vêtu d'une cotte, tenant de la main gauche une fleur de lys et de la droite un chien sur la croupe du cheval.

Légende : ✠ SIGILLVM...

Contre-sceau : Rond, 70 mm[95],[96],[97],[99].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au pas, le cavalier tête nue, vêtu d'une cotte, tenant de la main droite un chien aux oreilles pendantes, debout sur le dos du cheval, qui semble aboyer.

Légende : ...IGNIACO ✠

Sceau [1216]

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Sceau et contre sceau d'Hugues IX le Brun (1216),
d'après un dessin de Louis Boudan du XVIIIe siècle

Avers : Rond, 70 mm[100],[101],[102],[103].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au pas, le cavalier tête nue, vêtu d'une cotte et d'un surcot ample orné de bandes contrastantes, tenant les rênes de la main gauche ramenée devant lui, et, de la droite un chien debout sur le croupe du cheval. Dans le champ en haut à droite, un cor.

Légende : détruite.

Contre-sceau : Rond, 70 mm[100],[101],[102],[104].

Description : Écu burelé de quinze pièces.

Légende : détruite

Armoiries [1216]

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Blason Blasonnement :
Écu d'argent à sept burelles d'azur
Commentaires : Blason d'Hugues IX le Brun, d'après un contre-sceau de 1216, dessiné par Louis Boudan au XVIIIe siècle pour Roger de Gaignières.

Références[100],[101],[102],[104]

Notes et références

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  1. Surnom dans les chartes.
  2. a b et c Documents pour l'histoire de l'église de Saint-Hilaire de Poitiers (éd. Louis Rédet), t. CXXX : Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), CLXXXIV, p. 214.
    1200, 23 février : Hugues [IX] le Brun, comte de la Marche, seigneur de Lusignan et de Couhé, revendiquait une redevance annuelle de 5 sous sur la terre de Plantefourche près de Couhé appartenant à l'église de Saint-Hilaire. Les chanoines assuraient que cette querelle avait déjà été abandonnée par son arrière grand-père, Hugues [VII] de Lusignan, avant de partir à Jérusalem et affirmaient que ni lui ni ses ancêtres n'avaient perçu les 5 sous. Après une enquête, il abandonne cette querelle en compagnie de son fils unique, Hugues [X].
  3. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202.
  4. Bénoni Drochon, Château-Larcher et ses seigneurs : recherches historiques, t. XXXIX : Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Poitiers, Fradet, (lire en ligne), chap. IV (« Les Lusignan et saint Louis, seigneurs de Château-Larcher (1188-1305) »), p. 212-223.
  5. Recueil des documents relatifs à l'abbaye de Montierneuf de Poitiers (1076-1319) (éd. François Villard), t. LIX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des archives historiques du Poitou, , no 108, p. 176-177
    1196 : Hugues [IX] le Brun, seigneur de Lusignan et de Château-Larcher, reconnaît devant ses chevaliers et devant les hommes de Montierneuf que, mal conseillé, il a revendiqué auprès du prieuré de Prémaly un repas coutumier pour son prévôt de Château-Larcher. Il reconnaît que ni lui, ni les seigneurs de Château-Larcher, ni les prévôts n'ont eu ce repas, ni aucun service sur les dépendances du prieuré et que ni lui, ni son fils, ni personne issu de lui ne le revendiquera plus.
  6. Chartes de l’abbaye de Nouaillé de 678 à 1200 (éd. Pierre de Monsabert), t. XLIX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des Archives historiques du Poitou, (lire en ligne), no 226 : 1199. chapitre de Nouaillé, p. 354-355
    1199, Chapitre de Nouaillé : Hugues [IX] le Brun, comte de la Marche, seigneur de Lusignan, s'était emparé d'un nommé Gervais et, conformément à l'arbitrage du sénéchal du Poitou, reconnaît à nouveau l'immunité du bourg de Nouaillé, promet de n'y point porter atteinte et de défendre les biens de l'abbaye par tous les moyens et renonce à toutes les coutumes dont n'avaient point joui légitimement ses prédécesseurs.
  7. Recueil des documents de l'abbaye de Fontaine-le-comte (XIIe – XIIIe siècles) (éd. Georges Pon), t. LXI : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des archives historiques du Poitou, (présentation en ligne), no 19, p. 27-29.
    1166, 12 novembre, Lusignan : Hugues le Brun [de Lusignan] après avoir rappelé et confirmé de l'autorité de son sceau les donations faites à l'abbaye de Fontaine-le-Comte par son grand-père, Hugues [VII] le Brun, c'est-à-dire le droit de pacage aux troupeaux de gros et petit bétail de l'abbaye dans toute la forêt de Gâtine et le bois de Mezeaux et l'abandon des coutumes qu'il levait sur la terre de Léjat qui avait été donnée à l'abbaye de Fontaine-le-Comte, exempte cette abbaye, à la demande de l'abbé Adhémar, de tout péage et de toute coutume dans les terres qui dépendent de lui et retire sa plainte contre les défrichements que les religieux avaient entrepris dans les bois. Son épouse Aurengarde, son fils Hugues [IX], sa fille Ainor et son frère Geoffroy [de Vouvant].
  8. a et b Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport (Ordre de Saint Benoit) (éd. Pierre Lafleur de Kermaingant), Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), LIII, p. 88-90.
    1191 : Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, confirme toutes les donations faites à l'abbaye Saint-Michel-du- Tréport par ses prédécesseurs, Robert, Guillaume [II], Henri [Ier], Jean et Henri [II] le Jeune ainsi que par tous leurs hommes : les droits sur l'avoine et le froment de Villy-sur-Yères, sur l'avoine de Montroty, la dîme de Feukereuscamp, la redevance due pour la coupe de bois à Eu, les droits banaux du moulin du Mesnil-Allard, libres de toute dîme, le pasnage dans la forêt d'Eu et tous les essarts de cette forêt, toute la dîme vicomtale d'Eu, du Tréport, de Criel-sur-Mer, de Sept-Meules, et de Grandcourt, tous les droits banaux des moulins et la taille du Mont-Huon. Si les hommes de l'abbaye sont amenés à répondre devant les tribunaux, ils pourront se disculper et ne seront jugés que par l'abbé. Il lui donne également la justice des coups ayant été jusqu'au sang dans toute la terre de l'abbaye et spécialement à La Fontaine, à Villy-sur-Yères et au Mesnil-Allard. Il promet sous peine d'excommunication que ni lui ni ses héritiers ne chercheront à collecter des tailles sur les terres de l'abbaye et leur concède de pouvoir pêcher dans les eaux d'Eu pour trois fêtes, les cultures entre le Tréport et Flamengeville, et confirme la donation d'un pré à Flamengeville, d'une hospice au Tréport, une dîme au Tost, une dîme à Eu, des coutumes sur le pain et la dîme du pain au Tréport, la dîme de l'achat des poissons pour la cuisine du comte, une foire le jour de la Saint-Michel [29 septembre] et une autre le jour de la Saint-Jean-Baptiste [24 juin].
  9. A la suite du décès d'Hugues le Brun (v. 1169), Aurengarde d'Exoudun se remaria avec le seigneur de Surgères, Guillaume III Maingot (av. 1156-ap. 1174) et eurent Hugues de Surgères.
  10. Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Merci-Dieu : autrement dite de Bécheron, au diocèse de Poitiers (éd. Étienne Clouzot), t. XXXIV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, (lire en ligne), CLXIII : De solidis apud ulmum de oyré dominica in palmis et decimis et terragiis, p. 142-143 :

