Gimouille
Gimouille | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Nevers | ||||
Maire Mandat |
Alain Bourcier 2020-2026 |
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Code postal | 58470 | ||||
Code commune | 58126 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gémoliens | ||||
Population municipale |
426 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 57′ nord, 3° 05′ est | ||||
Altitude | Min. 166 m Max. 272 m |
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Superficie | 14,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nevers-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Gimouille est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Gimouille est située à 9,5 km de Nevers.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Marzy | ||||
Cuffy (Cher) |
N | Challuy | ||
O Gimouille E | ||||
S | ||||
Apremont-sur-Allier (Cher) |
Saincaize-Meauce |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La Loire longe le nord de la commune en direction de l'Ouest où elle rencontre l'Allier, c'est d'ailleurs sur le territoire de la commune que la Loire et l'Allier se rejoignent.
Le Ruisseau de Fertot traverse la commune.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'altitude moyenne de Gimouille est de 180 m environ et la superficie de 14,38 km2. Sa densité de population est de 34,77 habitants par km2. Sa latitude est de 46.943 degrés nord et sa longitude est de 3.088 degrés est.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gimouille est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), prairies (30,8 %), forêts (16,8 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 275.
Parmi ces logements, 64,5 % étaient des résidences principales, 27,2 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 68,9 %[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Gimolliis en 1287, du nom du vétéran Gemollus à qui César donna le territoire.
Le fief du Marais relevait du comté de Nevers.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Le , Gimouille quitte la communauté de communes Loire et Allier et adhère à la communauté d'agglomération de Nevers[15].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 426 habitants[Note 4], en évolution de −7,99 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]- Polyculture, pâturages ;
- Élevage (bovins, ovins) ;
- Apiculture.
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 187 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 689 €[14].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2014, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 59 .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,8% contre un taux de chômage de 14,2%[14].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2015, le nombre d’établissements actifs était de trente-cinq dont cinq dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, trois dans la construction, vingt et un dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, deux entreprises ont été créées par des Auto-entrepreneurs[14].
Lieux et Monuments
[modifier | modifier le code]Monuments civils:
- château du Marais : le château date du XIVe siècle et est entouré de trois douves. Inscrit MH (1927)
- 4 autres châteaux datent du XIXe siècle :
- château du Colombier,
- château de Fertot, construit pour le comte Choulot de Lavenne, le parc du château y compris la maison des cygnes sont Inscrit MH (2008)[20].
- château de La Grâce,
- château de Sampanges
- Maisons de mariniers, au Bec d'Allier
- Pont-canal du Guétin du canal latéral à la Loire (362 m).
- Sentier du Passeur :
Le Bec d'Allier est la confluence des deux plus grands cours d'eau sauvages en France : la Loire et l'Allier. Ils sont à l'origine de milieux naturels remarquables avec une faune et une flore variées. Le sentier du Passeur présente cette variété par une friche sur sable, une forêt intermédiaire, des grèves. À l'extrémité du sentier se trouve un observatoire permettant de visionner les oiseaux migrateurs. Le parking d'accès se situe au bourg de Gimouille. De là, à pied, il faut suivre le canal, puis juste avant le pont-canal du Guétin, il faut descendre le chemin jusqu'en dessous du pont routier.
- Gare de Gimouille, ancienne gare d'échange entre le canal et le chemin de fer. Le vestige d'une grue à pivot marque son emplacement sur le quai du port de Gimouille[21].
- Tunnel de Sampanges (tunnel ferroviaire ouvert uniquement aux journées du patrimoine[22].)
Monuments religieux
- L'église Saint-Laurent romane du XIIe siècle : à l'intérieur, La Vierge à l'Enfant à la colombe, statue en pierre peinte de la fin du XVe siècle et Classé MH (1913)[23].
- Le presbytère du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Plan séisme consulté le 30 août 2016 ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gimouille et Marzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gimouille ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- [1]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA58000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Port de Gimouille un ouvrage du canal latéral à la Loire », sur Nièvre Passion (consulté le ).
- « Journées du patrimoine : Enfilez les bottes et pénétrez dans le tunnel de Sampanges à Gimouille », Le journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°19, p.35/160.p.