HD 110067
Étoile à grand mouvement propre (d)[1]
Étoile double[1]
Source de proche infrarouge (d)[1]
| Ascension droite |
189,84 ° |
|---|---|
| Déclinaison |
20,03 ° |
| Époque | |
| Constellation |
| Type spectral |
K0V |
|---|---|
| Magnitude apparente |
| Vitesse radiale | |
|---|---|
| Parallaxe |
31,04 mas[5] |
| Distance au Soleil |
| Masse | |
|---|---|
| Rayon | |
| Température | |
| Métallicité |
0,06[3] |
| Âge |
8,1 milliard d'années[6] |
| Planètes |
|---|
| Bonner Durchmusterung |
BD+20 2748 |
|---|---|
| Henry Draper |
HD 110067 |
| SAO |
SAO 82424 |
| 2MASS |
2MASS J12392151+2001403 |
| WDS |
WDS J12396+1956C |
| Gaia DR2 |
Gaia DR2 3948424496764080640 |
| TESS Object of Interest (d) |
TOI-1835 |
| Gaia DR3 |
Gaia DR3 3948424496764080640 |
| Tycho |
TYC 1448-433-1 |
| Simbad |
HD 110067 est une étoile naine orange faisant partie d'un vaste système stellaire triple avec le système binaire spectroscopique HD 110106 (d). Située à une centaine d'années-lumière du système solaire dans la constellation de la Chevelure de Bérénices, l'étoile possède au moins six exoplanètes (HD 110067 b, c, d, e, f et g) de type sous-Neptune. Ces planètes tournent autour de l'étoile hôte dans une résonance orbitale rarement observée[7],[8].
Découverte
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Les deux exoplanètes les plus proches de leur étoile sont détectées pour la première fois en 2020 par le télescope spatial TESS en utilisant la méthode de transit. Les quatre exoplanètes suivantes ont été confirmées en 2023 grâce à des observations supplémentaires effectuées à l'aide du télescope spatial CHEOPS[9].
Système planétaire
[modifier | modifier le code]Les six exoplanètes connues de HD 110067 ont des rayons allant de 1,94 à 2,85 fois celui de la Terre (R⊕). Elles possèdent également des densités similaires à celles des géantes gazeuses du système solaire. Aucune des planètes du système planétaire ne se trouve dans la zone habitable pour la vie telle que nous la connaissons[10].
Les planètes tournent autour de l'étoile hôte selon une résonance orbitale très rare, observée chez à peine 1 % des systèmes planétaires de la Voie lactée[pourquoi ?][7],[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HD 110067 » (voir la liste des auteurs).
- SIMBAD Astronomical Database (catalogue).
- ↑ Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Data Release 2 (catalogue d'étoiles), .
- (en) Yoss, K. M. et Griffin, R. F., « Radial Velocities and DDO, BV Photometry of Henry Draper G5-M Stars Near the North Galactic Pole », Journal of Astrophysics and Astronomy, Assoc for Development through Science and Education, Romania (d) et Springer Science+Business Media, vol. 18, nos 2-3, , p. 161–227 (ISSN 0250-6335 et 0973-7758, OCLC 909884659, DOI 10.1007/BF02714877).
- ↑ Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Data Release 2 (catalogue d'étoiles), .
- Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Early Data Release 3 (catalogue d'étoiles), .
- (en) R. Luque, « A resonant sextuplet of sub-Neptunes transiting the bright star HD 110067 », Nature, NPG et Springer Science+Business Media, (ISSN 1476-4687 et 0028-0836, OCLC 01586310, DOI 10.1038/S41586-023-06692-3, arXiv 2311.17775).
- (en) Daniel Clery, « Astronomers stunned by six-planet system frozen in time - Undisturbed family of "sub-Neptunes" in rhythmic orbits could hold clues to planet formation », Science, (DOI 10.1126/science.ze93fui, lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- (en) Pat Brennan, « Watch the synchronized dance of a 6 planet system », NASA.gov, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- ↑ (en) Katrina Miller, « A star with six planets that orbit perfectly in sync. One hundred light years away, a handful of planets are circling a star in the same configuration as when they formed. », The New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- ↑ (en) Marcia Dunn, « NASA satellites discovered a 6 planet solar system in perfect synchrony », PBS NewsHour, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