    « Hugo de Surgeriis, vicomes Castri Araudi »

    1204, La Tour d'Oiré : Lettre d'Hugues de Surgères, vicomte-baillistre de Châtellerault, au sujet d'une dîme, d'un droit de terrage et d'un cens de 20 sous annuels perçus par l'abbaye de la Merci-Dieu sur La Tour d'Oiré.
  11. Jacques Duguet, « Notes sur quelques vicomtes de Châtellerault », Bulletin de la Société des antiquaires de l'ouest et des Musées de Poitiers, 4e série, vol. XVI,‎ , p. 266-270. (lire en ligne)
  12. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 10 (« Le sous-lignage de Vouvant »), p. 169.
  13. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 15 (« L'insertion des Lusignan dans le réseau aristocratique de l'Orient latin (années 1170-1180) »), p. 174.
  14. José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262.,‎ , p. 305-326 (lire en ligne Accès payant [PDF])
    José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
  15. Fils de Guillaume II (v. 1168-1237/39) co-seigneur d'Angles ; petit-fils d'Hugues VII de Lusignan et de Sarrazine de Lezay.
  16. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [https://nantilus.univ-nantes.fr/vufind/Record/in00000559230?sid=2363567%5D), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 19 (« Les sous-lignages d'Angles et de Lezay »), p. 178.
  17. Fils de Guillaume Ier (v. 1110-v. 1181), seigneur de Lezay et co-seigneur d'Angles, prévôt de Poitiers ; petit-fils d'Hugues VII de Lusignan et de Sarrazine de Lezay.
  18. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 16 (« Les générations d'Hugues IX et d'Hugues X (deuxième moitié du XIIe siècle-première moitié du XIIIe siècle) »), p. 175.
  19. Hugues IX le Brun, Raoul Ier d'Exoudun, comte d'Eu et leur oncle Geoffroy Ier de Lusignan.
  20. Maïté Billoré, « La noblesse normande dans l’entourage de Richard Ier », dans Martin Aurell (dir.), La cour Plantagenêt (1154-1204) : Actes du Colloque tenu à Thouars du au , t. VIII : Civilisation Médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), p. 163.
  21. Françoise Vielliard, « Richard Cœur de Lion et son entourage normand : le témoignage de l’Estoire de la guerre sainte », Bibliothèque de l'école des chartes, Paris-Genève, Librairie Droz, no 160,‎ , no 7, p. 30-31 (lire en ligne)
    1191, juillet-août, Acre : arrivée de nouveaux croisés (dont les poitevins André de Chauvigny, Hugues IX le Brun, Geoffroy de Rancon, Raoul de Mauléon et Geoffroy de La Celle, sénéchal de Gascogne et de Poitou), au siège d'Acre juste avant l'arrivée de Richard.
  22. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 411 : Charta privilegioriim a Richardo Angliæ rege ordini Hospitalis Hierosolimitani concessorum, p. 174-175 :

