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Gare de Londerzeel

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Londerzeel
Image illustrative de l’article Gare de Londerzeel
Bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays Belgique
Commune Londerzeel
Adresse Klein Holland
1840 Londerzeel
Coordonnées géographiques 51° 00′ 33″ nord, 4° 17′ 55″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88221119
Services Omnibus (L)
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 53, Schellebelle à Louvain
Voies 3
Quais 2 (dont un central)
Altitude 9 m
Historique
Mise en service 1839
Correspondances
Bus voir Intermodalité

Carte

La gare de Londerzeel est une gare ferroviaire belge de la ligne 53, de Schellebelle à Louvain, située sur le territoire de la commune de Londerzeel, dans la province du Brabant flamand en région flamande.

Elle est mise en service en 1839 par l'administration des chemins de fer de l'État belge. C'est une un point d'arrêt non géré (PANG) de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains Omnibus (L) et Heure de pointe (P).

Situation ferroviaire

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Établie à 9 m d'altitude, la gare de Londerzeel est située au point kilométrique[1] (PK) 26,977 de la Ligne 53, de Schellebelle à Louvain, entre les gares ouvertes de Malderen et de Kapelle-op-den-Bos.

La « station de Londerzeel » est mise en service sans doute en 1839 par l’administration des chemins de fer de l'État belge, après l'ouverture à l'exploitation la section de Malines à Termonde le [2], puisqu'elle n'apparaît pas dans les exercices comptables de 1836 à 1838[3].

voies, quai et bâtiment
Intérieur de la gare.

Son bâtiment date vraisemblablement des années 1840 ou 1850 et correspond au style des gares de moyenne importance des Chemins de fer de l’État belge construites à cette époque.

Au début, la ligne 53 est le seul itinéraire entre Bruxelles ou Malines et Gand et le seul appartenant à l’État belge entre Anvers et Gand.

Entre 1855 et 1856, les Chemins de fer de l'État belge inaugureront une ligne directe entre Bruxelles-Nord et Schellebelle via Alost.

La Compagnie du chemin de fer d'Anvers à Gand qui exploitait la ligne éponyme fut nationalisée en 1896 mais il fallut attendre la construction du tunnel Kennedy en 1970 pour que des trains directs puissent emprunter cette ligne entre Gand et Anvers rive droite.

Une ligne directe, construite par une entreprise privée entre Bruxelles et Termonde entre 1879 et 1881 (la ligne 60) a également modifié la donne.

La construction de la ligne 61 de Kontich à Alost transforme Londerzeel en gare de bifurcation :

  • en 1879 est inaugurée la portion d'Alost à Londerzeel ;
  • en 1881, le maillon final de la ligne entre Londerzeel et Boom est achevé.

Toutefois, jusqu'en 1898, la portion de ligne entre Londerzeel et Alost se détachait de la ligne 53 avant la gare d'Alost (là où se trouve aujourd'hui le pont de la route A12). Ces trains ne desservaient donc pas la gare de Londerzeel et bénéficiaient d'une autre halte sur la ligne 53 : Londerzeel-Oost. En 1898, un raccordement fut construit avec une courbe serrée et les trains vers Alost passèrent désormais par la gare de Londerzeel.

voies, quai et bâtiment
La gare des vicinaux

C'est peut-être à cette époque que le bâtiment est agrandi.

Les tramways de la Société nationale des chemins de fer vicinaux desservaient également Londeerzeel et construisirent un petit bâtiment typique des gares vicinales. Les tramways ont depuis longtemps disparus mais il y a désormais une station de bus devant le bâtiment qui reste utilisé par De Lijn.

La ligne 61 devait constituer un axe à longue distance entre Anvers et Douai mais ce trafic ne s'est jamais matérialisé. Le trafic des voyageurs prend fin après la Seconde Guerre mondiale et les portions de ligne autour de Londerzeel fermèrent de 1952 à 1956.

voies, quai et bâtiment
La gare en 2015

Le trafic voyageurs sur la ligne 53 est actuellement constitué de trains omnibus et semi-directs (en semaine). La cour à marchandises et son embranchement ont désormais disparu. Un parking pour les voitures et les bus occupe l'emplacement.

Les guichets et la salle d'attente fermèrent en 2015 mais, à la suite de protestations, la salle d'attente rouvrit en 2016[4].

Le bâtiment de la gare

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Ce bâtiment est typique des premières gares moyennes des chemins de fer de l’État belge. D'aspect néo-classique mais relativement dépouillé, elle consiste en un bâtiment de plan rectangulaire à deux étages, sans ailes, qui comporte sept travées, peut-être six à l'origine, sous une toiture à bâtière avec une pente faible. Les portes et fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées d'arcs en plein cintre tandis qu'ils sont bombés à l'étage[5].

