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Georges Washington de La Fayette

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Georges Washington de La Fayette
Georges Washington de La Fayette à onze ans, peint sur Le Serment de La Fayette à la fête de la Fédération ().
(musée de la Révolution française)
Fonctions
Député de la Haute-Loire
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Député de la Haute-Loire
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Député de la Haute-Loire
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Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
CourpalayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Fratrie
Henriette du Motier de La Fayette (d)
Anastasie Louise Pauline du Motier (d)
Marie Antoinette Virginie du Motier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Émilie Destutt de Tracy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Blason

Georges Washington de La Fayette, Georges-Louis-Gilbert Dumotier de La Fayette à l'état civil[1], né le à Paris et mort le (à 69 ans) à Courpalay (Seine-et-Marne), est un militaire et homme politique français. Seul fils du marquis de La Fayette et de Marie Adrienne Françoise de Noailles, il doit ses prénoms au général américain[2], qui était considéré par le Marquis comme son « père adoptif ».

Georges Washington de La Fayette eut pour parrain le général George Washington, à qui il fut envoyé par sa mère, au mois de , pendant que cette femme, accompagnée de ses deux filles, se dévouait à partager dans les cachots d'Olmutz la captivité de son mari.

Au bout de deux ans et demi de séjour à Mount Vernon, Georges revint en France, embrassa le métier des armes après la délivrance de son père, et obtint, à l'époque de la bataille de Marengo, une sous-lieutenance de hussards. Il fut successivement aide de camp des généraux Canclaux, Dupont[réf. nécessaire] et Grouchy, et fit avec honneur les campagnes d'Italie, d'Autriche, de Prusse et de Pologne. Au passage du Mincio, il fut atteint de trois balles qui ne lui causèrent que de légères blessures. À la bataille d'Eylau, il eut le bonheur de sauver le général Grouchy, qu'entouraient des escadrons ennemis. Georges de La Fayette fut proposé plusieurs fois pour un grade supérieur ; mais Napoléon Ier, indisposé par l'isolement de son père, lui refusa toute espèce d'avancement[3], et ne voulut pas même consentir à ce que son beau-frère Joachim Murat se l'attachât en qualité d’officier d’ordonnance.

Georges de La Fayette renonça au service militaire après la campagne de 1807, se retira au château de la Grange-Bléneau à Courpalay, et ne prit aucune part aux affaires publiques jusqu'après 1815, époque où le département de la Haute-Loire l'envoya siéger à la chambre des Cent-Jours[4]. Sa carrière parlementaire n'éprouva plus dès lors que de rares et courtes interruptions. Il profita de l'une d'elles pour accompagner son père dans le voyage triomphal qu'il fit aux États-Unis, en 1824, et reprit, par suite des élections de 1827, la place qu'il avait constamment occupée à l'extrême-gauche de la chambre[4].

Lors de la révolution de juillet 1830, il remplit auprès de son père, alors commandant supérieur des gardes nationales de France, les fonctions d’aide de camp, et donna sa démission lorsque le général résigna son commandement. Georges de La Fayette ne cessa, jusqu'à la révolution de 1848, de représenter à la chambre l’arrondissement de Coulommiers, et se distingua par la persistance de son opposition au gouvernement de Louis-Philippe Ier (il fit d'ailleurs, comme son père, partie de la société Aide-toi, le ciel t'aidera). Mais il n'aborda que rarement la tribune et seulement pour défendre les actes ou les principes politiques de son père, auquel il avait voué une vénération et un attachement sans bornes. En , il fait partie des fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.

Il appartint comme député de Seine-et-Marne à l'assemblée constituante de 1848, et fut nommé vice-président de cette assemblée. Il ne fit pas partie de celle qui lui succéda, et mourut le au château de la Grange-Bléneau à Courpalay (Seine-et-Marne)[5].

Postérité

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Il avait épousé en 1802 Françoise Émilie Destutt de Tracy (1780-1860), fille du philosophe Antoine Destutt de Tracy, et sœur de Victor Destutt de Tracy, dont il eut deux fils (Oscar et Edmond) et trois filles, Nathalie, Mathilde et Clémentine, mariées respectivement à Adolphe Perier (1802-1862), neveu de Casimir Perier, Maurice-Poivre Bureaux de Pusy, et Gustave de Beaumont.

Figure Blasonnement

Armes des Motier de La Fayette :

De gueules à la bande d’or et à la bordure de vair.[6]

Notes et références

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  1. Sur la fiche de son acte de naissance (baptême) dans l'état civil reconstitué de Paris et sur son acte de décès à Courpalay (Seine-et-Marne) où son nom de famille est en outre orthographié Dumottier Lafayette (voir ci-dessous).
  2. (en) Kate Johnson, « Georges Washington de Lafayette », sur George Washington's Mount Vernon (consulté le )
  3. Mémoires pour servir à la vie du général La Fayette, et à l'histoire de l'Assemblée constituante, Jean-Joseph Regnault-Warin, Hesse et cie, 1824.
  4. a et b Assemblée nationale - Base de données historique des anciens députés
  5. Registre d'état civil de la commune de Courpalay (1849), extrait de l'acte de décès de Georges de La Fayette : L'an mil huit cent quarante-neuf, le trente novembre, par devant nous Léonard Guerré, maire et officier de l'état civil de la commune de Courpalay, canton de Rozoy, arrondissement de Coulommiers, département de Seine-et-Marne, sont comparus en la maison commune Jacques Lecuyer, régisseur, âgé de soixante-six ans, ami du défunt, et Sébastien Wagner, régisseur, âgé de soixante-quatre ans, ami du défunt, tous deux témoins majeurs, demeurant au château de Lagrange, commune de Courpalay, lesquels nous ont déclaré que Monsieur Georges-Louis-Gilbert Dumottier Lafayette, propriétaire, âgé de soixante-dix ans, né à Paris, demeurant à Lagrange, fils de Marie-Paul-Joseph-Roche-Ives-Gilbert Dumottier de Lafayette et de Marie-Adrienne-Françoise de Noailles, ses père et mère tous deux décédés à Paris, époux de Destutt de Tracy Françoise Émilie, sa femme, propriétaire, demeurant à Lagrange qui lui survit, est décédé à Lagrange, en son domicile, hier, vingt-neuf présent mois, à huit heures du soir, après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous, après que lecture leur en a été faite. Signés : Lecuyer, Guerré, Wagner. Archives départementales de Seine-et-Marne.
  6. roglo.eu

Bibliographie

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Liens externes

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