    « ... Roberto de Harrecort, Gaufrido de Sei, Aimerico vicecomite de Thoarz, Hugo Lebrun... »

    1194, 5 janvier, Spire : Confirmation des privilèges de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
  23. Cartulaire général de l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1100-1310) (éd. Joseph Delaville Le Roulx), t. I : (1100-1200), Paris, Ernest Leroux, (lire en ligne), no 955 : 5 janvier 1194, Spire, p. 604-605 :

    « ... Roberto de Harcourt ; Gaufrido de S. Ainerico, viceoomite de Thouars ; Hugone le Brun... »

    Richard I, roi d'Angleterre, confirme les liberté et privilèges des Hospitaliers.
  24. Calendar of documents preserved in France : illustrative of the history of Great Britain and Ireland (éd. John Horace Round), vol. I : A.D. 918-1206, Londres, (lire en ligne), 1194, 5 Jan., p. 469 :

    « ... Roberto de Harecort ; Gaufrido de Saio ; Americo vicecomite de Thoarz ; Hugone le Brun... »

  25. Calendar of the Charter Rolls preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), vol. II : Henry III - Edward I, A.D. 1257-1300, Londres, (lire en ligne), Membrane 22d, p. 374 :

    « ... Hugone le Brun... »

  26. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. IV, Londres, Longman, (lire en ligne), De divortio facto inter Johannem regem Angliæ et Hawis uxorem suam, filiam Willelmi comitis Gloucestriæ, p. 119-120 :

    « Ysabel filiam Ailmari comitis de Engolismo, quam prædictus comes, consilio et voluntate Richardi regis Angliæ, prius dederat Hugoni le Brun comiti de la Marche ; quam idem comes in suam per verba de præsenti receperat, et ipsa illum in suum receperat per verba de præsenti ; sed, quia ipsa nondum annos nubiles attigerat, noluit eam prædictus Hugo sibi in facie ecclesiæ copulare. »

  27. Léopold Delisle, « Mémoire sur une lettre inédite adressée à la reine Blanche par un habitant de la Rochelle », Bibliothèque de l’École des Chartes, vol. 17, no 17,‎ , p. 539. (lire en ligne)
  28. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 95 :

    « Si Hugues IX était marié au début des années 1190, ce n'est plus le cas vers 1199 : Richard Cœur de Lion lui accorde alors la main de l'héritière d'un comté : Aymar II d'Angoulême n'a qu'une seule fille, Isabelle. »

  29. Raoul de Diceto (éd. William Stubbs), Radulfi de Diceto decani Lundoniensis opera historica : the historical works of master Ralph de Diceto, dean of London, vol. II, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 166.
  30. François Arbellot, « La Vérité sur la mort de Richard Cœur-de-Lion », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Limoges, Chapoulaud, vol. XXVI,‎ , p. 169-170. (lire en ligne)
  31. Jean Flori, Richard Coeur de Lion : Le roi-chevalier, Paris, Payot, , p. 246.
  32. Mathieu Cosson, Richard Coeur de Lion : Comte de Poitou, duc d'Aquitaine (1157-1199), La Roche-sur-Yon, CVRH, , p. 128 :

    « Richard, roi d'Angleterre, après un règne de neuf ans, six mois, dix-neuf jours, au sein du duché d'Aquitaine, sur le territoire de Limoges, au château de Châlus, le septième jour avant les calendes d'avril [26 mars], fut frappé par une flèche de Pierre Basile ; et plus tard, le huitième jour avant les ides d'avril [6 avril], le mardi, l'homme envoyé par Mars mourut devant ledit château. »