Deux ailes à un étage se rajoutent au bâtiment (sans doute un agrandissement ultérieur). Une aile de service de trois travées à toit plat et une aile, plus courte de trois travées sous bâtière munie d'arcs en plein cintre. Cette dernière a par la suite été étêtée et ne compte plus qu'une seule travée sous toiture à croupes[5].

Une rénovation récente offre au bâtiment une nouvelle couche de peinture et ré-affecte l'aile de service en réparateur, vendeur et loueur de vélos.

Ce bâtiment, contrairement à la plupart de ceux, similaires, construits à cette époque a survécu à un remplacement à la fin du XIXe siècle, à une destruction durant la Première Guerre mondiale, à un remplacement durant l'entre-deux-guerres ou dans les années 1960-1970 et à a vague de démolition des bâtiments de gare depuis les années 1970. C'est un des rares vestiges des premières gares de moyenne importance construites par l’État belge avant la mise au point d'un modèle standard. Il présente quelques similitudes avec la gare d'Erembodegem[6], désormais démolie.

Service des voyageurs

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Gare[7] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichet, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à mobilité réduite.

Un passage pour piétons permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Londerzeel est desservie par des trains InterCity (IC), Omnibus (L) et Heure de pointe (P) de la SNCB qui effectuent des missions sur la ligne commerciale 53 (Malines - Gand) (voir brochure SNCB[8]).

En semaine, la desserte comprend :

Les week-ends et jours fériés, la desserte est seulement constituée de trains L entre Malines et Courtrai. Le dimanche soir, en période scolaire, un unique train P reliant Poperinge à Sint-Joris-Weert (près de Louvain) marque l'arrêt en gare de Londerzeel.

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[7]. Des bus De Lijn desservent la gare[7].

Comptage voyageurs

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Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[9].

Nombre de passagers qui embarquent à la gare de Londerzeel
Semaine Samedi Dimanche
1977 768 96 83
1978 743 138 72
1979 814 115 70
1980 749 153 139
1981 856 178 186
1982 809 168 129
1983 819 130 136
1984 775 78 79
1985 711 140 146
1986 668 89 111
1987 573 89 87
1988 541 113 87
1989 592 125 66
1990 612 130 87
1991 626 133 91
1992 626 133 91
1993 639 110 54
1994 622 135 102
1995 634 125 115
1996 572 156 129
1997 564 178 133
1998 595 146 127
1999 520 162 11
2000 587 166 184
2001 605 176 160
2002 586 174 202
2003 572 173 202
2004 549 186 174
2005 611 203 206
2006 631 272 198
2007 690 176 225
2008 - - -
2009 501 479 220
2010 - - -
2011 - - -
2012 506 203 350
2013 475 198 257
2014 487 222 290
2015 759 160 272
2016 797 167 261
2017 935 159 274
2018 900 171 255
2019 960 191 210
2020 569 151 175
2021 - - -
2022 1 016 195 361
2023 1 099 215 254

Galerie de photographies

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Notes et références

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  1. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  2. Xavier Heuschling, Essai sur la statistique générale de la Belgique, Établissement géographique, 1838, p. 267 lire (consulté le 7 juillet 2012).
  3. H.-G. Desart, De l'influence des tarifs sur les mouvements et les recettes de voyageurs : parallèle entre les résultats obtenus par l'application des tarifs divers au transport des voyageurs, Devroye, 1848, p. 6 lire (consulté le 8 juillet 2012).
  4. (nl) « Londerzeelse treinreizigers kunnen opnieuw schuilen in station », Ring TV | Jouw zender, Jouw nieuws,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b « Les gares belges d'autrefois. La gare de Londerzeel. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
  6. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Erembodegem. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
  7. a b et c « SNCB - Londerzeel » (consulté le ).
  8. « Brochures de ligne », sur belgiantrain.be (consulté le ).
  9. SNCB, « Aantal instappende reizigers per station in $ / Nombre de voyageurs montés par gare en $ (en cherchant "Reizigerstellingen" dans la barre de recherche) », (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Louvain Malines IC
(en semaine)
Termonde Gand-Saint-Pierre
Malines Kapelle-op-den-Bos L
(en semaine)
Malderen Zeebrugge-Dorp
ou Zeebrugge-Strand
Malines Kapelle-op-den-Bos L
(week-ends et fériés)
Malderen Courtrai
Malines
ou Louvain
Kapelle-op-den-Bos P
(en semaine)
Malderen Termonde
Poperinge Termonde P
(en semaine)
Louvain Sint-Joris-Weert