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François Gédéon Bailly de Monthion

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François Gédéon Bailly de Monthion
François Gédéon Bailly de Monthion

Naissance
Saint-Denis (Réunion)
Décès (à 74 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Cavalerie
Grade Lieutenant-général
Années de service 17931848
Distinctions Baron de l'Empire
Comte de l'Empire
Grand-croix de la Légion d'honneur
Ordre de Saint-Louis
Grand-croix de l'Ordre de Hesse
Commandeur de l'Ordre militaire de Wurtemberg
Chevalier de l'Ordre du Mérite de Bavière
Hommages Arc de triomphe de l'Étoile, 31e colonne "BAILLY de MONTon".
Autres fonctions Pair de France (1837-1848)

François Gédéon Bailly, comte de Monthion, né à Saint-Denis de La Réunion le , mort à Paris le , est un général et homme politique français

François Gédéon Bailly de Monthyon est le fils d'Alexis Bailly de Monthyon, officier au régiment de Condé, et d' Anne Marguerite Duval[1],[2]. Il est le cousin germain de Germain-André Soufflot de Palotte.

Il entre comme sous-lieutenant dans le 74e régiment d'infanterie de ligne le . Sert aux Armées de la Moselle et du Nord. Il quitte le service comme officier noble, y rentre bientôt en qualité d'aide de camp du général en chef de l'Armée des Pyrénées orientales, et fait ensuite partie des Armées de l'Ouest, de Sambre-et-Meuse, de Mayence et d'Italie. Il y gagne tous ses grades, jusqu'à celui de chef d'escadron.

Après la bataille de Marengo, il est attaché, avec ce grade, à l'état-major du maréchal Berthier, il reçoit à Austerlitz le grade de colonel, la croix d'officier et celle du mérite de Bavière. Il remplit ensuite des missions diplomatiques près des cours de Bade, de Hesse et de Wurtemberg. Il reçoit des mains de Napoléon Bonaparte la Légion d'honneur en 1804. En 1806, et pendant les campagnes de Prusse et de Pologne, il remplit les fonctions d'aide-major-général.

Gouverneur de Tilsitt en 1807, général de brigade le , à la campagne de Portugal, il est rappelé à la Grande Armée comme chef d'état-major, puis nommé au commandement de l'aile gauche à la première affaire de Rohr par Napoléon. Monsieur de Monthyon reçoit, après les journées d'Eckmühl, d'Essling et de Wagram, où il a trois chevaux tués sous lui, le titre de comte de l'Empire, avec dotation de 10 000 francs de rente, la Grand-Croix de Hesse, et celle de commandeur de l'ordre du mérite militaire de Wurtemberg.

En 1810, il inspecte les divisions destinées pour l'armée d'Espagne. En 1811, il commande sous Bayonne une division d'infanterie s'élevant à 20 000 hommes. En 1812, il est à Berlin, chef d'état-major de la Grande Armée. Après les batailles de Smolensk, de Borodino, de Malojaros-Lawitz et le passage de la Bérézina auxquels il assiste, il est nommé le , général de division, et remplace Berthier comme major-général, après le départ de Napoléon.

Le comte de Monthion se trouve, en 1813, à Lutzen, à Bautzen et à Wurtchen, remplace de nouveau le major-général du jusqu'à la fin d'octobre, et est nommé grand officier de la Légion d'honneur en novembre[3]. En 1814, il fait la campagne de France, reçoit la croix de Saint-Louis à la première Restauration, fait la campagne de 1815 en Belgique, comme chef de l'état-major général, est blessé à Mont-Saint-Jean, et pendant la seconde Restauration, est employé dans le corps royal d'état-major.

Portrait du général Bailly de Monthion.

Nommé inspecteur général de l'infanterie en1835, Louis-Philippe le fait pair de France le . Il y siège jusqu'à la Révolution de février 1848 et fait partie de toutes les majorités ministérielles.

Le , la République le met à la retraite.

Vie familiale

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Il épouse Zoé Victoire Françoise de Chéret, fille de l'orfèvre parisien Louis Jean Baptiste de Chéret et de Marguerite Louise Mélanie Grouvelle. Elle est la belle-sœur du général-baron François Joseph Fidèle Gressot et du vicomte Klein (fils du général-comte Dominique-Louis-Antoine Klein).

Sa fille, Louise Marguerite Gédéon Zoé Bailly de Monthion (1820-1893), épouse le général Charles Pierre, 2e comte Pajol.

La chapelle funéraire où il est inhumé se trouve au cimetière de Créteil.

Distinctions et hommages

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Figure Blasonnement
Armes du baron Bailly de Monthion et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))

Coupé : le premier parti d'azur au lion rampant d'or tenant entre ses pattes une palme de même, accompagné de deux étoiles, posées en barre, d'argent et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'or au chevron de gueules, accompagné en chef d'une clef de moulin d'azur entre deux croissants de gueule et en pointe d'une fouine d'azur.[4],[5]

Livrées : les couleurs de l'écu[6].

Armes du comte Bailly de Monthion et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))

Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes Militaires de l'Empire et d'azur au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[4],[5],[7],[8]

Livrées : les couleurs de l'écu[6].

Notes et références

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  1. L'Album de l'île de la Réunion, Laffitte, 1975
  2. R. Beaubernard, Montceau-les-Mines: un "laboratoire social" au XIXe siècle, Civry, 1981
  3. « Cote LH/95/62 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. a et b Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  5. a et b Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com
  6. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  7. Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  8. « La noblesse d'Empire », sur thierry.pouliquen.free.fr.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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