  33. Yannick Hillion, « La Bretagne et la rivalité Capétiens-Plantagenêts : Un exemple : la duchesse Constance (1186- 1202) », dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. 92 (no 2), (lire en ligne), no 5 : La duchesse Constance et Jean-sans-Terre - Arthur - 1199-1202, p. 120-122.
  34. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 494 : Litteræ Audemari comitis Engolismensis de conventionibus initis inter se et Philippum regem Franciæ, p. 201-202
  35. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 1290 :

    « le groupe familial composé par Hugues IX de Lusignan, son frère Raoul Ier d'Exoudun, leur oncle Geoffroy Ier de Vouvant, ses cousins, Guillaume II d'Angles, Guillaume Ier de Lezay avec ses fils, Simon II de Lezay et Joscelin Ier de Monthoiron soutient la candidature de Jean sans Terre à l'héritage de son frère Richard. Mais, lorsque le nouveau roi d'Angleterre enlève à Hugues IX sa fiancée, Isabelle d'Angoulême, et refuse de lui accorder la moindre compensation, ils se soulèvent au grand complet contre lui. »

  36. Revendiqué par les Lusignan depuis l'alliance de leur aïeul Hugues V le Pieux avec Almodis de la Marche, le comté de la Marche restera leur possession jusqu'aux derniers descendants de la lignée (Hugues XIII le Brun puis son frère cadet Guy).
  37. Le prince Louis de France, futur Louis VIII.
  38. Jean Flori, Aliénor d'Aquitaine : La reine insoumise, Paris, Payot et Rivages, , p. 269.
  39. Aubry de Trois-Fontaines (éd. Paul Scheffer Boichorst), « Chronica a monacho Novi Monasterii Hoiensis interpolata », dans Monumenta Germaniae Historica, Scriptorum, t. XXIII, Hanovre, (lire en ligne), p. 876 :

    « Hugo vero Brunus tendens insidias eam cepit et ad hoc eam compulit, quod ipsa quittavit ei comitatum de Marchia Pictavie. »

  40. Fœdera, Conventiones, Litteræ, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliæ et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), Hugo Brunus commes March' & Radulphus comes Augi deveniunt ligii homines Regis Angliæ, p. 79.
    1200, 28 janvier, Caen : Hugues [IX de Lusignan] le Brun, comte de la Marche et de Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, font hommage lige à Jean, roi d'Angleterre, contre tout homme ou femme. Ils agiront fidèlement pour son honneur et son intérêt de tout leur pouvoir et pour rechercher, récupérer et maintenir ses droits et l'aider contre tous et contre ceux qui sont ou qui seront de leur famille. Ils feront en sorte que le roi d'Angleterre ne soit pas diminué pendant leur vie ou par leurs cousins ou par d'autres. En garantie de cela, ils font jurer plusieurs de leurs vassaux dont Joscelin de Lezay.
  41. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars I, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), Memb. 28. In dorso, p. 58-57.
  42. Raoul de Coggeshall (éd. Joseph Stevenson), Chronicon Anglicanum, Ex Codicibus manuscriptis, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 136.
  43. « Annales Sancti Edmundi », dans Ungedruckte Anglo-Normannische Geschichtsquellen (éd. Felix Liebermann), Strasbourg, Karl Trübner, (lire en ligne), p. 140-141.
  44. Frédérique Lachaud, Jean sans Terre, Paris, Perrin, (lire en ligne Inscription nécessaire [PDF]), chap. 8 (« La commise des fiefs des Plantagenêts et le délitement de la domination de Jean en France (1202-1206) »), p. 103-116.
  45. Jean Flori, Aliénor d'Aquitaine : La reine insoumise, Paris, Payot et Rivages, , p. 277.
  46. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 178.
  47. Guillaume VII Taillefer (♰ 1186) et Aymar II d'Angoulême (v. 1160-1202).
  48. Geoffroy de Vigeois (éd. Léopold Delisle), « Ex Chronico Gaufredi Cœnobitæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XII, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), p. 448, § E :

    « Hic filiam unicam reliquit, quæ magnæ calamitatis materia patriæ fuit. Guillermus siquidem et Ademarus defuncto inhiabant succedere fratri, qui a Duce repulsi, confugerunt ad Ademarum fratrem Lemovicis : qui favendo eis inimicitias Ducis incurrit, qui cum puella terram obtinere tentavit. »

  49. Alix Demaison, « La bataille de Mirebeau cachée derrière ses remparts », Le Nouvelle République,‎ 20/07/2015. (lire en ligne)
  50. Bélisaire Ledain, Histoire de la ville de Parthenay, de ses anciens seigneurs et de la Gâtine du Poitou : depuis les temps les plus reculés jusqu'à la révolution, Paris, (lire en ligne), p. 100-102.
  51. Jean sans Terre, duc d'Aquitaine (1199-1216).
  52. Fille de Jean sans Terre et d'Isabelle d'Angoulême.
  53. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars I, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), p. 197-198.
    1214, 25 mai, Parthenay : Hugues [IX] de Lusignan, comte de la Marche, Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu et Geoffroy [Ier] de Lusignan font un traité de paix et d'alliance avec le roi d'Angleterre, Jean. Le roi donne sa fille Jeanne en mariage au fils du comte de la Marche, Hugues [X], et la confie à leur garde. Il donne à sa fille une dot de 2000 livres qui doivent être assignées sur le Poitou, l'Anjou et la Touraine. En attendant, Hugues [X] aura la garde de la Saintonge et de l'île d'Oléron qui retourneront au roi une fois la dot attribuée. Si Hugues [X] ou Jeanne meurent sans héritier, les terres reviendront au roi. La possession du comté de la Marche est confirmée à Hugues [IX] qui en fait hommage au roi. Raoul [Ier d'Exoudun] se voit restituer les honneurs d'Hastings et de Tickhill et attribuer une rente annuelle égale à la valeur du comté d'Eu qui lui a été confisqué par le roi de France. Geoffroy [Ier] de Lusignan et tous les vassaux des signataires recouvrent également leurs terres. Une trêve est proclamée entre Geoffroy et Guillaume [IV] Maingot, seigneur de Surgères, et une compensation proposée aux prétentions de ce dernier sur le château de Vouvant. Le comté d'Angoulême reste intégralement au roi d'Angleterre qui offrira au comte de la Marche une compensation financière pour les châteaux de Bouteville et de Châteauneuf.
  54. Guillaume le Breton (éd. Léopold Delisle), « Gesta Philippi Augusti, Francorum Regis », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XVII, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), Pacta conventa inter Joannem Angliæ Regem, Hugonem de Lesignan, Marchiæ Comitem, et Pictavenses alios, p. 90-91.
  55. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars I, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), p. 208-209.
    1214, 27 mai, Parthenay : Jean, roi d'Angleterre distribue des fiefs à ses chevaliers. Guillaume [II] de Lezay reçoit 100 livres et un fief-rente d'une valeur de 100 livres, quatre chevaliers de Geoffroy [Ier] de Lusignan reçoivent 200 livres, et lui-même, 1000 livres poitevines. En compensation pour Bouteville et Châteauneuf, Hugues [IX de Lusignan], comte de la Marche, reçoit 500 marcs pour les trois années à venir ainsi qu'un don de 1000 livres sterling. En compensation pour le comté d'Eu, Raoul [Ier d'Exoudun], se voit octroyer une rente annuelle de 6000 livres tournois.
  56. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 858 :

    « Le traité de Parthenay, le 25 mai 1214, précise qu'Hugues IX de Lusignan accepte d'abandonner toute prétention sur le comté d'Angoulême, les châteaux de Bouteville et de Châteauneuf, en échange d'une compensation financière. Ces deux forteresses formaient sans doute la dot de Mathilde d'Angoulême qu'Hugues IX a épousé après les noces de sa cousine, Isabelle d'Angoulême avec le roi Jean d'Angleterre. »

  57. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 924.
  58. Proche de l'actuelle commune de Savennières, Maine-et-Loire.
  59. SHAAPT : Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais, « la bataille de Bouvines : 27 juillet 1214 », sur shaapt.fr
  60. Martin Aurell, « La bataille de la Roche-aux-Moines : Jean sans Terre et la prétendue traîtrise des Poitevins », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, no 161,‎ , p. 459-489. (lire en ligne)
  61. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 288-291.
  62. Guillaume Le Breton (éd. Henri-François Delaborde), « Continuation de la Vie de Philippe Auguste », dans Rigord et Guillaume Le Breton, Œuvres de Rigord et de Guillaume Le Breton, historiens de Philippe-Auguste, t. Ier : Chroniques de Rigord et de Guillaume Le Breton, Paris, Renouard, (lire en ligne), p. 168-320 :

    « Johannes rex ejus adventum in crastino futurum non sustinens, omnibus petrariis, mangonellis, papilionibus et aliis belli utensilibus dimissis et prede expositis, per vada Ligeris navigio et modis quibus potuit fugiens, parte suorum non modica submersa et dum fugeret interfecta, equitavit die illa XVIII milliaria »

  63. Georges Duby, Le dimanche de Bouvines : 27 juillet 1214, Paris, Galiimard, (lire en ligne [PDF])
  64. Dominique Barthélemy, La bataille de Bouvines : Histoire et légendes, Paris, Perrin, , 544 p. (lire en ligne Accès limité)
  65. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1082 : Litteræ Philippi Francorum régis de treugis a se cum Johanne rege Angliæ initis, p. 405.
  66. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1083 : Litteræ Johannis régis Angliæ de treugis ad quinque annos a se cum Philippo rege Franciæ initis, p. 405.
  67. Bélisaire Ledain, Histoire de la ville de Parthenay, de ses anciens seigneurs et de la Gâtine du Poitou : depuis les temps les plus reculés jusqu'à la révolution, Paris, (lire en ligne), p. 103-107.
  68. « Epistolarum Honorii papæ III », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Léopold Delisle), t. XIX, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), p. 610 :

    « In eumdem modum Comiti Marchiæ, et quibusdam aliis nobilibus crucesignatis per regnum Franciæ constitutis. »

    1216, 7 août, Pérouse : Hugues [IX de Lusignan], comte de la Marche, est exhorté par le pape Honorius III, comme tous les barons qui ont pris la croix à accomplir son pèlerinage.
  69. « Epistolarum Honorii papæ III », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Léopold Delisle), t. XIX, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), Ad Burdegalensem Archiepiscopum, p. 663-664.
    1218, 13 août : Le pape Honorius [III] écrit à [Guillaume de Genève], archevêque de Bordeaux, à [Pierre II de la Chapelle], évêque de Paris, à [Guillaume de Beaumont], évêque d'Angers, à Hervé [IV de Donzy], comte de Nevers, à Hugues [IX de Lusignan], comte de la Marche, et à toute l'armée des croisés à Gênes pour leur transmettre la lettre du roi de Jérusalem et des barons l'informant du débarquement à Damiette. Il leur demande de se rendre rapidement sur place pour renforcer les croisés qui y sont présents.
  70. chap. VI « Liber duelii Christiani in obsidione Damiate », dans Quinti belli sacri scriptores minores sumptibus Societatis illustrandis Orientis latini monumentis (éd. Reinhold Röhricht), Genève, Fick, (lire en ligne), IX, p. 146 :

    « Post hec applicuit Ruodpertus de Crusione cum Tubernense comite & comite de Marchia, qui multos secum adduxerant commilitones de Gallia & Anglia. Perpendens autem rex Egipti, quod Christianorum cottidie augebatur exercitus, cogitavit, quod antequam isti equos extraherent & arma de navibus exponerent, super nos irruere. »

  71. Roger de Wendover (éd. Henry G. Hewlett), Flores historiarum, vol. II, Londres, (lire en ligne), De adventu Pelagii legati apud Damietam et aliorum peregrinomm, p. 235 :

    « Venerunt etiam comites de Marchia et Barri cum filio suo, Willelmus de Carnato, Iterius de Tocte, et Hervæus de Ursone, cum aliis multis. »

  72. Aubry de Trois-Fontaines (éd. Paul Scheffer Boichorst), « Chronica a monacho Novi Monasterii Hoiensis interpolata », dans Monumenta Germaniae Historica, Scriptorum, t. XXIII, Hanovre, (lire en ligne), p. 908 :

    « Expeditionem autem crucesignatorum ad partes transmarinas conduxerunt hoc anno archiepiscopus Mediolanensis Henricus et Galtherus episcopus Eduensis, Petrus Parisiensis episcopus cum fratre suo Galthero regis camerario, Milo Belvacensis electus cum Andrea fratre suo, Herveius comes ivernens, Hugo Brunus de Marcha Pictavie comes cum Herveio de Verzone, comes Milo de Barro super Sequanam cum filio suo Galthero et cum lohanne de Arceis, filiastro suo, Andreas de Essipissi ex parte Odonis ducis Burgundie defuncti, Guido de Tilia, Pontius de Granceio, comes Renoldus de Cestra in Anglia cum Savarico de Malleone ; fuerunt etiam multi alii boni milites, qui omnes cum multis Romanis ante Damietam venerunt, quorum circiter 10000 Sarracenis congressi detrimentum passi sunt et afflictionem sustinuerunt, multis de ipsis et eorum collegio aut captis aut occisis aut per se mortuis. »

  73. « Chronique des comtes d'Eu : depuis 1130 jusqu'à 1390 », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 442, § D
  74. Cartulaire de l´abbaye royale de Notre-Dame des Châtelliers (éd. Louis Duval), Niort, Clouzot, (lire en ligne), X, p. 14
    1218, avril : Hugues [IX] le Brun, comte de la Marche, partant en pèlerinage à Jérusalem, écrit à son frère Raoul [Ier], comte d'Eu, à son fils Hugues [X], à ses autres amis, à ses baillis et ses serviteurs, à la demande des frères de l'abbaye des Châtelliers, à la prière desquels il se recommande, et dont il a gardé les domaines comme les siens et leur demande de les prendre sous leur protection et de les défendre.
  75. Diplomatic Documents preserved in the Public Record Office (éd. Pierre Chaplais), vol. I : 1101-1272, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne), no 29, p. 35-36.
    Lettre de Philippe Auguste au gouvernement anglais qui mentionne le comte d'Eu parmi ceux qui ont pris la croix.
  76. James Matthew Powell, Anatomy of a Crusade : 1213-1221, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, (lire en ligne Inscription nécessaire [PDF]), p. 148-153.
  77. James Matthew Powell, Anatomy of a Crusade : 1213-1221, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, (lire en ligne Inscription nécessaire [PDF]), p. 170-171.
  78. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 1015-1016.
  79. « Chronique des comtes d'Eu : depuis 1130 jusqu'à 1390 », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 442.
  80. Jean de Tulbia (éd. Reinhold Röhricht), chap. V « De Johanne rege Ierusalem », dans Quinti belli sacri scriptores minores sumptibus Societatis illustrandis Orientis latini monumentis, Genève, Fick, (lire en ligne), XXXVIII, p. 131 :

    « Undecimo die Augusti comes de Marchia mortuus fuit, & comes de Niversa, orto malo, de exercitu exivit. »

  81. chap. VI « Liber duelii Christiani in obsidione Damiate », dans Quinti belli sacri scriptores minores sumptibus Societatis illustrandis Orientis latini monumentis (éd. Reinhold Röhricht), Genève, Fick, (lire en ligne), De expugnatione quinta & quorundam principum obitu : XXXVII, p. 158 :

    « Tertio idus Augusti comes de Marchia sine vulnere obiit, super quo Christiani valde doluerunt. »

    1219, 11 août, Damiette : Décès d'Hugues IX, comte de la Marche.

  82. Léon Faye, « Mauzé en Aunis », Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Poitiers,‎ , p. 96 (lire en ligne) :

    « Porteclie laissa en mourant quatre enfants, Geoffroi, Guillaume, Agnès et Letice. »

  83. Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), t. I : 1216-1225, Londres, (lire en ligne), De castro Mausiaci liberando B. de Podio, p. 440
    1224, 22 mai, Westminster : Le roi d'Angleterre, Henri [III], écrit à Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, qu'il a entendu dire qu'il accepterait de rendre au roi le château de Mauzé, s'il recevait les 6000 sous qui lui sont dus en raison du mariage d'un fils de Porteclie de Mauzé avec une de ses parentes. Le roi lui demande remettre la garde du château à Barthélemy du Puy qui lui remettra l'argent.
  84. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Dom Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), Litteræ Hugonis comitis Marchiae, col. 1189-1190 :

    « Agathæ neptis meæ »

    1224, août, La Rochelle : Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, tenait Mauzé en douaire de sa nièce Agathe et avait 50 livres tournois de rente en ce lieu, qu'il avait donné à sa nièce en dot et avait dépensé 666 livres tournois pour la fortification du château. Compte tenu de cela et du fait qu'il devait avoir la garde de Mauzé pendant 10 ans, le roi de France, Louis [VIII], qui a reçu l'hommage lige de Guillaume d'Apremont pour Mauzé, lui donne les fruits des régales de l'évêché de Limoges. Si le comte ou le roi devait revenir sur ce don, un autre revenu équivalent serait trouvé selon ce que diraient Enguerrand [III], seigneur de Coucy, Robert [Ier] de Courtenay, bouteiller de France et Matthieu [II] de Montmorency, connétable de France. Le roi, le seigneur de Mauzé et les hommes de ce lieu devront lui rembourser sa dette.
  85. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1667 : Ludovicus rex fructus regalium episcopatus Lemovicensis Hugoni de Lizegnano in recompensationem Mausiaci concedit, p. 38-39 :

    « Agathe neptis sue »

    1224, août, La Rochelle : Abandon de Mauzé au roi de France en échange des régales de l'évêché de Limoges.
  86. Léon Faye, « Mauzé en Aunis », Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Poitiers,‎ , p. 98-100. (lire en ligne)
  87. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. III : A. D. 1216 to A. D. 1239, Londres, Longman, (lire en ligne), De discordia orta inter cives Aurelianenses et clericos, p. 370-371 :

    « Anno quoque eodem, circa dies Pentecostes, orta est dissentio lamentabilis in civitate Aurelianensi inter clerum et cives, muliercula quadam incentivum seminariumque discordie suscitante. Eatenus quoque coepit tumultus ventilatis incrementum, quod occisi sunt in civitate a civibus scolares, juvenes illustrissimi et genere preclari ; nepos scilicet comitis de Marchia, nepos comitis Campanie, scilicet regis Navarie, propinquusque consanguineus comitis Britanniæ, et quidam alius propinquus consanguinitate nobili baroni Erkenwado de Burbune, et alii multi ; quorum aliqui in flumine Ligeri sunt submersi, alii trucidati ; alii vero, qui evaserunt, vix in speluncis et vineis et diversis latibulis delitescentes a mortis discrimine sunt erepti. »

    Un conflit autour d'une femme, peut-être une prostituée, accusée par le moine de Saint- Albans d'avoir envenimée les choses, aurait gravement dégénéré. Plusieurs étudiants auraient été tués ou noyés dans la Loire par les Orléanais dont un neveu d'Hugues X de Lusignan, un autre du comte Thibaud V de Champagne, et deux proches parents de Pierre Ier Mauclerc et d'Archambaud VIII de Bourbon. L'évêque d'Orléans aurait mis la ville sous interdit et les parents des étudiants trucidés auraient marché sur la ville pour réprimer les habitants.
  88. Charles Desages Olphe-Galliard, « Essai sur la chronologie et la généalogie des comtes d’Angoulême du milieu du IXe à la fin du XIe siècle : Positions de thèse à l'École nationale des chartes », dans Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, t. VI, Angoulême, Constantin, (lire en ligne), Appendice : Une comtesse d'Angoulême inconnue, p. 235-236.
  89. Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi, vol. 7, no 27,‎ , p. 291. (lire en ligne)
  90. Sidney Painter, « The House of Lusignan and Châtellerault, 1150-1250 », Speculum, University of Chicago Press, vol. 30, no 3,‎ , p. 376. (lire en ligne Inscription nécessaire [PDF])
  91. Cartul. de l'évêché de Châlon ; cartul. des comtes de la Marche (477) ; cartul. de Beaulieu en Limousin (579) ; actes relatifs pour la plupart à la Bourgogne (833), copies faites par ou pour Jean Bouhier (manuscrit latin, copie du XVIIe siècle, d'après copie de la fin du XIIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 17089), xviie siècle (lire en ligne), fo 492–495.
    1233, 29 août, Tours : Accord entre Isabelle, comtesse de la Marche et d'Angoulême et Hugues [X] de Lusignan, son mari d'une part et d'autre part, sa belle-mère et cousine de son épouse, Mathilde, fille de Vulgrin [III], comte d'Angoulême qui abandonne tous les droits qu'elle revendiquait sur le comté d'Angoulême et ceux qu'elle pouvait avoir sur le comté de la Marche à titre de douaire au couple et à leurs héritiers, en échange de quoi Hugues [X] lui versera une rente annuelle de 500 livres tournois jusqu'à sa mort et Isabelle d'Angoulême lui remettra la somme de 500 livres tournois.
  92. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XVIII : Carta de compositione Matildim (sic), filie Vulguerini, facta inter ipsam et comitem Engolm, p. 40-41.
  93. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XIX : Sequitur carta de supradicta compositione ipsius Matild. et domine Regine, p. 41-43.
  94. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 927-928.
  95. a et b chartularium monasterii Nobiliacensis, ordinis sancti Benedicti, in diœcesi Pictaviensi ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis ad idem monasterium pertinentibus, quas potuit comperire et describere : præmittitur catalogus Abbatum monasterii Nobiliacensis (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle, par Roger de Gaignières, d'après original), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5450), xviiie siècle (lire en ligne), fo 120 vo.
  96. a et b Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 415, p. 217 & pl. LVII.
  97. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues IX le Brun / sceau [1199] »), p. 278-279.
  98. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues IX de Lusignan - premier sceau avers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  99. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues IX de Lusignan - premier sceau revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  100. a b et c chartularium monasterii Nobiliacensis, ordinis sancti Benedicti, in diœcesi Pictaviensi ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis ad idem monasterium pertinentibus, quas potuit comperire et describere : præmittitur catalogus Abbatum monasterii Nobiliacensis (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle, par Roger de Gaignières, d'après original), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5450), xviiie siècle (lire en ligne), fo 122 vo.
  101. a b et c Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 416, p. 218 & pl. LVII.
  102. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues IX le Brun / sceau [1216] »), p. 279-280.
  103. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues IX de Lusignan - deuxième - sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  104. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues IX de Lusignan - sceau revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.

Sources et bibliographie

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Sources sigillographiques

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Bibliographie

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  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]

Articles connexes

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